Le syndicat majoritaire compte renforcer sa collaboration avec Pôle Emploi, promouvoir le travail agricole auprès des étudiants voire auprès des secteurs qui n’ont pas d’emplois à pourvoir pour trouver des bras pour les récoltes à venir. Il espère que les travailleurs étrangers pourront franchir les frontières.
Jean Castex, Premier ministre, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, et Élisabeth Borne, ministre du Travail, ont reçu des représentants de la FNSEA ce jeudi 28 janvier 2021. À cette occasion, Christiane Lambert et Jérôme Volle, président de la commission de l’emploi au syndicat, ont pu faire part de leur inquiétude sur un potentiel manque de main-d’œuvre saisonnière dans les prochains mois, sur les exploitations agricoles.
Un million de bras nécessaires
La crise sanitaire actuelle fait craindre à la FNSEA une fermeture des frontières du pays. « Une situation qui serait catastrophique », selon Jérôme Volle, qui a rappelé que les exploitations françaises avaient besoin d’un million de contrats saisonniers.
Au-delà de la collaboration existante avec Pôle Emploi sur le sujet, le syndicat espère construire une dynamique avec les écoles supérieures et les universités pour trouver des bras supplémentaires. Il réfléchit aussi à passer des partenariats avec d’autres secteurs d’activité qui n’ont pas d’emplois à pourvoir en ce moment.
S’inspirer des mesures prises en 2020
La FNSEA souhaite que l’expérience de 2020, lors du premier confinement, permette d’anticiper les récoltes saisonnières de 2021. « La mise en place d’un protocole sanitaire à la fin de mars, au début d’avril, a permis de débloquer la situation avec l’arrivée de travailleurs étrangers, qui a été sécurisée », a rappelé Jérôme Volle.
« S’il doit y avoir une fermeture des frontières brutale, sans prendre en compte tout le travail réalisé l’an dernier pour sécuriser l’arrivée des salariés sur les exploitations agricoles, on risque d’avoir des manques », prévient-il.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire