Tout cela fait partie de notre quotidien, à nous chefs d’entreprises agricoles, attentifs au respect du bien commun par nature et d’une réglementation qui y veille. Marchés, climat, évolution sociétale : ces critères difficiles à prévoir et à anticiper sont notre lot quotidien, à partir desquels nous nous préparons et nous nous adaptons sans cesse, souhaitant être reconnus et encouragés dans cet élan. Comme pour une mission de bien commun, justement.
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Concernant nos activités agricoles, les décideurs politiques et agricoles ont dû au cours de cette année 2020 revenir sur des arbitrages récents concernant des pratiques agricoles et l’abandon de certaines matières actives malgré une volonté politique antérieure. Mais là aussi, le manque d’anticipation a malmené une politique environnementale et sanitaire qui n’avait pas suffisamment intégré la dimension économique ou tout simplement la nécessité de produire pour nourrir. Et il sera toujours temps d’y revenir avec une meilleure préparation et des objectifs partagés par les acteurs eux-mêmes. Cette fois-ci le recul du politique a reposé sur la confiance dans les acteurs : à nous de ne pas décevoir.
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Il y a tant d’opportunités à saisir et à déployer, comme le label bas-carbone par exemple, sur lequel nous reviendrons dans le cadre des Rencontres du droit rural du 28 janvier. Il sera non seulement une source supplémentaire de financement pour des actions environnementales, mais surtout à l’origine de nouvelles relations avec d’autres acteurs que sont les entreprises, ravies de pouvoir acquérir des crédits dans le cadre de leur RSE.
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Message particulier aux chefs d’entreprise agricole : soyons optimistes, en cette période d’incertitudes, la société et les consommateurs comptent sur nous. |
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