mercredi 11 mars 2020

Le printemps arrive, c’est le moment de lutter contre les taupes. Une forte présence cette année

 

Aurélien LEGRAND – Farago Creuse – www.faragocreuse.fr / Dr Didier GUERIN – GDS Creuse – www.gdscreuse.fr

Détaupisation => En zone herbagère, la taupe représente un enjeu économique et sanitaire demandant une approche spécifique. Le début du printemps est stratégique pour intervenir, notamment cette année avec une forte présence observée.

CONTRÔLER LES TAUPES, UN « RÉEL FACTEUR DE RENTABILITÉ » NOUS INDIQUENT LAËTITIA PATEYRON ET MICKAËL PENARD, AGRICULTEURS À MOURIOUX

Le printemps arrive, c’est le moment de lutter contre les taupes. Une forte présence cette année
Laëtitia PATERON et Mickaël PENARD, membres du GAEC D’ENTREIGNAT à Mourioux, nous font part de leur retour sur le suivi annuel de la présence de taupes sur les 300 ha de leur exploitation.
Du fait du suivi régulier, un coût du traitement à l’hectare qui diminue d’année en année avec, en parallèle, des fourrages de meilleure qualité
Un suivi annuel avec des interventions chaque année permet de réduire le temps passé et la quantité de produit utilisé et, ainsi, de diminuer significativement les coûts liés à cette lutte comme nous l’indiquent Laëtitia PATEYRON et Mickaël PENARD : « Depuis que nous réalisons des traitements réguliers avec le technicien de Farago Creuse, la population de taupes a nettement diminué. Nous utilisons moins de produit et nous passons moins de temps lors de l’intervention. Le coût du traitement à l’hectare diminue d’année en année. En parallèle, nous récoltons des fourrages de meilleure qualité et l’usure du matériel de fauche est moins importante. Le traitement des taupes est devenu incontournable et est un réel facteur de rentabilité ».
« Si nous devions intervenir seuls, les interventions ne se feraient pas par manque de temps »
La prestation d’un technicien spécialisé permet une meilleure organisation du chantier comme nous l’indiquent les agriculteurs rencontrés : « Lorsque le technicien de Farago Creuse vient pour les taupes, nous bloquons notre journée et nous suivons les différentes parcelles chaque année, ce qui nous permet d’avoir des résultats sur l’ensemble de la propriété. Si nous devions intervenir seuls, les interventions ne se feraient pas par manque de temps ».
Les conseils de Morgan DUFROIS, technicien de Farago Creuse du secteur sud-ouest Creuse
Avec un chantier prévu à l’avance (prise de rendez-vous suffisamment tôt), sa préparation (passage de la herse de prairie une semaine avant) à la bonne période de l’année (automne ou printemps) avec un sol humide, les conditions sont réunies pour un maximum d’efficacité. Ce sont notamment ces conseils qui sont suivis par le GAEC D’ENTREIGNAT.
La gestion rationnelle des exploitations implique de prendre en compte tous les facteurs pouvant entraîner des atteintes, en quantité et qualité des fourrages. En zone herbagère comme la nôtre, les dégâts dus aux taupes constituent une composante essentielle.

Le début du printemps, une phase stratégique d’action

La biologie de la taupe, la météorologie et la végétation font que le début du printemps constitue une période stratégique d’action. Réaliser les interventions avant la pousse de l’herbe permet de faciliter le traitement. Effectuer un suivi annuel aide à la maîtrise des populations et permet une prévention de l’infestation par les campagnols terrestres, ceux-ci empruntant au départ les galeries des taupes.

Des impacts économiques et sanitaires importants

La taupe suit ses proies constituées à 90 % de vers de terre. Au printemps, l’augmentation de ses besoins (période de reproduction) et la présence en surface des lombrics (période humide) font que les galeries de chasse vont être plus nombreuses et peu profondes, d’où une prolifération des taupinières. Chacune faisant de 30 à 50 cm de diamètre, multiplié par le nombre, la perte en herbe devient conséquente. Le préjudice peut aller de 5 à 30 % de la surface, voire 50 % (certains enclos à moutons). Les récoltes de foin et d’ensilage sont de moins bonne qualité, la présence de terre entraînant des moisissures et la présence de butyriques avec des conséquences sanitaires. Les dégâts matériels peuvent être importants (usure des outils de récolte des fourrages, bris de glace…). La perte totale due aux taupes peut atteindre 50 €/ha sur une exploitation.

Farago Creuse avec son équipe qualifiée et expérimentée à votre disposition

Farago Creuse, structure agréée et certifiée, dispose de 8 techniciens certifiés pour intervenir. En agriculture, la lutte est réalisée sur de grandes surfaces avec des taux d’infestation variables. Pour des coûts maîtrisés, Farago Creuse vous propose un système collaboratif avec l’intervention possible d’autres personnes placées sous la responsabilité du technicien. Le passage de la herse de prairie, une semaine avant l’intervention, permet de distinguer les taupinières fraiches et, ainsi, d’accroître les résultats et de limiter les frais.

En cas d’infestation par les taupes, n’attendez-pas, contactez-nous

La lutte contre les taupes fait partie de la gestion des surfaces fourragères dans une exploitation. Des solutions fiables et rapides existent. L’utilisation du gaz PH3 a montré son efficacité. Pour être efficiente, une action importante est nécessaire au départ et demande un suivi annuel régulier. Comme pour toute action de prévention, le résultat sera renforcé par une implication collective des éleveurs d’une zone. Vu l’impact sanitaire défavorable que peut représenter la taupe, GDS Creuse s’investit dans cette mission via sa filiale de services Farago Creuse. Comme pour les autres secteurs, elle met à votre disposition les produits (pièges, PH3 pour les structures agréées) ou le service (intervention d’un technicien : piégeage ou utilisation du PH3). Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter et venez nous rencontrer lors de notre journée « portes ouvertes » ce 14 mars.
Le printemps arrive, c’est le moment de lutter contre les taupes. Une forte présence cette année

Les méthodes de lutte contre les taupes

Pour une lutte efficace, oublions les méthodes basées sur la strychnine interdite ou sur d’anciennes et fausses croyances comme l’hémophilie de la taupe. Investissons dans des systèmes efficaces, agréés et reconnus.

Le piégeage, une méthode ancienne, toujours d’actualité

Réalisée grâce à des pièges pince, des tubes ou autres pièges, cette technique est employée depuis longtemps. Elle impose une connaissance du « terrain » pour un placement adéquat des pièges et une disponibilité de temps pour la pose et le suivi. Le piégeage demande au moins un relevé quotidien et un changement d’emplacement si la taupe a repéré le poste de piégeage.

Le phosphure d’hydrogène (PH3) : une solution fiable et rapide

La dernière, la plus récente et la plus réalisable sur une grande surface est l’utilisation d’un gaz, le PH3. La méthode consiste à introduire dans les galeries des générateurs de gaz sous forme de pastilles qui, réagissant avec l’humidité du sol, forment des bouchons de PH3 allant jusqu’à 1 mètre. Quand la taupe passe dans ces bouchons, elle s’asphyxie et meurt. L’efficacité est de l’ordre de 80 à 90 %. Malgré sa présence à l’état naturel, mais sans risque car à concentration faible, le gaz PH3 est très toxique et par conséquent son utilisation est réglementée. Seuls les applicateurs certifiés et les entreprises agréées peuvent utiliser ces spécialités.

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