ERCHE ET SYSTEME SPECIFIQUE
BIO
PRESSE MARS 2020
PRESSE MARS 2020
Fonctionnement d’ABioDoc en période de confinement (voir p. 2)
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Chères lectrices, chers lecteurs,
Tout d’abord, nous espérons que vous allez bien, ainsi que vos proches, et nous vous souhaitons une bonne santé.En cette période de confinement, toute l’équipe d’ABioDoc poursuit ses activités en télétravail. Nous sommes heureux de vous fournir aujourd’hui le Biopresse du mois de mars. Néanmoins, quelques ajustements ont eu lieu :
1 - L’impression n’étant pas possible, seule la version pdf sera diffusée pour le moment ;
Tout d’abord, nous espérons que vous allez bien, ainsi que vos proches, et nous vous souhaitons une bonne santé.En cette période de confinement, toute l’équipe d’ABioDoc poursuit ses activités en télétravail. Nous sommes heureux de vous fournir aujourd’hui le Biopresse du mois de mars. Néanmoins, quelques ajustements ont eu lieu :
1 - L’impression n’étant pas possible, seule la version pdf sera diffusée pour le moment ;
2 - Les demandes de photocopies sont suspendues ; 3 - Concernant l’agenda, les dates du mois d’avril ont été supprimées et, pour les dates suivantes, nous vous invitons à vérifier le maintien ou non des différents évènements.
Nous vous donnons rendez-vous dans un mois pour le Biopresse d’avril, si toute l’équipe continue à bien se porter.
Bien cordialement, L’équipe d’ABioDoc
AGENDA (SUITE)
Les 8 et 9 juillet 2020, à Montagne (33)
Rendez-Vous Tech&Bio Viticulture
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Les 8 et 9 juillet 2020, à Valence (26)
B.I.O.N’DAYS 2020
https://www.biondays.com/
Les 9 et 10 septembre 2020, à Villers-Pater (70)
Rendez-Vous Tech&Bio Élevage
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Du 18 au 20 septembre 2020, à Cholet (49)
Salon NATURA
https://salon-natura.com
Du 21 au 27 septembre 2020, à Rennes (35)
Organic World Congress 2020 (Congrès Mondial Bio 2020)
https://owc.ifoam.bio/2020
Les 21 et 22 septembre 2020, à Lyon (69)
Salon NATEXPO
https://natexpo.com
Les 22 et 23 septembre 2020, à Retiers (35)
Salon La Terre est Notre Métier
https://www.salonbio.fr/
Les 13,14 et 15 octobre 2020, à Avignon (84)
Rendez-Vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Le 14 octobre 2020, à Paris, Rennes ou Bordeaux (à définir en fonction des participants)Formation ITAB : « L’alimentation des volailles en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Du 26 au 29 novembre 2020, à Madrid (Espagne)
Salon BioCultura
https://www.biocultura.org/
Pour plus de dates d’évènements bio :
www.abiodoc.com
Nous vous donnons rendez-vous dans un mois pour le Biopresse d’avril, si toute l’équipe continue à bien se porter.
Bien cordialement, L’équipe d’ABioDoc
AGENDA (SUITE)
Les 8 et 9 juillet 2020, à Montagne (33)
Rendez-Vous Tech&Bio Viticulture
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Les 8 et 9 juillet 2020, à Valence (26)
B.I.O.N’DAYS 2020
https://www.biondays.com/
Les 9 et 10 septembre 2020, à Villers-Pater (70)
Rendez-Vous Tech&Bio Élevage
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Du 18 au 20 septembre 2020, à Cholet (49)
Salon NATURA
https://salon-natura.com
Du 21 au 27 septembre 2020, à Rennes (35)
Organic World Congress 2020 (Congrès Mondial Bio 2020)
https://owc.ifoam.bio/2020
Les 21 et 22 septembre 2020, à Lyon (69)
Salon NATEXPO
https://natexpo.com
Les 22 et 23 septembre 2020, à Retiers (35)
Salon La Terre est Notre Métier
https://www.salonbio.fr/
Les 13,14 et 15 octobre 2020, à Avignon (84)
Rendez-Vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Le 14 octobre 2020, à Paris, Rennes ou Bordeaux (à définir en fonction des participants)Formation ITAB : « L’alimentation des volailles en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Du 26 au 29 novembre 2020, à Madrid (Espagne)
Salon BioCultura
https://www.biocultura.org/
Pour plus de dates d’évènements bio :
www.abiodoc.com
AGENDA
Le 5 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir)
Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « Produire du porc biologique »http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Le 6 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir)
Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « L’alimentation du porc en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Du 7 au 10 mai 2020, à Barcelone (Espagne
Salon BioCultura
https://www.biocultura.org/
Le 11 mai 2020, à Paris (75)
Colloque de restitution du projet TransAE (Transformations du Travail et Transitions vers l’Agro-Écologie) http://www.agriculture-durable.org/lagriculture- durable/transformations-du-travail-et-transition-vers-lagro- ecologie-chez-les-eleveurs-de-ruminants/
Du 15 au 17 mai 2020, à Nice (06)
Salon Bionazur
https://www.bionazur.com/
Les 27 et 28 mai 2020, à Poussay (88)
Salon de l'herbe et des fourrages
https://www.salonherbe.com/
Du 3 au 4 juin 2020, à Madrid (Espagne)
Organic Food Iberia
https://www.organicfoodiberia.com/
Le 9 juin 2020, à Paris (75)
Formation ITAB : « Santé des ruminants : observer et prévenir grâce à l’outil Panse Bêtes » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Le 11 juin 2020, à Paris (75)
Séminaire Mobilisation Collective pour le Développement Rural TERREAU : « Transmission, résilience et transition : Études croisées sur les transmissions en agriculture » https://www.reseaurural.fr/centre-de- ressources/evenements/transmission-resilience-et-transition- etudes-croisees-sur-les
Le 16 juin 2020, à Poitiers (86)
Colloque de restitution du projet Casdar Résilait
http://www.itab.asso.fr/programmes/resilait.php
Le 17 juin 2020, à Montauban (82)
Rendez-Vous Tech&Bio Arboriculture
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
Le 5 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir)
Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « Produire du porc biologique »http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Le 6 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir)
Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « L’alimentation du porc en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Du 7 au 10 mai 2020, à Barcelone (Espagne
Salon BioCultura
https://www.biocultura.org/
Le 11 mai 2020, à Paris (75)
Colloque de restitution du projet TransAE (Transformations du Travail et Transitions vers l’Agro-Écologie) http://www.agriculture-durable.org/lagriculture- durable/transformations-du-travail-et-transition-vers-lagro- ecologie-chez-les-eleveurs-de-ruminants/
Du 15 au 17 mai 2020, à Nice (06)
Salon Bionazur
https://www.bionazur.com/
Les 27 et 28 mai 2020, à Poussay (88)
Salon de l'herbe et des fourrages
https://www.salonherbe.com/
Du 3 au 4 juin 2020, à Madrid (Espagne)
Organic Food Iberia
https://www.organicfoodiberia.com/
Le 9 juin 2020, à Paris (75)
Formation ITAB : « Santé des ruminants : observer et prévenir grâce à l’outil Panse Bêtes » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php
Le 11 juin 2020, à Paris (75)
Séminaire Mobilisation Collective pour le Développement Rural TERREAU : « Transmission, résilience et transition : Études croisées sur les transmissions en agriculture » https://www.reseaurural.fr/centre-de- ressources/evenements/transmission-resilience-et-transition- etudes-croisees-sur-les
Le 16 juin 2020, à Poitiers (86)
Colloque de restitution du projet Casdar Résilait
http://www.itab.asso.fr/programmes/resilait.php
Le 17 juin 2020, à Montauban (82)
Rendez-Vous Tech&Bio Arboriculture
https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous
ISSN 1698-8399 – le numéro 10 €
SOMMAIRE
Productions animales ............................................ 4
Elevage .................................................................... 4
Productions végétales ......................................... 15
Arboriculture ........................................................... 15 Contrôle des adventices ......................................... 16 Fertilisation ............................................................. 18 Grandes cultures .................................................... 19 Jardinage ................................................................ 21 Maraîchage ............................................................. 25 Petits fruits ............................................................. 28 Plantes aromatiques et médicinales ....................... 28 Protection phytosanitaire ........................................ 29 Sol .......................................................................... 30 Viticulture ................................................................ 30
Marché ................................................................... 34
Filière ...................................................................... 34 Qualité .................................................................... 39 Statistiques ............................................................. 40
Ecologie et ruralité ............................................... 42
Agriculture-environnement ...................................... 42 Développement rural .............................................. 44 Energie ................................................................... 49
Vie professionnelle ............................................... 50
Généralités ............................................................. 50 Economie ................................................................ 50 Conversion ............................................................. 51 Formation ............................................................... 52 Politique agricole .................................................... 53 Réglementation ...................................................... 54
Recherche et système spécifique ....................... 55
