jeudi 26 mars 2020


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Ceux qui préparent cette Gazette seraient heureux de connaître vos réactions et vos suggestions en envoyant un message à robertpistre@orange.fr

Cette Gazette est envoyée alors que notre pays est condamné au plus strict confinement.
Heureusement cette Gazette est prête depuis un certain temps !
Elle présente  quatre entreprises qui sont le signe du dynamisme de notre montagne et de son adaptation aux exigences d'aujourd'hui :
- Gédimat-Terral dans le négoce en matériaux
- Terral Quad-Motoculture
- l'imprimerie Périé
- la RAGT pour les services aux agriculteurs et aux particuliers

Après la présentation de ces grands acteurs d'aujourd'hui, nous apporterons des éléments sur les Justes de Lacaune.
Enfin, nous ferons un rappel sur la campagne de l'Enfant Sauvage et David Zérouali, qui a posé enfant pour cette communication, nous fera part de son implication aujourd'hui dans l'activité phare de notre secteur : la charcuterie.

 LACAUNE AVEC DES SERVICES VITAUX POUR NOTRE RÉGION

 L'ENTREPRISE GEDIMAT TERRAL

Avec une nouvelle rampe d’accès PMR réalisée.
L'historique
L’entreprise Terral est née au début des années 1940 lorsque Gilbert Terral a repris l’activité charpente de l’entreprise familiale de charpentes/menuiseries.
La scierie familiale se situait au quartier de la Gare au Callaret où les bâtiments de l’entreprise ont été construits.
Gilbert et Christian TERRAL
Petit à petit, Gilbert a diversifié l’activité en commercialisant quelques sacs de ciment avec l’aide de son épouse Jeanne. Au fil du temps l’activité de négoce en matériaux a pris le pas sur la scierie.
En 1966, leur fils Christian a dû quitter le lycée afin de travailler dans l’entreprise, son père étant tombé malade.
1971, Christian diversifie l’activité avec la commercialisation de carburant.
1989, la société adhère au groupement Gedimat.
1992, Delphine, la fille d'Huguette et de Christian rentre dans la société et devient gérante en 2010.
2016 Philippe, le conjoint de Delphine rejoint l’entreprise.
Les filles de Delphine et Philippe qui représentent la cinquième génération, intègrent l’entreprise. Julie en 2018 et Charline en 2020.
A ce jour, l’entreprise comporte 14 salariés. 
Pourquoi avoir choisi d’adhérer à  Gedimat ?
Notre choix s’est porté sur Gedimat, premier groupement coopératif national de négociants indépendants.
Gedimat et Gedibois (l’enseigne dédiée au bois et ses dérivés) fédère aujourd’hui plus de 200 chefs d’entreprise, soit 519 points de vente et 6 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 2 040 M d’euros HT en 2019.
 Il y a une grande différence avec la franchise puisque les adhérents sont à la fois actionnaires, décisionnaires et clients de la coopérative. Ils maîtrisent ainsi leur destin collectif. Cela a créé un niveau d’implication comme on en voit rarement dans les entreprises. Le système coopératif, c’est la force de l’indépendance et la puissance d’un groupe.
L’union des indépendants fait la force du groupement : la puissance du réseau GEDIMAT nous permet de faire bénéficier à nos clients des conditions de prix les plus avantageuses. Les fondements de Gedimat, l’esprit coopératif. Un trait d’union rassemble tous les adhérents Gedimat, nous sommes tous des commerçants indépendants, pour la plupart issus d’une lignée familiale et nous sommes profondément ancrés localement dans notre territoire. Une volonté nous rapproche : innover dans l’exercice de notre métier par la mutualisation de moyens financiers, commerciaux et logistiques.
Professionnels et innovants dans la pratique de notre métier, dans la qualité de l’offre produits et services, les hommes et les femmes de Gedimat le sont toujours au quotidien. L’ouverture à la sphère du Particulier implique de révolutionner en permanence notre approche du métier. Les défis du digital supposent de modifier en profondeur et d’adapter régulièrement nos process. L’arrivée régulière de nouveaux adhérents suggère un potentiel à transmettre et à conserver une même philosophie d’entreprise.
Une nouvelle communication :
Gedimat, au cœur de l’ouvrage
Gedimat a conçu en 2018 sa nouvelle identité visuelle avec une signature inspirante, au cœur de l’ouvrage, mettant en avant l’investissement de la marque au cœur du projet et au cœur de ses territoires, au plus près de ses clients. La formule, clin d’œil à l’expression « Mettre du cœur à l’ouvrage » est une référence à la passion qui anime les clients de Gedimat et que partagent les équipes pour collaborer dans la réalisation des projets de vie.
Gedimat élue Meilleure Enseigne 2020 par le magazine Capital
Du 15 juillet au 5 août 2019, le magazine Capital a lancé une enquête d’envergure auprès de 20 000 consommateurs via le cabinet Statista sur la qualité du service clients de 1 600 enseignes. A l’issue de ce sondage, Gedimat s’est illustrée comme la meilleure enseigne dans le secteur « Equipement de la maison », catégorie « Magasins de bricolage », devançant les deux leaders du négoce et des magasins de bricolage.
Véritable reconnaissance du savoir-faire de Gedimat, cette distinction décernée par les consommateurs eux-mêmes met en lumière les fondamentaux de notre marque : proposer des points de vente toujours plus qualitatifs, humains et conviviaux, offrant une expérience client à forte valeur ajoutée, des lieux de rencontre et d’expertise où le client trouvera conseils, produits et solutions. 
Ecole de rugby de l’OMLPL
Gedimat et le Rugby 
La philosophie de notre coopérative correspond assez bien à celle du rugby, à commencer par la règle n°1 : mettre l’individuel au service du collectif. 
C’est pourquoi Gedimat a choisi de sponsoriser le rugby au national et localement entre autres en soutenant les écoles de Rugby locales que nous appelons « les Graines de Champions » en offrant du matériel d'entraînement aux clubs proches de ses points de vente.
Dernièrement un concours a été organisé visant à réaliser les photos les plus originales avec le matériel offert … ainsi 12 clubs ont remporté un entraînement de rêve avec un international du rugby.
 Les projets de l'entreprise et son environnement
Dans les projets les plus immédiats, nous allons réaménager les bureaux, l’accueil et l’exposition du magasin pour coller au nouveau concept Gedimat et afin de rendre notre magasin le plus agréable possible et convivial pour nos collaborateurs et nos clients.
Côté extérieur, les façades vont être rénovées aux nouvelles couleurs et la nouvelle enseigne posée.
 
