Semer les prairies sous couvert d’une céréale
, à l’automne ou au printemps, est une solution pour pallier les aléas climatiques (sécheresse ou fortes précipitations).Pour retrouver les grandes lignes de la pratique du semis de prairies sous couvert d’une céréale, l’Institut de l’élevage publie une fiche pratique. Conseils et impact sur le climat y sont détaillés. Concrètement, il s’agit « de semer le même jour une céréale (ou une association de céréales et de protéagineux) et la prairie, en respectant les doses de semis pour chaque espèce », indique l’Institut de l’élevage.
Biomasse en plus
La pratique ne manque pas d’atouts. Biomasse en plus, portance améliorée, gestion des adventices plus facile sont les constats issus des tests conduits dans les fermes expérimentales. « La pratique est globalement favorable au climat. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont réduites du fait de la diminution de l’utilisation de carburant (une seule préparation de sol pour deux semis, pas de désherbage de la céréale). La consommation de produits phytosanitaires est également réduite. Par ailleurs, le sol est couvert plus longtemps, ce qui limite le risque d’érosion », souligne l’Institut de l’élevage.
Cette fiche est la première d’une série qui s’inscrit dans le cadre du projet Life LiveAdapt. « Celui-ci regroupe la France, l’Espagne et le Portugal pour échanger sur l’adaptation des élevages au changement climatique et identifier des solutions pour y faire face », indique Aurélie Madrid, de l’Idele.
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