Recherche .............................................................. 55 Biotechnologies ...................................................... 57
BREVES ABIODOC ............................................... 58
Bulletin d'abonnement ............................................ 65 Tarifs du service documentaire ............................... 65 Bon de commande ................................................. 66 Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 67
DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup
RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc
RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Anna CARRAUD
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Aurélie BELLEIL, Héloïse BUGAUT, Anna CARRAUD, Esméralda RIBEIRO, Agnès ROUSSEL, Myriam VALLAS, Sophie VALLEIX
Elevage .................................................................... 4
Productions végétales ......................................... 15
Arboriculture ........................................................... 15 Contrôle des adventices ......................................... 16 Fertilisation ............................................................. 18 Grandes cultures .................................................... 19 Jardinage ................................................................ 21 Maraîchage ............................................................. 25 Petits fruits ............................................................. 28 Plantes aromatiques et médicinales ....................... 28 Protection phytosanitaire ........................................ 29 Sol .......................................................................... 30 Viticulture ................................................................ 30
Marché ................................................................... 34
Filière ...................................................................... 34 Qualité .................................................................... 39 Statistiques ............................................................. 40
Ecologie et ruralité ............................................... 42
Agriculture-environnement ...................................... 42 Développement rural .............................................. 44 Energie ................................................................... 49
Vie professionnelle ............................................... 50
Généralités ............................................................. 50 Economie ................................................................ 50 Conversion ............................................................. 51 Formation ............................................................... 52 Politique agricole .................................................... 53 Réglementation ...................................................... 54
Recherche et système spécifique ....................... 55
Recherche .............................................................. 55 Biotechnologies ...................................................... 57
BREVES ABIODOC ............................................... 58
Bulletin d'abonnement ............................................ 65 Tarifs du service documentaire ............................... 65 Bon de commande ................................................. 66 Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 67
DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup
RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc
RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Anna CARRAUD
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Aurélie BELLEIL, Héloïse BUGAUT, Anna CARRAUD, Esméralda RIBEIRO, Agnès ROUSSEL, Myriam VALLAS, Sophie VALLEIX
Revue éditée et imprimée par ABioDoc Centre National de Ressources
en Agriculture Biologique,
avec le soutien du ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation,
de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires,
de la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes
VetAgro Sup
Campus agronomique de Clermont
89, Avenue de l’Europe
BP 35 - 63370 LEMPDES (France)
Tél : 04.73.98.13.99 - Fax : 04.73.98.13.98
abiodoc@educagri.fr - www.abiodoc.com
Suivez-nous sur https://fr-fr.facebook.com/biopresse Suivez ABioDoc sur https://twitter.com/ABioDoc
en Agriculture Biologique,
avec le soutien du ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation,
de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires,
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Biopresse 264 - Mars 2020
PRODUCTIONS ANIMALES
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PRODUCTIONS ANIMALES
ÉLEVAGE
Les plantes : que peuvent-elles apporter aux animaux ? UZUREAU Anne Depuis 2018, la CAB (Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire) participe à un PEI (Partenariat Européen pour l’Innovation) sur la santé animale. L’objectif de ce projet est de mesurer l’efficacité de certaines pratiques alternatives, et d’impliquer des éleveurs, des techniciens et des vétérinaires dans cette démarche. Il se décline en plusieurs volets et la CAB est responsable de l’un d’eux, intitulé « Plantes à effet « santé » en parcours et affouragement ». Plusieurs essais vont être menés dans le cadre de ce volet. Ils vont porter sur deux types de production : la volaille type label et bio, et les agneaux bio. Concernant les ovins, les tests vont porter sur le pâturage des agneaux dans des parcelles contenant des espèces riches en tanins condensés (lotier, chicorée, plantain, mélisse, fenugrec, souci officinal, carvi). En volaille, le protocole d’essai est en cours de détermination. http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/bulletin-cab/ Mots clés : PAYS DE LA LOIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ESSAI / ALIMENTATION DES ANIMAUX / VOLAILLE / AGNEAU / PATURAGE / PHYTOTHERAPIE / SANTE ANIMALE / PLANTE A TANINS / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / OVIN VIANDEBULLETIN CAB N° 129, 01/07/2019, 2 pages (p. 6-7) réf. 264-017
Des brebis qui pâturent en hiver chez un céréalier
CATHALA Agnès Comme ailleurs en France, des agriculteurs de Haute- Garonne, du Gers et de l'Aude ont constitué un GIEE afin de réfléchir ensemble à l'adaptation de leurs systèmes au changement climatique. Ce GIEE, nommé Agrivaleur, rassemble des éleveurs ovins et des céréaliers qui s'intéressent plus particulièrement aux complémentarités possibles entre leurs systèmes de production. Parmi eux, Tristan Delporte, éleveur en ovins viande, et Pierre Pujos, céréalier bio, ont mis en place un système de transhumance hivernale. Ainsi, de novembre à avril, le troupeau descend en plaine sur les parcelles de blé et de couverts végétaux pour les pâturer. Cela permet, à l'éleveur, ayant peu de surface, d'optimiser l'autonomie de son troupeau, et au céréalier qui cultive sans aucun intrant, d'améliorer la fertilité des sols et de valoriser les zones difficilement mécanisables. Côté cultures, les pertes en blé liées au déprimage n'ont été que de 8 %, et les couverts estivaux ont été très satisfaisants. Côté troupeau, une étude sur la qualité nutritionnelle de la viande a montré des résultats très satisfaisants (bon rapport Oméga 6/Oméga 3, bonne conformation bouchère, bonnes qualités organoleptiques). Les deux agriculteurs vont poursuivre leur collaboration avec un troupeau plus important, le pâturage d'autres ressources dans le voisinage, et l'appui d'un 2ème berger. Mots clés : ELEVAGE / VALEUR NUTRITIONNELLE / QUALITE DE LA VIANDE / AUTONOMIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / TRANSHUMANCE / AGNEAU D'HERBE / RENDEMENT / AUDE / GERS / HAUTE GARONNE / RELATION ÉLEVEUR CÉRÉALIER / COMPLEMENTARITE ANIMAL CULTURE / GROUPEMENT D'INTÉRÊT ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (GIEE) / TEMOIGNAGE TRAVAUX ET INNOVATIONS N° 263, 01/12/2019, 4 pages (p. 16-19) réf. 264-041
Biopresse 264 - Mars 2020
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PRODUCTIONS ANIMALES
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Castration des porcs : Une transition délicate pour les éleveurs bio précurseurs
ROCHE Fabrice Cet article répertorie les alternatives à la castration en élevage porcin bio et évalue leur faisabilité. Il commence par rappeler pourquoi la castration est utilisée dans les élevages porcins, avant d’effectuer un point sur l’encadrement de cette pratique par le cahier des charges bio européen, ainsi que par des cahiers des charges de marques privées (Demeter, Nature et Progrès, Bio Cohérence). Des alternatives à la castration sont ensuite présentées : l’immunocastration (elle n’est pas autorisée en bio) ; l’abattage précoce des mâles entiers (cette alternative est utilisée en Irlande, au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne) ; la sélection génétique (des entreprises pionnières en sélection animale développent une technologie pour sélectionner des porcelets mâles nés naturellement castrés, mais cette méthode ne sera pas forcément déclarée) ; les semences sexées (elles ne sont pas encore disponibles sur le marché). Outre ces alternatives, certaines pratiques d’élevage peuvent permettre de diminuer les risques d’odeurs dans la viande de porc : minorer la teneur en scatoles via l’ajout d’amidon de pomme de terre dans les rations ou via le pâturage de chicorées ; permettre aux animaux de se rafraîchir sans se coucher dans leurs déjections, s’assurer que la surface par animal est suffisante en regard du risque d'odeurs. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : AGE A L'ABATTAGE / ALTERNATIVE / GENETIQUE ANIMALE / REGLEMENTATION / QUALITE ORGANOLEPTIQUE / CAHIER DES CHARGES / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PRATIQUE D'ELEVAGE / PORCIN / BIEN-ÊTRE ANIMAL / CASTRATION / CHICOREE / FRANCE / VIANDE PORCINE
Des méteils fourrages riches en matières azotées : Est-ce possible ?