Les clients particuliers souhaitent de plus en plus que l’on prenne en charge leurs projets de A à Z. De la conception à la réalisation.
Ainsi, nous développons de plus en plus ce service visant à gérer globalement leurs chantiers de menuiseries, salles de bain, cuisines, poses de poêles … en travaillant en coordination avec nos clients artisans et entreprises de bâtiment.
A ce titre, nous travaillons sur des logiciels 3D permettant aux clients de se projeter dans leurs futurs espaces.
Nous proposons aussi, depuis peu, les services d’une architecte d’intérieur : Charline.
En conclusion :
Dans notre région, les relations humaines restent encore importantes.
Chez Gedimat, l’humain est au cœur du métier.
Les valeurs humaines, la richesse des relations sont les leitmotivs de notre enseigne. Beaucoup de nos magasins sont implantés depuis plusieurs générations. 
Preuve en est : la cinquième°génération pour la société Gedimat Terral !
Nos magasins jouent un rôle important dans le tissu économique et social local. Pour nous, les clients ne sont pas des anonymes. 
Cette philosophie est en adéquation avec l’esprit de nos montagnes !

 TERRAL QUAD MOTOCULTURE

Julien Terral, vous allez reprendre l’entreprise TERRAL QUAD MOTOCULTURE, pouvez-vous nous résumer l’histoire de cette entreprise ? 
Elle a été créée par mon grand-père Yvan Terral, dit Pipot. Il a commencé à vendre des vélos puis des mobylettes et des Peugeot 103. Ensuite, mon père, Frédéric, est entré dans l'entreprise dans les années 1980 et il a déplacé le centre d'activité de la rue de la République à la zone de Bel Air en 2001. Il a développé la motoculture et, en dernier lieu, le quad.

Quelles sont vos activités ? Essentiellement, motoculture et quad (vente et réparation).

Quelles sont celles que vous développerez dans l’extension du magasin en cours de réalisation ? Le nouveau magasin sera inauguré autour du 15 mars. On y trouvera un peu plus d'accessoires pour les  quads, mais aussi des produits pour le jardinage et des vêtements de travail.

Quels sont les atouts d’une implantation à Lacaune pour vos activités ? 
Proximité pour les réparations. Le côté rural crée un climat de convivialité.

Plus généralement quels sont pour  vous les atouts de notre région ?
Trois éléments :
- la fidélité de la clientèle 
- l'esprit montagne
- la proximité de la nature. 

