Une recharge par semaine

La machine de 2,4 t a une charge de basculement de 1,5 t quand elle est droite et 1,15 t quand le châssis s’articule avec un angle de 50°. Elle est équipée de deux moteurs hydrauliques. Un de 6,5 kW pour la traction et un autre de 9 kW pour le système hydraulique de travail, qui peut atteindre un débit de 32 l/min. Le régime de ce dernier s’adapte automatiquement à la charge qui lui est demandée. La pédale ne sert donc qu’à l’avancement du véhicule. Pour Franck, la capacité de travail de l’engin est largement suffisante. « Je peux prendre deux balles de paille en même temps et lorsque je cure la litière des cochons, pourtant très dense, l’engin n’est pas à la peine. La batterie se décharge juste plus vite. » Son autonomie pour cette tâche est d’environ 3 h 30. Lorsqu’il paille et distribue les rations (fourrages et pellets), elle est de plus de 4 h. « Il s’agit des heures de travail effectives. L’eHoftrac fait presque deux fois moins d’heures que les machines thermiques que l’on avait avant, pourtant je ne m’en sers pas moins, au contraire ! » En effet, la machine ne tourne plus à vide, et se coupe automatiquement lorsque l’éleveur en descend. Il la recharge une fois par semaine. La charge dure 6 h et s’interrompt automatiquement quand la batterie est pleine.

Franck a fait installer un petit compteur sur la prise où il recharge le eHoftrac. En sept mois, il a consommé 433 kWh, ce qui représente une facture électrique d’une cinquantaine d’euros. « Je me servais un peu moins des machines thermiques, qui étaient moins puissantes. La consommation représentait 800 l de GNR par an, soit environ 600 €. » 

Le couple va ouvrir prochainement un gîte à la ferme. Les vacanciers pourront faire la grasse matinée tranquillement, sans être réveillés par les bruits de moteur lors des astreintes matinales.

La hauteur de franchissement du godet est de 2,40 m.
Le valet n’a aucune difficulté à déplacer des balles d’enrubanné. Deux balles de foin sec peuvent être prises en même temps.
Frank a fait installer un petit compteur sur la prise de recharge du chargeur. 433 kWh consommés en sept mois, cela représente une cinquantaine d’euros.