BEYNET Emmeline / VEYSSET Anne-Laure Depuis deux ans, les Chambres d’agriculture de Charente-Maritime et des Deux-Sèvres effectuent des essais en plein champ afin de produire des méteils fourragers riches en MAT (Matières Azotées Totales). Pour cela, sept mélanges ont été testés. Les résultats montrent que la date de récolte est importante pour atteindre 15 % de MAT. Il faut se baser sur le stade des céréales et non sur celui des légumineuses. Les méteils fourrages ont ainsi été récoltés au stade « dernière feuille pointante de la céréale ». Il faut toutefois faire attention au stress hydrique : lors de la première récolte (le 17 avril), les céréales ont montré des signes de stress hydrique suite à la faible pluviosité hivernale, ce qui s’est traduit par une MAT plus faible que celle de la deuxième récolte (le 29 avril) qui ne souffrait plus du stress hydrique. Il aurait été préférable de décaler la récolte après la pluie. Quant aux calculs des coûts de production, ils mettent en évidence les coûts élevés des semences certifiées bio (de 132 à 212€/ha). Si le méteil est récolté à maturité, il peut servir de semence fermière l’année suivante et cela peut contribuer à faire baisser ces coûts. Le cas du GAEC de Villechaise (Charente) est détaillé en fin d’article. Il produit des méteils grains en bio depuis 30 ans pour nourrir ses bovins lait et viande. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : ITINERAIRE TECHNIQUE / SECHERESSE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COÛT / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / RECOLTE / FOURRAGE / MELANGE CEREALES PROTEAGINEUX / GRAIN / SEMENCE VEGETALE / SEMENCE DE FERME / PROTEINE / CHARENTE / CHARENTE MARITIME / DEUX SEVRES PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 2 pages (p. 25-26) réf. 264-028
PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 3 pages (p. 4-6)
réf. 264-023
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Biopresse 264 - Mars 2020
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PRODUCTIONS ANIMALES
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www.panse-betes.fr : Une application web pour l’équilibre sanitaire du troupeau
EXPERTON Catherine / MOUCHARD Thierry L’ITAB a conçu, avec l’aide de plusieurs partenaires, les « grilles Panse-Bêtes », un outil à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires, qui a pour objectif de maintenir l’équilibre sanitaire d’un troupeau (c’est-à-dire de maintenir un bon état de santé global en utilisant au minimum les intrants médicamenteux). Cet outil a été développé dans le cadre du projet Casdar Otoveil (développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques). Il a été développé pour les différentes espèces de ruminants : bovin lait, bovin viande, ovin lait, ovin viande et caprin. L’éleveur doit tout d’abord renseigner sept à huit chapitres (regard global sur le troupeau, reproduction, maladies métaboliques, santé des jeunes, mamelle et allaitement, parasitisme, boiteries...). La méthode des grilles Panse-Bêtes s’effectue ensuite en trois étapes : 1 – Identifier les indicateurs critiques ; 2 – Rechercher les causes ; 3 – Établir un plan d’action. Cette dernière étape s’effectue avec l’aide d’un conseiller élevage ou d’un vétérinaire. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : OUTIL D'AIDE A LA DECISION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RUMINANT / SANTE ANIMALE / FRANCE / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / OVIN VIANDE / OVIN LAIT / CAPRIN / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 2 pages (p. 27-28) réf. 264-029
Santé des ruminants : L’acupuncture en développement
ANDREAU Marion Pour gérer la santé de leur troupeau, les éleveurs sont à la recherche de solutions alternatives, telles que l’acupuncture. Cette médecine chinoise est pratiquée depuis plus de 3 000 ans mais en France, cela ne fait que quelques années qu’elle est vulgarisée auprès des éleveurs. Cet article commence par expliquer les principes de l’acupuncture (approche globale de l’organisme, énergie, points d’acupuncture...), avant de présenter son utilisation sur les ruminants. La plupart du temps, le soin commence par une stimulation de l’immunité grâce à trois points : rate, foie, rein (triangle de l’immunité). Sur les petits troupeaux, cette stimulation peut être réalisée en prévention, à intervalles réguliers, sur tous les animaux. Pour les grands troupeaux, il faut fonctionner par lots, en réalisant le triangle de l’immunité sur un animal par lot (ex : une chèvre sur 50), le stimulus se diffusera ensuite dans le troupeau. L’acupuncture peut aussi soigner des troubles de différents ordres : respiratoires, fertilité, boiteries, mise-bas, réanimation de nouveaux- nés, déclenchement de la succion. Les éleveurs formés peuvent réaliser des interventions eux-mêmes. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : PRINCIPE / ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RUMINANT / MEDECINE ALTERNATIVE / ACUPUNCTURE / SANTE ANIMALE / FRANCE / BOVIN / OVIN / CAPRIN PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 2 pages (p. 29-30) réf. 264-030
Biopresse 264 - Mars 2020
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PRODUCTIONS ANIMALES
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Zone à fouir et prairie, ça marche !
JENNI Anna Depuis le 22 avril 2019, un nouveau type de bâtiment d’élevage, destiné à l’engraissement des porcs, est testé en Suisse (ferme de Brügghof). Il a été conçu afin de permettre à dix groupes de porcs à l’engraissement d’accéder successivement à une prairie ou à une « place de jeux ». Pour cela, ce bâtiment high-tech fait appel à de nombreuses nouvelles technologies (capteurs, caméras...). Chaque groupe à l'engraissement a sa zone de repos, c’est-à-dire une aire paillée avec un accès extérieur via un « balcon ». En plus de cette zone de repos, chaque groupe a accès, l'un après l'autre, à la « place de jeux », soit une zone à fouir et une piscine. Chaque groupe y a accès une heure le matin et une heure l’après-midi. Depuis la « place de jeux », les porcs peuvent aussi accéder à la prairie lorsque le temps le permet. Cette prairie est parsemée d’arbres fruitiers conduits en haute-tige et protégés par des clôtures. Elle repose sur un grillage en plastique pour qu’elle ait une chance de survie face aux porcs. Ces derniers peuvent, par contre, fouir dans des zones garnies de plaquettes de bois et de bouchons de maïs situées dans la prairie. Au bout d’une heure, pour libérer le parcours et la « place de jeux », les porcs sont appelés à l’auge par une musique (chacun des dix groupes a été conditionné par des sons spécifiques qui ont retenti à chaque fois que le groupe s’alimentait). Mots clés : INNOVATION / ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ENGRAISSEMENT / PORCIN / BATIMENT D'ELEVAGE / BIEN- ÊTRE ANIMAL / AGROFORESTERIE / PRAIRIE / SUISSE BIOACTUALITES N° 5/19, 01/06/2019, 2 pages (p. 14-15) réf. 264-034
Le portrait du mois : Pas tous ses œufs dans le même panier
BESNARD Antoine Élodie Guelvout, éleveuse de poules pondeuses bio, s'est récemment installée dans le Morbihan. Elle a tout d’abord travaillé dans le milieu hospitalier, puis en tant qu’assistante vétérinaire. En 2010, son père, qui exploitait 35 ha avec un atelier bovin lait et un atelier grandes cultures en conventionnel, a pris sa retraite. Il a alors fait comprendre à sa fille qu’il serait bien qu’elle prenne la relève. Cette dernière accepte à condition de continuer son métier d’assistante vétérinaire et de gérer la ferme à sa manière. Elle continue alors d’effectuer ses 35 heures au cabinet vétérinaire, arrête l’atelier bovin lait et délègue les travaux des champs à une ETA. Elle introduit aussi des méthodes plus alternatives (ex : diminution des produits phytosanitaires via le désherbage mécanique). Au bout de quelques années, sa double casquette ne lui convient plus. Elle choisit alors de travailler à plein temps sur sa ferme et commence à repenser son système pour pouvoir se dégager un salaire. Elle s’intéresse tout d’abord aux caprins mais, face à la fragilité de ces animaux, elle se tourne très vite vers les poules pondeuses. Même si sa première envie était d’effectuer de la vente directe, elle opte pour les circuits longs pour pouvoir se dégager du temps libre. Elle convertit également l’intégralité de son exploitation en agriculture biologique. Elle est maintenant installée avec un bâtiment en demi-lune et 10 500 poules pondeuses. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / POULE / INSTALLATION AGRICOLE / MORBIHAN / TRAJECTOIRE / CIRCUIT LONG / AVICULTURE / OEUF / VOLAILLE SYMBIOSE N° 245, 01/05/2019, 2 pages (p. 14-15) réf. 264-036
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Biopresse 264 - Mars 2020
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PRODUCTIONS ANIMALES
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Les plantes, une alternative à la résistance des strongles aux anthelmintiques ?