 L'IMPRIMERIE PÉRIÉ 

HISTORIQUE
Créée en 1980 par Henri et Bernard PÉRIÉ, sous la forme d’une SARL au capital de 50 000 F par l’achat d’un fonds de commerce artisanal, adjoint à un commerce de détail (librairie, papeterie), l’entreprise se développe dans des locaux exigus en centre ville.
1990  L’activité d’imprimerie se déplace à la zone artisanale de Bel-Air, dans un nouvel atelier clair et spacieux. Seul un niveau du bâtiment est aménagé.
2000 Anne et David PÉRIÉ intègrent l’entreprise. Anne PÉRIÉ est titulaire d’un BTS Industrie Graphique. Les locaux utilisés depuis 1990 sont trop étroits pour l’activité d’imprimerie à plat et nécessitent une extension. Le niveau 1 est agrandi d’une zone de stockage pour le papier et d’une aire de chargement-déchargement couverte. Le niveau 0 est aménagé pour recevoir une nouvelle activité d’impression flexographique.
2005 Création du studio de communication Atout Graphique. 
2009 Certification   Imprim’vert
2011 La SARL devient une SAS au capital de 80 000 €. La même année, une nouvelle presse Ryoby 4 couleurs avec vernis acrylique en ligne remplace l’ancienne presse.
        Ce nouveau matériel permet à l’imprimerie d’être plus compétitive sur le marché de l’étiquette et de l’étui.
2012 Afin d’être le plus autonome possible, l’achat du CTP mixte Kodak permet la fabrication des clichés polymères en interne.
2014 Mise en place d’une démarche qualité. L’achat d’une presse numérique Epson et d’une découpe laser permet de se lancer dans le marché de l’étiquette en bobine en petite série
2016 Remplacement de la presse flexo par une Gallus équipée pour faire de la dorure à froid, de l’impression sur la colle, et des étiquettes livrets (étiquettes 2 feuillets) ce qui ouvre de nouveaux marchés pour l’étiquette en bobine.
2017 L’arrivée d’une nouvelle découpe KAMA permet d’étoffer l’offre de l’imprimerie à savoir, elle peut proposer désormais de la dorure et du gaufrage sur les étiquettes papier et surtout sur les petits boîtages.
2019 Une nouvelle plieuse plus performante que la précédente, ouvre le marché du pli pharmaceutique.  Et l’acquisition d’une pelliculeuse permet de compléter l’offre au niveau des petits boîtages notamment. 
ACTIVITÉ
A plat >L’activité historique de l’imprimerie est l’impression à plat.
        Internet ayant pris une grande part dans la communication, l’impression de brochures, (têtes de lettre, enveloppes, chemises, etc.) pour les administrations, offices de tourisme, entreprises… est en recul ces dernières années. Les étiquettes «sèches» pour l’agro-alimentaire (jambon, fromages etc.) et surtout les petits boîtages (étuis cosmétique, groupeur yaourt, groupeur bière…) sont des secteurs dans lesquels l’imprimerie tend à se spécialiser.
En bobine > L’imprimerie travaille pour l’étiquette en bobine avec des laboratoires pharmaceutiques, cosmétiques et vétérinaires des industries chimiques et agro-alimentaires.
         Le marché des petits tirages est en plein essor.
LE NUMÉRIQUE
Nous travaillons presque exclusivement par mail :  prise de commande, remise et validation des Bons à tirer.
Nous n’avons pas de site marchand, les produits que nous proposons (notamment les étiquettes et les étuis) étant techniques, nous privilégions le dialogue avec le client plutôt qu’un simple dépôt de fichier sur un site impersonnel.
L’ENVIRONNEMENT 
L’imprimerie a le label  Imprim’vert depuis 2009.
Tous les déchets : papiers, synthétiques, chimiques sont retraités.
Nous utilisons de plus en plus des papiers PEFC issus de la culture raisonnée (chaque arbre coupé est replanté).
LES ATOUTS D’ÊTRE À LACAUNE
Le fait d’être à Lacaune nous a permis de sentir l’évolution du marché de l’étiquetage agro-alimentaire.
A savoir il y a une trentaine d’année toutes les étiquettes de l’agro-alimentaire étaient en papier, mais avec l’apparition des chaînes de tranchage et d’emballage automatiques, la demande d’étiquettes adhésives en bobine devenait de plus en plus importante.
La forte concentration de charcuteries et la perspective de perdre le marché de l’étiquette localement, nous a permis de prendre le risque d’investir dans une presse flexo pour l’impression de ces étiquettes en bobine (en 2000).
Cet investissement nous a permis de moins souffrir du marasme que l’imprimerie de labeur, connaît depuis quelques années grâce à ces deux secteurs d’activités bien distincts.
Notre clientèle est répartie sur une trentaine de départements du Morbihan à la Haute-Saône et du Nord à la Corse. Sachant que l’Occitanie représente plus de 85% de notre Chiffre d’Affaires.

