La crise sanitaire, économique et financière, dans laquelle le monde a basculé avec la pandémie de coronavirus, pousse à une remise en question de notre fonctionnement mondial.
Emmanuel Macron l’a d’ailleurs évoqué lors de son allocution aux français jeudi 12 mars : « Il nous faudra interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour ».
Ces failles, quelles sont-elles ? « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie à d’autres, est une folie, a dit le chef de l’Etat. Nous devons en reprendre le contrôle ». Et de faire savoir qu’il assumerait des « décisions de rupture en ce sens », dans les prochaines semaines et les prochains mois.
A l’aune de cette crise, la notion de souveraineté alimentaire refait donc surface, et avec elle la relocalisation de certaines productions, agricoles ou industrielles, dans les territoires français. Aussi, après avoir entraîné des fermetures de frontières, des restrictions de déplacements et la chute des cours mondiaux des matières premières agricoles, ce coronavirus pourrait avoir un effet positif : celui de redynamiser les circuits locaux de commercialisation.
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