DIEHL Maya On observe de plus en plus de résistances des parasites face aux traitements chimiques, notamment avec les strongles gastro-intestinaux. Cette résistance s’appuie sur un processus naturel d’adaptation des parasites, accéléré par une mauvaise utilisation des molécules (usage trop massif, à des moments inopportuns, dosages mal adaptés ou encore absence de rotation dans les familles de molécules utilisées). Se pose alors la question des alternatives possibles, comme l’utilisation de plantes. Une étude a été menée in vitro sur l’efficacité de plantes médicinales africaines contre l’haemonchose. 86 échantillons issus de 60 plantes collectées en Côte d’Ivoire ont été testés sur différents stades, de l’œuf à la larve infestante, de ce strongle de la caillette. Les résultats ont montré que 31.7 % des espèces testées avaient une activité forte à différents stades du développement du parasite. Reste à étudier l’efficacité de ces plantes, et d’autres, in vivo, c’est-à- dire dans l’animal. Cependant, cela demande encore un important travail de recherche, pour identifier les molécules actives et les concentrations minimales d’activité, les résidus éventuels dans la viande ou le lait, les parties de plantes à travailler et à quelle période de l’année... Ceci afin, à terme, d’arriver à un possible protocole d’administration. Reste aussi à prendre en compte l’effet de synergie et de potentialisation qui existe entre plantes, qui souvent sont associées entre elles pour traiter. Mots clés : ALTERNATIVE / ANTHELMINTHIQUE / EXTRAIT DE PLANTE / IN VITRO / ELEVAGE / RUMINANT / PLANTE MÉDICINALE / STRONGLE GASTRO-INTESTINAL / RECHERCHE / SANTE ANIMALE / MALADIE PARASITAIRE / AFRIQUE / COTE D'IVOIRE / PHYTOTHERAPIE / FRANCE BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE N° 901, 01/07/2019, 3 pages (p. 4-6) réf. 264-131
Engraissement et finition en bovin viande : Ferme des Bordes : optimiser le pâturage ; Kevin Redondaud, éleveur de Charolaises : Finir à l'herbe malgré la sécheresse
RIPOCHE Frédéric Dans un contexte d’aléas climatiques de plus en plus marqués, notamment de sécheresses, produire de la viande bovine biologique en valorisant au maximum le pâturage est à la fois une nécessité et un défi. Cet article illustre ce point à travers la présentation de deux fermes qui finissent tous leurs animaux et vendent en filières longues biologiques. La première, la Ferme expérimentale des Bordes, dans l’Indre, compte un troupeau de 25 Limousines et finit tous ses animaux entre 36 et 38 mois, à partir d’un système fourrager de 51.5 ha de prairies et de 12 h de mélanges céréales-protéagineux. La seconde, dans l’Allier, est celle de Kevin Redondaud, qui conduit un troupeau d’une soixantaine de vaches Charolaises, sur 155 ha, dont 70 ha de prairies permanentes, 45 à 60 ha de prairies temporaires, une vingtaine d’hectares de cultures (méteil). Kevin a semé, cette année, 18 ha de sorgho, distribué au champ avec un complément de paille. Pour l’éleveur, c’est cette culture qui lui a permis de faire face à la sécheresse de cette année, tout en préservant l’essentiel de son stock de fourrage pour l’hiver. Pour chacun de ces deux élevages, les points clés des itinéraires d’engraissement et de finition sont présentés. Néanmoins, si chacun a ses spécificités, on peut noter des points communs : une optimisation du pâturage, la recherche de l’autonomie alimentaire et la volonté de jouer sur la génétique, notamment pour produire des animaux finis plus jeunes, à 30 mois, avec des carcasses de 320 kg pour la Ferme des Bordes. Mots clés : COMPLEMENTATION / REFERENCE TECHNICO- ECONOMIQUE / CONDUITE D'ELEVAGE / ALÉA CLIMATIQUE / SECHERESSE / BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SYSTEME HERBAGER / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ENGRAISSEMENT / FINITION / RACE BOVINE CHAROLAISE / RACE BOVINE LIMOUSINE / SORGHO / FOURRAGE / MELANGE CEREALES PROTEAGINEUX / PATURAGE / GESTION DU PATURAGE / PATURAGE TOURNANT / FERME EXPERIMENTALE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / ALLIER / INDRE
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BIOFIL N° 126, 01/11/2019, 5 pages (p. 37-41)
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Bovins lait bio : Qui aime bien tarit bien
DUBOIS Elisa Particulièrement en AB où la prévention prime, gérer au mieux la phase de tarissement d’une vache est essentiel pour la santé de cette dernière, celle du veau à venir ou encore pour la lactation suivante. Réussir le tarissement, c’est : tenir compte de la physiologie de la mamelle et des besoins de l’animal ; respecter certains points-clés (présentés ici) et bien observer. Ainsi, par exemple, il faut une ration alimentaire adaptée, permettant de remettre d’aplomb un animal si besoin mais pas trop riche pour éviter que les vaches n’engraissent trop pendant le tarissement (risques au vêlage). Il faut aussi assurer une bonne couverture en oligo-éléments. Il est, par ailleurs, important de bien calibrer la durée du tarissement et de tarir dans de bonnes conditions d’élevage : pas de litière sale, l’idéal étant plutôt de mettre les animaux à la pâture si possible. Il est plutôt conseillé d’éviter les traitements systématiques au tarissement et, en cas de suspicion de problème de mamelle, il faut intervenir au cas par cas, voire quartier par quartier. Comme en témoigne Véronique Le Bars, éleveuse de vaches laitières dans les Côtes d'Armor, l’homéopathie peut être une aide précieuse. Mots clés : BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PREVENTION / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALIMENTATION MINERALE / VEAU / VACHE LAITIERE / VÊLAGE / TARISSEMENT / OLIGO ELEMENT / CELLULE / SANTE ANIMALE / HOMEOPATHIE / FRANCE / COTES D'ARMOR / CONDUITE D'ELEVAGE
Abattage à la ferme : Des solutions encourageantes émergent
TONIN Simon / SÉJOURNÉ Damien Il est difficile, pour un bon nombre d’éleveurs, de trouver des solutions adéquates pour l’abattage de leurs animaux. Dans les années 60, la France comptait plus de 2000 abattoirs, il en existe moins de 300 aujourd’hui, la plupart étant de très grandes structures qui traitent d’importants volumes à une cadence effrénée. Lors d’une conférence au salon La Terre est Notre Métier, plusieurs alternatives ont été évoquées, notamment l’abattage à la ferme. Des intervenants ont été invités à donner leur avis, comme Léa Trampenau, éleveuse installée dans le nord de l’Allemagne. Depuis cinq ans, la loi a été modifiée dans sa région afin de permettre aux éleveurs d’abattre leurs animaux sur leur lieu de vie. Nils Müller, paysan suisse, pratique le tir au champ : l’animal est tué directement dans son pré à l’aide d’un fusil (pratique autorisée en Suisse depuis 2016 mais non autorisée en France). Concernant la mise en place d’abattoirs mobiles en France, quatre années d’expérimentation sont prévues. Elles permettront de montrer l’utilité et le bon fonctionnement de ces abattoirs afin de faire évoluer la loi pour permettre leur utilisation plus généralisée. Enfin, plusieurs groupes d’éleveurs se sont formés en France afin de réfléchir à l’abattage à la ferme. Les initiatives portées par un groupe d’éleveurs finistériens sont plus amplement détaillées. Mots clés : ALTERNATIVE / GROUPE D'ELEVEURS / ABATTOIR / ABATTOIR MOBILE / ABATTAGE À LA FERME / ELEVAGE BIOLOGIQUE / LEGISLATION / BIEN- ÊTRE ANIMAL / STRESS / ALLEMAGNE / FRANCE / SUISSE / REGLEMENTATION / ABATTAGE DES ANIMAUX / EXPERIMENTATION SYMBIOSE N° 245, 01/05/2019, 2 pages (p. 16-17) réf. 264-037
SYMBIOSE N° 249, 01/10/2019, 2 pages (p. 22-23)
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Travailler moins pour gagner plus... ou se « la coulée douce »
RIO Mickaël Florence Bocande et Jean-François Guillemaud sont éleveurs laitiers biologiques dans le Morbihan, au GAEC de la Coulée Douce. Ils se sont installés en 1984 et ont converti leur ferme en bio en 1999. Le GAEC compte actuellement 70 ha, 50 vaches laitières (dont 40 traites) et vend 200 000 L de lait par an. Florence et Jean- François effectuent également de l'accueil de groupes à la ferme via le réseau « À travers champs ». La ferme est 100 % autonome, le système est basé sur la valorisation de l’herbe (la ration annuelle ne contient aucun concentré). Le couple trait en permanence 40 vaches dans une étable de transfert (les vaches sont à l’attache et rentrent par lot de 10). Si 41 vaches sont en lactation, ils en tarissent une pour ne pas dépasser l’heure de traite, car le couple tient à se dégager du temps libre : ils travaillent 35 heures par semaine, prennent entre 5 et 7 semaines de vacances par an. Ils misent beaucoup sur la mutualisation : ils travaillent en CUMA, font leur comptabilité avec l’AFOC, adhèrent à un groupement d’employeurs, sont actifs à la Confédération paysanne, à la Chambre d’Agriculture, au GAB et au CIVAM. Leur chiffre d’affaires est de 130 000 €/an, ils sont au micro-Bénéfice Agricole et ont très peu d’annuités (5 000 €/an). Florence et Jean- François commencent déjà à penser à la transmission de leur exploitation : ils accueillent un troisième associé qui prendra ensuite la relève. Mots clés : DONNEE ECONOMIQUE / DONNEE TECHNIQUE / MUTUALISATION / SYSTEME TOUT HERBE / SYSTEME ECONOME EN INTRANTS / ORGANISATION DU TRAVAIL / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / AUTONOMIE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / MORBIHAN VOIX BIOLACTEE (LA) N° 96, 01/06/2019, 4 pages (p. 39-42) réf. 264-008
Préparer ensemble un avenir vivable !