 LA RAGT 

Jérôme Bousquet, vous dirigez à Lacaune le magasin de la RAGT ?
    Je suis responsable du magasin de Lacaune depuis 2001.

Pouvez-vous nous présenter brièvement cette entreprise ?
    C’est aujourd’hui une entreprise centenaire où le siège social est à Rodez , elle a été créée en 1919 par 2 agriculteurs aveyronnais .
Au départ sous forme de coopérative et depuis 1944, nous sommes en société anonyme.
En 1973, notre entreprise s’est lancée sur le marché des semences et de la recherche qui fait d’elle aujourd’hui une référence européenne, même mondiale.
Et depuis une vingtaine d’années, nous avons ouvert 29 magasins (Aveyron, Tarn, Lozère et Tarn-et-Garonne) pour avoir un pied à terre proche de nos agriculteurs mais nous sommes aussi ouverts au grand public car nous proposons des produits du terroir, de l’alimentation pour nos animaux de compagnie,  des vêtements, des produit de jardinage et de la motoculture.

Quelles sont ses activités en direction du monde agricole ?
    Notre principal objectif est d’écouter puis conseiller nos agriculteurs pour être plus performants dans leur productions (animale ou végétale) .
Pour cela, nous avons des commerciaux spécialisés dans les deux productions qui sont sur le terrain pour promouvoir tous nos progrès techniques qui peuvent s’adapter à chacun d’eux.
Dans tous nos magasins aussi nous avons une personne dédiée aux agriculteurs pour faire le relais du terrain.
Au siège, nous avons une activité de conseil qui peut aider les agriculteurs pour monter des dossiers (pour les mises aux normes de bâtiments, pour faire des plans d’épandage d’effluents, des suivis d’exploitation …)

Quelles sont les activités en direction des particuliers ?
    Pour les particuliers ou plutôt le «grand public"   dans notre jargon nous avons presque tout pour eux (bricolage, jardinage, droguerie,  vêtements, chaussants, alimentation pour les animaux de compagnie et depuis peu des produits du terroir), en plus de notre conseil d’expert .

Avez-vous des projets de développement ?
    L’entreprise est toujours à l’affût de nouveaux projets.
Pour Lacaune, nous venons de déménager, il y a un peu plus d’un an et l’objectif bien sûr financier, mais surtout humain, sont réussis car nous avons embauché deux personnes, ce qui nous a permis de progresser dans un nouvel espace beaucoup plus grand, accueillant, mieux achalandé tout en gardant notre proximité avec notre clientèle  pour donner les meilleurs conseils possibles.

Quels sont les atouts d’une implantation à Lacaune pour vos activités ? 
    L’implantation à Lacaune s’est faite il y a déjà une soixantaine d’années et ce fut une très bonne idée car nous avons un monde agricole fort, important, dynamique et nous estimons avoir notre place à côté d’eux.
Nous avons aussi une zone importante de chalandise pour le magasin et c’est pour cela que nous venons de déménager.
 
Plus généralement quels sont selon vous les atouts de notre région?
    Pour moi, notre isolement fait notre force, nous n'avons besoin de personnes de l’extérieur (sauf la clientèle) pour faire avancer notre économie locale car nous savons nous serrer les coudes dès que l’on en a besoin.
En plus de cela nous avons un paysage magnifique, "bien entretenu", qui permet de nous faire connaître grâce à nos lacs, et à nos montagnes qui permettent de belles randonnées.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES LACAUNAIS DÉCLARÉS JUSTES PARMI LES NATIONS

