Au 30 juin 2020, les services de l’État ont recensé 1 184 constats de dégâts de loups, indemnisables ou en cours d’instruction. C’est 135 de plus qu’en 2019 à la même date et 354 victimes de plus. Au total sur les six premiers mois de l’année, près de 4000 animaux d’élevage font partie du tableau de chasse du prédateur. En région, l’escalade des dommages est quasi généralisée.

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En Auvergne Rhône-Alpes, plus de 1000 animaux domestiques ont péri en six mois sous les crocs du loup, soit près de 200 de plus que l’année dernière à la même date. Les départements les plus concernés par l’augmentation sont la Haute-Savoie (90 victimes de plus par rapport à 2019), l’Isère (+ 72), et la Drôme (+ 63).

14 constats en Seine-Maritime

La Provence Alpe Côte d’Azur est toujours détentrice du record avec 2 430 animaux domestiques dévorés dans les six départements. Les Alpes-de-Haute-Provence (+ 62 victimes), les Hautes-Alpes (+ 224 victimes) et le Vaucluse (+ 70 victimes) concentrent les hausses les plus importantes. La Normandie fait son apparition dans le décompte avec la Seine-Maritime qui dénombre 14 constats et déjà 24 animaux domestiques tués.

Sur l’ensemble du territoire, le nombre de loups détruit au 7 août 2020 approche, quant à lui, la moitié du plafond autorisé pour l’année 2020 avec 44 loups, dont 2 hors protocole. Le quota de loups pouvant encore être tués est donc de 46 d’ici la fin de l’année au moment où les attaques sont souvent les plus nombreuses.

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Marie-France Malterre