MEFFE Céline Frédéric s’est installé dans une ferme laitière en 1994, à l’Est de Limoges. Il a été rejoint par sa femme, Véronique, d’abord en tant que conjointe collaboratrice, puis, en 2003, en tant qu’associée. Leur ferme était alors conduite de manière intensive, avec peu d’autonomie et beaucoup d’achats extérieurs. En 2009, elle est fragilisée par la crise laitière. En 2010, le couple rebondit grâce à la création d’un atelier de transformation initié par Véronique. Lorsque cette dernière a suivi des formations au CFPPA d’Aurillac pour monter la fromagerie, elle a rencontré des éleveurs heureux sur des petites fermes et a ensuite convaincu Frédéric de changer de système. La vente de certaines de leurs vaches leur a permis de financer l’atelier de transformation. Pour travailler sur leur autonomie, ils ont été accompagnés par le CIVAM de la Corrèze. En 2013, ils ont entamé une conversion en AB, sans assurance d’être collectés en bio. Biolait a ouvert finalement une collecte dans le Limousin et la ferme lui livre son lait depuis 2015. Pour préparer la transmission du GAEC à moyen terme, le couple va s’associer avec Thibault (leur fils), Pauline (leur fille) et Julien (le compagnon de leur fille). Mots clés : SYSTEME ECONOME EN INTRANTS / TRANSFORMATION A LA FERME / TRANSFORMATION LAITIERE / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION / CONVERSION / TRAJECTOIRE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / CORREZE VOIX BIOLACTEE (LA) N° 96, 01/06/2019, 2 pages (p. 43-44) réf. 264-009
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Place des prairies dans les logiques fourragères des éleveurs laitiers du Grand Ouest de la France
PETIT T. / SIGWALT A. / COUVREUR S. / ET AL. Cette synthèse reprend différents projets de recherche menés par l’ESA d’Angers, autour de la question des prairies en élevage, au cours des 10 dernières années. Elle cherche à comprendre la diversité des manières de penser et de gérer les prairies chez les éleveurs du Grand Ouest de la France. Basée sur un regard croisé de sociologues et de zootechniciens, cette étude met en évidence le fait que le contexte de production constitue un premier élément de compréhension des pratiques de gestion des prairies dans les élevages. Ainsi, plusieurs groupes de facteurs contribuent à définir un cadre de développement des logiques fourragères : les conditions pédoclimatiques, l’ambiance professionnelle et l’existence de réseaux de dialogues entre agriculteurs et autres acteurs, intégrant des enjeux sur les prairies. Il est alors possible d’identifier, chez les éleveurs, différentes conceptions associées à la prairie, basées sur les services rendus : zootechniques, économiques, écologiques et environnementaux. L’articulation de ces conceptions dessine une palette de logiques fourragères donnant une place plus ou moins centrale aux prairies dans les élevages. Ces logiques sont susceptibles d’évoluer dans le temps au travers des mises en débats entre pairs et avec des acteurs non agricoles. Ceci conduit à discuter des formes d’accompagnement des éleveurs et à formuler des recommandations visant à favoriser de bonnes pratiques fourragères. Mots clés : ACCOMPAGNEMENT / ELEVAGE / TERRITOIRE / SYSTEME D'ELEVAGE / PRATIQUE D'ELEVAGE / ETUDE / ENQUETE / SYNTHESE / BOVIN / PRAIRIE / SYSTEME FOURRAGER / OUEST FRANCE / SOCIOLOGIE / GROUPE D'AGRICULTEURS / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 11 pages (p. 235-245) réf. 264-095
Etat des lieux de la filière bio Elevage des Pyrénées-Orientales dans l'objectif de la mise en place d'un conseil technique en agriculture biologique
MORENO Noémie Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage à la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le stage avait pour objectif d'évaluer la faisabilité de la mise en place d'un conseil technique spécifique à la filière élevage de ruminants bio des Pyrénées-Orientales, à partir d'une enquête réalisée auprès de 49 exploitations en AB ou en conversion ou ayant un projet de conversion en bio. Les besoins en conseil technique et formation ont été recueillis. Ils portent principalement sur la conduite des troupeaux, dont l'aspect sanitaire et l'alimentation, sur l'autonomie alimentaire, sur la communication sur l'AB dans le département et/ou en général et sur la commercialisation. Afin d'évaluer la mise en place d'un conseil technique élevage ruminants bio, le contenu et le coût de 2 prestations ont été définis et les agriculteurs ont été invités à donner leur avis. Au final, plus de la moitié des exploitations enquêtées ont manifesté leur intérêt quant à la mise en place d'un accompagnement technique dédié à l'élevage de ruminants bio au sein de la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales. Mots clés : ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE / COMMERCIALISATION / FORMATION / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / ENQUETE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / CONSEIL TECHNIQUE / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / CONDUITE DU TROUPEAU / PYRENEES ORIENTALES 2019, 41 p. + ANNEXES, éd. VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont / UNIVERSITÉ CLERMONT AUVERGNE réf. 264-066
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Et si l'abattoir venait à la ferme ?
NATURE & PROGRES Stéphane Dinard, éleveur bovin en Dordogne, a fondé l’association « Quand l’abattoir vient à la ferme », avec la chercheuse de l’INRA Jocelyne Porcher. Au cours de cette interview, il fait le point sur les expérimentations d’abattoirs mobiles, maintenant autorisées pour une durée de 4 ans, par la Loi agriculture et alimentation de 2019. Dans chaque région, les acteurs et les projets qui se mettent en place sont différents, que ce soit au niveau de la taille du camion, du support des coûts, de l’articulation avec les abattoirs existants ou du stade d’avancement actuel du projet. Stéphane Dinard insiste sur l’intérêt multiple de la réalisation de ces abattoirs mobiles, pour le monde paysan et pour l’avenir de l’élevage. Mots clés : INTERVIEW / ELEVAGE / ABATTOIR MOBILE / ABATTAGE DES ANIMAUX / ABATTAGE À LA FERME / BIEN- ÊTRE ANIMAL / EXPERIMENTATION / FRANCENATURE & PROGRES N° 124, 01/09/2019, 3 pages (p. 22-24) réf. 264-145
Homéopathie : Des éleveurs, des vaches et des granulés
FABRIÈS Lise / HIRON Hubert Hubert Hiron, vétérinaire au sein du GIE Zone Verte, est venu initier les éleveurs bio du Cantal à l’homéopathie. Cette médecine alternative sert à redresser les déséquilibres d’un troupeau ou d’un individu. Elle peut être utilisée pour résoudre aussi bien des pathologies aiguës que chroniques. Il reste néanmoins nécessaire de travailler en amont sur l’environnement global du cheptel (bâtiment, alimentation, écosystème microbien...). Il existe près de 2 000 remèdes homéopathiques, dont 600 sont prescrits régulièrement. L’observation et l’identification des symptômes sont deux étapes importantes pour déduire le remède homéopathique à utiliser. Franck Jaulhac, éleveur laitier bio basé dans le Cantal, partage son expérience en la matière. Il a effectué une formation d’initiation à l’homéopathie sur deux journées, puis l’a mise en pratique sur son troupeau. Il détaille deux cas concrets : un où il a réussi à soigner sa vache du premier coup, et un autre, où il s’est tout d’abord trompé (il n’a pas administré le bon traitement homéopathique et a dû soigner sa vache à l’aide de traitements allopathiques), avant de trouver le bon traitement homéopathique lors d’une rechute. Depuis, lors d’un échec, il ne se dit pas que l’homéopathie ne fonctionne pas, mais plutôt qu’il n’a pas administré le bon remède et il continue alors à chercher. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / MEDECINE ALTERNATIVE / SANTE ANIMALE / MAMMITE / HOMEOPATHIE / CANTALLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 16-17) réf. 264-099
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Fourrages : Besoin de fourrages ? Consommer la végétation diversifiée !