Suite à l'article de Jacques Fijalkow sur les Juifs assignés à résidence à Lacaune, des lecteurs nous ont interrogés pour savoir quels étaient les Lacaunais déclarés Justes parmi les nations.
Dominique Calas dans un article publié dans les cahiers de Rieumontagné a écrit : "
Le 26 août 1942, dans notre petite ville, les GMR (Groupes Mobiles de Réserve) de la police de Vich,y aidés par des gendarmes raflent 90 juifs, dont 22 enfants. Ils sont emmenés au camp de Saint-Sulpice (Tarn), puis à Drancy avant d'être déportés sans retour vers Auschwitz par les convois n° 30, 31 et 33 des 9, 11 et 16 septembre 1942.Le 26 août 1942, dans notre petite ville, les GMR (Groupes mobiles de réserve) de la police de Vichy aidé
Une deuxième rafle le 20 février 1943 entraîne la déportation de 29 hommes. Ils sont conduits au camp de Gurs, puis envoyés à Drancy avant d'être déportés par les convois n° 50 et 51 des 4 et 6 mars 1943 vers Maidanek. Aucune personne n’est revenue de ces deux rafles.
Face à la violence de ces arrestations, des Lacaunais décident de venir en aide aux Juifs.
Pour notre commune, 9 personnes à ce jour ont obtenu le titre de Justes : Albertine et Raoul Bonnafous, Fernande et Raoul DurantdRiols, Louise Fourgassié, Marcelle et Roger Maraval, Marie-Louise Menou et Paul Sers."


Sur ce sujet, Jacques Fijalkow vous invite aussi à aller voir le site :

L'ENFANT SAUVAGE 

Un enfant sauvage vivait pendant la Révolution dans les bois attenants à Lacaune. Capturé pour la dernière fois dans l’Aveyron, il a été amené à Paris où il avait suscité une grande curiosité à l’époque. En effet, Jean-Jacques Rousseau avait développé l’idée selon laquelle l’homme était bon naturellement et que c’est la société qui avait une mauvaise influence.
Un film de Truffaut a été consacré à cette affaire en 1969.
La commune de Lacaune a fait une campagne de communication sur l’Enfant sauvage et c’est le jeune David Zérouali, qui a posé pour une photo, il y a une quinzaine d'années.
Nous allons le retrouver aujourd'hui, jeune acteur d'avenir de notre montagne.

DAVID ZÉROUALI EST AUJOURD'HUI NOTRE INVITÉ AMI 

David Zérouali, racontez-nous votre début professionnel dans l’entreprise familiale, la Charcuterie de Millas ?
Mes parents se sont lancés en 1995, année de ma naissance. En effet, je suis né en 1995, soit la même année que la création de l'entreprise familiale. 
On a grandi ensemble et depuis un an et demi, j'ai décidé de m'y investir professionnellement.
Notre entreprise est à taille humaine et cela est une chance pour moi car je peux toucher à "tout". Je m'enrichis des compétences de chacun des membres de l'équipe, ce qui facilite mon apprentissage.
De plus, mes parents nous font confiance (à mes frères et à moi) et nous ont toujours laissé une forme d’autonomie. Le bar à charcuterie en est un exemple.  

Comment un jeune, comme vous, voit l’avenir du métier ?
Le métier de charcutier a encore de beaux jours devant lui, à condition de répondre aux attentes des consommateurs. Celles-ci changent et évoluent rapidement. C'est pourquoi, il est important de se remettre en question, d'être transparent à la fois dans l'approvisionnement des matières premières et dans les processus de fabrication des produits. Les consommateurs ont besoin de transparence. Mes parents ont été précurseurs en créant l'Apalhat en 1999 qui est une filière locale créée avec 3 éleveurs du Tarn et de l'Aveyron. Cette filière est basée sur un cahier des charges strict en qualité (pas d'antibiotiques, des porcs élevés sur la paille, des conditions de transport pour éviter le stress, etc.). Aujourd'hui, j'ai la volonté de faire perdurer et évoluer ce qui a été entrepris. 

Quels sont les atouts de notre région ?
1 L’économie, avec l’agriculture, les différentes sources ( Mont Roucous, La Salvetat et la Fontaine de la Reine ), le bois et bien sûr le COCHON.
2 La beauté de notre région.
3 Et avec des gens qui l’aiment !

Quel est le dernier projet de l’entreprise ?
Il y en a plusieurs, mais à court terme, l’ouverture d’un magasin à Lacaune, pays de la charcuterie. Elle aura lieu, en centre ville, à la fin du printemps.
En parallèle, nous avons pour projet d'agrandir notre atelier de fabrication à Moulin-Mage pour travailler plus confortablement.

Pour commander de la charcuterie : www.charcuterie-millas.fr
En ces temps de complication pour s'approvisionner, profitez-en !
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https://gazettelacaune.fr/

Les manifestations à venir
Pour les manifestations au niveau de la communauté de communes voir le site :
www.tourisme-montsetlacsenhautlanguedoc.fr

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Robert Pistre

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