"Cela, pour tenir compte du manque de main-d’œuvre, dans les laiteries et dans les fermes, et de la chute brutale des commandes de la restauration hors foyer", explique la Confédération générale de roquefort.
Ainsi, l’assouplissement du cahier des charges intervient sur trois critères.
Primo, Il rend possible, en cas de manque de main-d’œuvre, la pratique d’une seule traite quotidienne des brebis contre deux traites quotidiennes obligatoires en
temps normal.
Deuzio, Il rallonge le délai d’emprésurage du lait collecté à la ferme, après la traite la plus ancienne, de 48h à 72h.
Tertio, il autorise le stockage, dans les installations frigorifiques de Roquefort-sur-
Soulzon, de produits fromagers, autres que du Roquefort, en excluant les fromages à pâte persillée.
Ces aménagements sont rétroactifs et temporaires, du 17 mars 2020 jusqu’à 15 jours après la levée des mesures de lutte contre la propagation du covid-19 (ou jusqu’à 3 mois après, pour le stockage d’autres fromages).
Pour mémoire, la production de roquefort avoisine les 16 000 tonnes et concerne près de 1700 exploitations, la filière faisant vivre près de 5000 personnes.
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