VENINEAUX Catherine Vincent Gilbert est éleveur d’ovins et de caprins bio, en Isère, depuis 2010. Il exploite 50 ha de SAU et détient un cheptel de 60 brebis allaitantes, 60 brebis laitières et 20 chèvres. Son troupeau valorise toutes sortes de ressources fourragères, y compris des broussailles et de la végétation diversifiée. Vincent pilote le pâturage de ses animaux en les observant et en regardant le volume de lait produit. Il est également incollable sur la dynamique de la pousse de l’herbe dans ses pâtures. Il a acquis ces connaissances en participant à un projet destiné à optimiser le pâturage des prairies permanentes des Préalpes. Actuellement, l’objectif de Vincent n’est pas forcément de gagner du terrain sur les broussailles mais plutôt de maintenir l’existant en effectuant une certaine pression de pâturage et plusieurs retours à la parcelle. Pour cela, il quadrille ses parcelles pour constituer des parcs où les brebis passeront 4 à 10 jours, et utilise la méthode du fil avant. La pose des clôtures nécessite du temps, mais Vincent améliore son circuit chaque année. Il veille également à apprendre à son troupeau à consommer des ressources fourragères diversifiées dès le plus jeune âge. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : ZONE DE MONTAGNE / MILIEU NATUREL / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT / OVIN VIANDE / CAPRIN / PATURAGE / SYSTEME FOURRAGER / GESTION DU PATURAGE / ISERE / PASTORALISME / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUXLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 18-19) réf. 264-100
Knowledge synthesis : Feeding monogastrics 100 % organic and regionally produced feed
Synthèse des connaissances : Nourrir les monogastriques avec des aliments 100% bio produits dans la région (Anglais) STUDNITZ Merete / DIAZ-GAONA Cipriano / KONGSTED Anne Grete / ET AL. Le réseau européen Ok-Net EcoFeed (Organic Knowledge Network on Monogastric Animal Feed), du programme Horizon 2020, regroupe 19 partenaires de 11 pays européens. Les acteurs du réseau ont réalisé une compilation des connaissances sur l’alimentation en agriculture biologique des porcs, des poules pondeuses et des poulets de chair, selon différentes pratiques d’élevage. L'objectif est de pointer différentes solutions qui peuvent être testées en utilisant des aliments 100 % bio et locaux. Le rapport est divisé en quatre parties : - les besoins en protéines des monogastriques ; - des aliments riches en protéines nouveaux ou peu utilisés (moules, algues, glands, marc de raisin, petit lait, sous-produit issu du lait de soja, tournesol...) ; - des techniques et équipements pour réaliser la fabrication d’aliments à la ferme ; - différentes stratégies d’alimentation possibles. Il ressort de cette synthèse que nourrir les porcs et les volailles à partir d’aliments 100 % bio, produits localement et avec suffisamment de protéines n'est pas évident. Deux pistes sont données : d’une part, explorer de nouvelles sources de protéines ou revoir l’utilisation de ressources déjà connues, et, d’autre part, nourrir les animaux moins intensivement, avec des races à croissance plus lente. https://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ok_net_ecofeed_ knowlegdesynthesis_190218_final.pdf Mots clés : FABRICATION D'ALIMENTS A LA FERME (FAF) / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SOUS PRODUIT / VALEUR ALIMENTAIRE / PORCIN / VOLAILLE / POULE / VOLAILLE DE CHAIR / BESOIN PROTEIQUE / EUROPE 2019, 72 p., éd. OK-Net EcoFeed réf. 264-147
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Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition
LABRE Philippe Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en œuvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une première partie expose les généralités sur l’homéopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les symptômes et les signes caractéristiques permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus fréquemment indiqués dans les pathologies courantes des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Cinquante cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants. Mots clés : BRONCHO-PNEUMONIE / INFECTION GASTROINTESTINALE / ELEVAGE / OBSERVATION / BOVIN / CAPRIN / OVIN / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / PATHOLOGIE ANIMALE / AFFECTION DIGESTIVE / MISE BAS / ISOTHERAPIE / SANTE ANIMALE / MAMMITE / MALADIE PARASITAIRE / HOMEOPATHIE / SYMPTOME / FRANCE 2019, 288 p., éd. ÉDITIONS FEMENVET réf. 264-073
La ferme de l'Abbaye de la Pierre qui Vire
DELAGNEAU Pascal
La ferme de l’Abbaye de la Pierre qui Vire, un monastère fondé en 1950, dans le Morvan, ose le changement de système en 1969 après une période intensive pour se lancer dans l’agriculture biologique. Philippe et Véronique Abrahamse sont installés depuis 1994 et témoignent sur leurs activités : Troupeaux de 80 vaches laitières de race Brune des Alpes et de 90 chèvres en pâturage, fromagerie, méthaniseur, engins automatiques ; « C’est pas parce qu’on est en bio qu’on est contre la modernité ! », déclare Philippe. https://www.youtube.com/watch?v=3qu5K3e3pws Mots clés : TRANSFORMATION A LA FERME / TRANSFORMATION LAITIERE / FABRICATION FROMAGERE / FROMAGERIE / FROMAGE / METHANISATION / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / CAPRIN / YONNE / MOYENNE MONTAGNE / TRAJECTOIRE2019, 6 min., éd. YONNE NATURE ENVIRONNEMENT / ADENY réf. 264-076
Improving organic animal farming
Améliorer l'élevage biologique (Anglais) VAARST M. / RODERICK S. / PADEL S. / ET AL. Cet ouvrage passe en revue des recherches portant sur les principaux défis auxquels est confronté l’élevage biologique. La première partie effectue une synthèse des recherches portant sur l'impact environnemental, la santé animale et le bien-être des animaux en AB. Elle passe également en revue la manière dont les systèmes biologiques s'intègrent dans les systèmes agroforestiers, pastoraux, ainsi que dans d’autres petits systèmes d’exploitation. La seconde partie présente des focus sur différentes productions : bovin lait, bovin viande, ovin, caprin, porcin et volailles. Mots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / APICULTURE / AQUACULTURE / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / PORCIN / VOLAILLE / CAPRIN / OVIN / BIEN-ÊTRE ANIMAL / RECHERCHE / SANTE ANIMALE / MONDE 2019, 406 p., éd. BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED réf. 264-110
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ARBORICULTURE
Voyage d'études : Découverte des vergers du Sud de la Vallée du Rhône pour s’adapter au changement climatique BONHOMME Pauline Un groupe de neuf arboriculteurs bio (ou en conversion), installés dans le Rhône, la Loire, l’Ardèche ou l’Isère, s’est déplacé avec l’ARDAB dans le Sud de la Vallée du Rhône à la rencontre d’autres producteurs. Suite à ces visites, cet article réalise deux focus. Le premier concerne la conduite des figuiers. Il s’appuie, pour cela, sur le retour d’expériences de deux fermes basées dans le Vaucluse (les Jardins de Gaïa et le Mas des Grands Cyprès). Le second s’intéresse à l’introduction d’animaux dans un verger. Il se base sur les conseils de Pierre Clerc (l’un des associés du Mas des Grands Cyprès) qui fait pâturer son verger de pommiers bio (15 ha) par des brebis mérinos depuis 2005. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / CONDUITE DU VERGER / ECHANGE / FIGUIER / VISITE DE FERME / ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION / CONDUITE TECHNIQUE / OVIN / AGROFORESTERIE / ARBORICULTURE / TEMOIGNAGE / VAUCLUSE / GROUPE D'AGRICULTEURSLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 12-13) réf. 264-097
Se protéger de l'hoplocampe du pommier : Les huiles essentielles en test
COISNE Marion / ROSE Frédérique En bio, il n’existe pas d’insecticide homologué contre l’hoplocampe du pommier. Cependant, même si tel était le cas, ce ravageur est présent lorsque les pollinisateurs sont actifs, ce qui rend la lutte directe par insecticide d’autant plus délicate. Dans le cadre du programme européen Api-Tree (2017-2020), porté par l’INRA, le Grab a effectué des essais pour évaluer l’intérêt de trois huiles essentielles comme répulsifs : celle d’achillée millefeuille, une étude canadienne ayant montré son efficacité en 2017, celle d’ylang-ylang et celle d’estragon, car elles contiennent respectivement de l'alpha-farnesene et de la beta-ocimene (molécules synthétisées par les pommes déjà affectées par une larve d’hoplocampe). En 2018, des tubes diffusant ces huiles essentielles ont été disposés dans des vergers. Aucune différence significative n’a été observée avec les témoins. En 2019, l’huile essentielle d’achillée millefeuille et un mélange d’alpha-farnesene et de beta-ocimene ont chacun été associés à une pâte biodégradable et déposés dans les vergers. Là non plus, aucune différence significative n’a été observée. Le piégeage massif reste le moyen de lutte le plus efficace en bio. Un encart est d’ailleurs réservé à une étude menée par le Centre de Recherche Agronomique de Wallonie (CRA-W) sur le piégeage massif : faisabilité, pénibilité et rentabilité de la technique. Mots clés : ACHILLEE MILLEFEUILLE / ESTRAGON / HOPLOCAMPE / REPULSIF / HUILE ESSENTIELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / ARBORICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / PIEGEAGE / BELGIQUE / FRANCE / POMMIER BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 2 pages (p. 62-64) réf. 264-010
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Vergers de pommiers en agriculture biologique : La maîtrise de l’enherbement
