Recensement des chiens de protection, suivi génétique strict, rationalisation des accouplements et mise en place d’un protocole unique de test de comportement, qui devra être systématisé avant la montée en estive, sont les principaux axes de la proposition du groupe de travail parlementaire pour structurer la filière du chien de protection.
Le recensement exhaustif des chiens de protection actuellement au travail est une des priorités pour structurer la filière, selon les députées Pascale Boyer (LREM) et Bénédicte Taurine (LFI), rapporteures du groupe de travail sur les chiens de troupeau à l’Assemblée nationale.
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L’augmentation du nombre de loups a favorisé le développement de la mise en place des moyens de protection, dont les chiens de protection font partie avec le gardiennage et les parcs électrifiés.
En 2019, 4 231 chiens avaient fait l’objet d’une aide pour l’entretien et/ou l’achat, soit près de 600 de plus qu’en 2018. Il est probable que le nombre réel des chiens au travail soit plus important.
Ces chiens sont source de nombreux ennuis pour les éleveurs. Ces derniers se retrouvent pris entre deux feux. D’un côté, l’État incite leur mise en place tandis que les riverains et de nombreux usagers de la montagne demandent leur réduction, voire leur suppression.
Un suivi génétique strict
Les députées préconisent un suivi génétique strict des chiens au travail et unerationalisation des accouplements afin de sélectionner pour la reproduction les chiens les plus aptes à la protection. « Sans se cantonner nécessairement à l’utilisation d’une seule race », précisent-elles.
Les rapporteures estiment qu’une filière implique suivi et réforme, c’est pourquoi les deux députées recommandent la mise en place de tests de comportement suivant un protocole unique qui devra être systématisé pour les chiens faisant l’objet de financement public avant leur première montée en alpages ou estives (entre dix-huit mois et deux ans).
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