LEON-CAHPOUX Magalie / CHASTAING Séverine La gestion de l’enherbement est cruciale en arboriculture biologique. Il est important de trouver un compromis entre le coût, le temps consacré à cette tâche et les objectifs de production. Plusieurs éléments sont à prendre en compte avant d’opter pour une méthode de gestion des adventices (âge du verger, système d’irrigation, densité du verger, types d’apports en matière organique, conditions pédoclimatiques, maladies et ravageurs). Les avantages et les inconvénients de quatre méthodes sont détaillés (paillage et mulching, travail du sol, méthode sandwich, enherbement total semé ou spontané). Un focus est ensuite réalisé sur les outils de désherbage mécanique sur le rang. Une démonstration s'est déroulée le 11 juin 2019, sur l’exploitation de Fabien Rousseau (Corrèze). Elle a été organisée par la Chambre d’agriculture et la Fédération des CUMA de Corrèze, en partenariat avec le Groupe 30 000 « Réussir la conversion en agriculture biologique de son verger de pommes Golden » co- animé par Cooplim (Coopérative fruitière du Limousin). À la suite de ce focus, un tableau récapitule les différentes caractéristiques des outils fréquemment utilisés pour le désherbage mécanique des vergers en Nouvelle-Aquitaine. Des photos des outils et/ou du travail du sol obtenu avec ces outils sont également disponibles en fin d’article. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : AVANTAGE / CARACTERISTIQUE TECHNIQUE / NOUVELLE-AQUITAINE / INCONVENIENT / MULCHING / PAILLAGE / RANG / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / TECHNIQUE CULTURALE / TRAVAIL DU SOL / ARBORICULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE / SYSTEME SANDWICH / ENHERBEMENT / FRANCE / POMMIER
CONTRÔLE DES ADVENTICES
Désherbage mécanique du maïs en bio : Les clés de la réussite LISEE Adrien En bio, le contrôle des adventices est primordial pour réussir une culture de maïs. La maîtrise de l’enherbement commence dès la phase de préparation du sol. Elle doit permettre d’éliminer les mottes qui peuvent gêner le passage des outils de désherbage mécanique. Commencer ce travail du sol dès le début du printemps laisse également le temps de réaliser des faux semis. Le choix de la date de semis est aussi stratégique : en bio, les semis sont souvent réalisés deux à trois semaines plus tard qu’en conventionnel. Une densité de 90 000 à 100 000 grains/ha permet de compenser les pertes liées au désherbage mécanique. Un semis profond (5 cm) permet d’effectuer un premier passage d’outil avant la levée. Un premier passage de herse étrille (ou de herse rotative), à 2 ou 3 cm de profondeur, est souvent réalisé lorsque le maïs commence à germer. Un second passage, facultatif, est réalisé à l’aide d’une houe rotative au stade 2-3 feuilles. Deux à trois passages de bineuse sont ensuite réalisés pour désherber entre les rangs (ils peuvent être effectués tant que le maïs ne dépasse pas 70 cm de hauteur). En fin d'article, l’itinéraire technique pratiqué à l’EARL des Deux Ruisseaux (Loire- Atlantique) permet d’illustrer concrètement la gestion des adventices en culture de maïs. http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/bulletin-cab/ Mots clés : FAUX SEMIS / ITINERAIRE TECHNIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BINEUSE / HOUE ROTATIVE / HERSE ETRILLE / TEMOIGNAGE / TRAVAIL DU SOL / GRANDE CULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE / SEMIS / MAIS / LOIRE ATLANTIQUE BULLETIN CAB N° 129, 01/07/2019, 2 pages (p. 14-15) réf. 264-020
PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 7 pages (p. 7-13)
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Les paillages biodégradables : des avantages et des inconvénients variables
PRADON Renaud / BERRY Dominique Tous les paillages biodégradables ont un point commun : celui de se décomposer dans le sol. Toutefois, suivant les modèles, de nombreuses caractéristiques diffèrent (facilité de pose, longévité, composition, prix...). Quatre d’entre eux ont fait l’objet d’une démonstration au salon Tech&Bio 2019 : deux à base d’acide polylactique (PLA), un en papier, et un en chanvre et lin (Géochanvre). Seul le Géochanvre est composé uniquement de matériaux naturels. Les paillages en PLA et en papier contiennent des liants ou des résines d’origine fossile. Selon les normes, ces paillages sont entièrement biodégradables, mais il est possible de s’interroger sur la présence d’éventuels sous-produits de dégradation persistants. La longévité des paillages biodégradables est en moyenne de 3 à 6 mois. Pour les cultures pérennes, ils peuvent avoir des durées de vie de 2 à 3 ans. Leur coût est, par contre, au minimum deux fois plus élevé que les paillages plastiques traditionnels. En parallèle de l’article, un encart effectue un point sur la modification du guide de lecture (juillet 2019) quant à l’origine des matériaux utilisables en AB pour lutter contre l’envahissement des mauvaises herbes. https://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/ toutes-les-publications/agriculture-biologique/reperes-techbio/ Mots clés : REGLEMENTATION / PAILLAGE BIODEGRADABLE / PAPIER / PLASTIQUE BIODEGRADABLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPARAISON / MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES / CHANVRE / FRANCEREPÈRES TECH&BIO N° 7, 01/10/2019, 3 pages (p. 7-9) réf. 264-022
Sanve & ravenelle : Les fleurs du mal
/ QUEUNIET Thomas La sanve (encore appelée moutardier ou moutarde des champs) et la ravenelle sont deux adventices annuelles de la famille des brassicacées que l’on retrouve fréquemment dans les champs. La sanve est plutôt présente dans les cultures d’hiver (notamment le blé d’hiver). Cette adventice a en effet un zéro de végétation inférieur à celui du blé d’hiver, ce qui lui permet de prendre plus facilement le dessus sur cette culture. Ses graines sont également très persistantes dans le sol : il faut attendre près de six ans pour que 95 % du stock grainier d’une seule année soit détruit. Quant à la ravenelle, elle est encore plus résistante au froid que la sanve. Ces deux brassicacées ont un autre point commun : elle se développent facilement sur des sols où le phosphore est peu présent. Leur biologie leur permet de mieux assimiler le phosphore, elles peuvent ainsi facilement dominer les autres plantes dans les milieux où cet élément est peu disponible. La rotation culturale et le labour sont les principaux leviers pour éviter l’apparition de ces adventices. Si elles sont déjà installées dans une parcelle, il est possible de réaliser des faux semis, en les éliminant à l’aide d’un travail du sol superficiel (ex : herse étrille). Pour effectuer un désherbage mécanique lorsqu’une culture est implantée, il faudra privilégier la rotoétrille avant l'hiver ou la bineuse en inter-rang après l'hiver. Mots clés : CULTURE D'HIVER / FRANCE / FAUX SEMIS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BINEUSE / HERSE ETRILLE / TECHNIQUE CULTURALE / LABOUR / GRANDE CULTURE / ROTATION DES CULTURES / CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE / ADVENTICE / BLE / CYCLE BIOLOGIQUE / BRASSICACEES / PHOSPHORE SYMBIOSE N° 249, 01/10/2019, 2 pages (p. 20-21) réf. 264-107
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FERTILISATION
Amendements calcaires : L’alternative des sous produits coquilliers LE CAMPION Antonin Les amendements calcaires sont nécessaires pour corriger l’acidification naturelle des sols. Toutefois, les extractions d’amendements marins (sable coquillier) peuvent avoir des impacts environnementaux importants (diminution de la biodiversité, fragilisation des berges). En Bretagne, l’association « Le Peuple des Dunes » a interpelé le réseau GAB-FRAB en 2015 pour sensibiliser les producteurs à ce sujet. Pour quantifier les volumes utilisés, une enquête a été réalisée auprès des adhérents des GAB bretons et de l’OP Biolait. 21 % de ces producteurs bio n’apportent jamais d’amendements calcaires. Les autres utilisent majoritairement des sables coquilliers (58 %), des calcaires broyés issus de carrières (20 %) et le maerl (10 %). Chaque amendement calcaire peut être caractérisé par sa valeur neutralisante, sa solubilité carbonique (rapidité d’action) et sa granulométrie. Les produits fins et tendres ont des actions rapides et sont utilisés à petite dose pour des apports annuels. Les éléments plus grossiers ont en revanche des effets à plus long terme. Un tableau récapitule les caractéristiques des différents amendements calcaires utilisables en AB. Des alternatives locales aux sables coquilliers sont également décrites : calcaire de carrières locales, coquilles d’œufs, sous-produits coquilliers marins (huîtres, crépidules, moules...). Mots clés : ALTERNATIVE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / HUÎTRE / PH / CARACTERISTIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ENQUETE / UTILISATION / SOUS PRODUIT / AMENDEMENT CALCIQUE / FERTILISATION / SOL / FERTILITE DES SOLS / BRETAGNE
Reducing the use of external fertilisers in organic agriculture
Réduire l’utilisation de fertilisants extérieurs en agriculture biologique (Anglais) REIMER Marie Le projet européen RELACS évalue les solutions pour diminuer et/ou remplacer l’utilisation d’intrants litigieux dans les systèmes en agriculture biologique. Les Universités de Hohenheim (Allemagne) et de Copenhage (Danemark), ainsi que l’Institut de recherche en agriculture biologique (FiBL, Suisse), partenaires du projet, réalisent une enquête sur le bilan des entrées et des sorties en éléments nutritifs des fermes bio, dans 7 régions européennes. Les premiers résultats pour l'Allemagne montrent en moyenne un léger surplus en azote et en potassium, et un défaut en phosphore. Cependant, il existe une grande hétérogénéité entre les fermes enquêtées. A propos des fertilisants issus du recyclage de déchets urbains (composts, boues de stations d’épuration, etc), la majorité des agriculteurs enquêtés se montrent prêts à les utiliser, pour fermer leur cycle de nutriments. Cependant, ils restent méfiants quant à la présence de micro-plastiques ou de composants toxiques. https://relacs-project.eu/resources/news-stories/ Mots clés : BILAN DE FERTILISATION / MICRO- NUTRIMENT / REDUCTION D'INTRANTS / CYCLE DE L'AZOTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FERTILISATION / RECHERCHE / EUROPE / ALLEMAGNE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / ENQUETE / ELEMENT MINERAL MAJEUR2019, 2 p., éd. FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) / IFOAM EU GROUP réf. 264-142
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Fertilisation : Un pilotage précis pour ne pas finir dans les choux
PARMÉ William / KRÖNER Alexander En 2018, à l’occasion du salon La Terre est Notre Métier, un essai a été mis en place sur la ferme de Philippe Hamelin (Ille-et-Vilaine) afin d’étudier les impacts de la fertilisation azotée sur le chou de Milan et le chou rouge, en culture de plein champ. Deux amendements ont été testés (du fumier de bovin, frais ou composté) à deux doses différentes pour chaque produit (15 et 30 t/ha). La parcelle qui a accueilli l’essai était couverte par une prairie de trèfle les deux années précédentes. L’impact de la fertilisation a été analysé suivant trois critères : la dynamique des nitrates dans le sol, le développement de maladies et de ravageurs, et les rendements obtenus. Aucune différence significative n’a été observée entre les différentes modalités fertilisées et le témoin. L’importante teneur en paille du fumier a pu conduire à une réorganisation de l’azote dans le sol, ce qui peut expliquer que la teneur en nitrates ne soit pas plus élevée dans les modalités fertilisées. De plus, le précédent cultural (une prairie riche en trèfle blanc) a suffi à assurer les besoins en azote des choux. Le fumier permettra par contre d’assurer la fertilité globale du sol sur le long terme. Mots clés : CULTURE DE PLEIN CHAMP / ESSAI / FUMIER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPOST / FERTILISATION / NITRATE / RENDEMENT / MARAICHAGE / PRECEDENT CULTURAL / TRÈFLE BLANC / PRAIRIE / CHOU / AZOTE / ILLE ET VILAINE
GRANDES CULTURES
Agriculture de conservation en agriculture biologique : utopie ou réalité ? BOURREL Sabrina Cet article effectue un point sur la faisabilité et l’intérêt de l’agriculture de conservation en AB. Il a été rédigé à partir de la conférence sur l’agriculture de conservation qui s'est tenue le 18 septembre 2019, à l’occasion du salon Tech&Bio. Jean-François Vian (Isara) a présenté tout d’abord les résultats d’une étude concernant l’impact du travail du sol sur l'activité biologique du sol. Les points-clés pour réussir un semis sous couvert ont ensuite été abordés via la présentation de Laura Vincent-Caboud (Isara). Enfin, Félix Noblia, exploitant bio en polyculture-élevage dans le Pays Basque et en agriculture de conservation, a témoigné sur ses essais visant à maîtriser les adventices grâce au semis sous couvert. https://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/ toutes-les-publications/agriculture-biologique/reperes-techbio/ Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE DE CONSERVATION / ETUDE / TEMOIGNAGE / ACTIVITE BIOLOGIQUE DU SOL / NON LABOUR / GRANDE CULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / SEMIS SOUS COUVERT / FRANCEREPÈRES TECH&BIO N° 7, 01/10/2019, 3 pages (p. 2-4) réf. 264-021
SYMBIOSE N° 249, 01/10/2019, 2 pages (p. 18-19)
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Blé bio en Nouvelle-Aquitaine : Synthèse des essais variétaux 2019
DUPUY Laura / MOUQUOT Philippe / DEMON Mathieu / ET AL. En 2019, deux essais ont été conduits en Nouvelle- Aquitaine afin d’évaluer de nouvelles variétés de blé en agriculture biologique. L’un était situé à Granzay-Gript (79) et l’autre à Ferrensac (47). Plusieurs critères ont été évalués : rendement, résistance aux maladies, qualité meunière et pouvoir couvrant. Au total, 21 variétés ont été testées à Ferrensac et 19 à Granzay-Gript (dont 13 variétés communes aux deux essais). Deux associations de variétés ont également été évaluées. À Granzay-Gript, le rendement moyen était de 22,5 qx/ ha (de 12,5 qx/ha pour Valbona® à 35 qx/ha pour Filon®) avec un taux de protéines moyen de 10,9 % (de 8,4 % pour Filon® à 13,9 % pour Royal®). A Ferrensac, le rendement moyen était de 32,5 qx/ha (de 22,7 qx/ha pour le Rouge de Bordeaux® à 40,8 qx/ ha pour Attlass®) avec un taux de protéines moyen de 8,9 % (de 7,2 % pour Attlass® à 10,7 % pour Togano®). Globalement, plus le rendement est élevé, plus le taux de protéines est faible. En bio, il est ainsi possible de distinguer des variétés à profil fourrager et d’autres avec un profil meunier. Les mélanges variétaux (profil fourrager et meunier) présentent un bon compromis rendement/protéines. Des données sur le pouvoir couvrant des variétés, ainsi que sur les marges brutes sont également présentées. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : TENEUR EN PROTEINES / MARGE BRUTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / ESSAI VARIETAL / RENDEMENT / GRANDE CULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / BLE / VARIETE / NOUVELLE-AQUITAINE PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 3 pages (p. 19-21) réf. 264-026
Colza Bio : Une petite graine qui monte, qui monte, qui monte
ROLLAND Céline Il existe une forte demande en colza bio (huile, tourteau), mais cette culture est assez délicate à conduire en agriculture biologique. Le colza présente plusieurs avantages agronomiques : famille botanique supplémentaire dans la succession culturale, meilleure valorisation de l’azote en fin d’été, précédent intéressant, culture à cycle long. C’est, par contre, une culture exigeante en azote qui doit être placée en tête de rotation (derrière une prairie ou une légumineuse). Autre inconvénient, le colza peut être une culture salissante en matière d’adventices et de repousses l’année suivante. Dans le Morbihan, un groupe AEP de sept agriculteurs bio ou en conversion s’est formé afin de lever les freins techniques liés à la culture du colza bio. Un de leurs essais est détaillé dans l’article : le semis de colza en association avec des plantes compagnes gélives (sarrasin et trèfle d’Alexandrie). L’objectif est ainsi de limiter l’enherbement en couvrant rapidement le sol, de diminuer la sensibilité du colza aux altises (et aux autres ravageurs d’automne), et d’améliorer la structure du sol. Un encart est réservé au témoignage de Jean-Yves Couedel, agriculteur bio dans le Morbihan, qui intègre depuis 30 ans du colza dans son assolement. Mots clés : DONNEE TECHNIQUE / ESSAI / TRÈFLE D'ALEXANDRIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ASSOCIATION VEGETALE / TEMOIGNAGE / ASSOLEMENT / GRANDE CULTURE / ROTATION DES CULTURES / CONTROLE DES ADVENTICES / SARRASIN / PLANTE COMPAGNE / COLZA / AZOTE / MORBIHAN / GROUPE D'AGRICULTEURS / TECHNIQUE CULTURALE
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SYMBIOSE N° 246, 01/06/2019, 2 pages (p. 24-25)
réf. 264-005
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Témoignage : Le semis de blé sous couvert de luzerne
ROUSSEAU Clément Vincent Gerenton est paysan-boulanger et éleveur bio en Haute-Loire. Pour assurer l’autonomie fourragère de son troupeau tout en produisant des céréales panifiables, il réalise un semis de blé population sous couvert de luzerne. La luzerne est une légumineuse bien adaptée aux terres argileuses et profondes de sa ferme, et elle résiste au climat de plus en plus sec. L’association blé-luzerne présente plusieurs avantages : elle permet à Vincent de nourrir son cheptel (il réalise 3 à 4 coupes de luzerne par an), elle apporte de l’azote dans le sol et permet à Vincent de ne plus épandre de fumier (le fumier de la ferme, qui contient des graines d’adventices, est épandu uniquement sur les prairies permanentes), et elle couvre la parcelle en permanence, ce qui limite le développement des adventices et garde l’humidité. Ainsi, cette association permet d’éviter plusieurs interventions (pas d’apport d’amendement, ni de désherbage mécanique, ni de labour). Vincent utilise des blés population car ils produisent une paille longue et vont plus facilement pouvoir dépasser la luzerne. Ils ont aussi de plus faibles besoins en azote que les variétés modernes et une teneur en protéines plus élevée. Vincent cultive, deux années de suite, des céréales sous couvert de luzerne, puis casse la luzerne au bout de 5 à 6 ans. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : PAYSAN BOULANGER / ITINERAIRE TECHNIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / NON LABOUR / GRANDE CULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / SEMIS SOUS COUVERT / BLE PANIFIABLE / FOURRAGE / LUZERNE / VARIETE POPULATION / AZOTE / HAUTE LOIRE / ASSOCIATION DE CULTURESLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 14-15) réf. 264-098
JARDINAGE
Panique sur la laitue
La laitue craint les attaques de plusieurs ennemis, les plus fréquents étant les limaces et les escargots, les larves du sol, les pucerons et la pourriture grise, et les moins fréquents étant les chenilles défoliatrices et le mildiou. Pour contrer chacun de ces ravageurs, des conseils sont donnés. Une surveillance est de mise pour détecter l'apparition des premiers symptômes. Les mesures préventives restent très importantes dans la gestion de la lutte contre les ennemis de la laitue. Une rotation de 3 ans sans laitues ni chicorées est préconisée. Le petit pois, le brocoli et la pomme de terre sont conseillés comme précédents culturaux. L'artichaut, le fenouil, le chou, le maïs et le radis sont de bonnes plantes compagnes pour la laitue.
Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESCARGOT / JARDINAGE / PROTECTION DES VEGETAUX / ENNEMI DES CULTURES / RAVAGEUR / LARVE RAVAGEUR / LAITUE / LIMACE / MILDIOU / POURRITURE GRISE / MALADIE DES VEGETAUX / SALADE / FRANCE QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 236, 01/05/2019, 2 pages (p. 22-23) réf. 264-047
JULLIEN Jérôme
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Dossier : Jardiner, c'est la santé
Tout doux le maïs
DUPONT Perrine / BOSSE-PLATIERE Antoine / LANVIN Nadège / ET AL.
Jardinage et santé, tel est le thème de ce dossier, illustré par des témoignages de jardiniers bio et d'experts en santé, qui montrent que jardiner ne se limite pas à produire des fruits et légumes. Le jardinage offre la possibilité d'effectuer une activité physique au grand air, mais aussi de se connecter à la nature ou encore d'aménager son environnement pour un meilleur bien- être global : - "Côté corps, côté jardin" : cet article propose des conseils d'ergonomie permettant d'ajuster ses postures de travail au jardin pour éviter les maux physiques ; - "Aux bons gestes, les bons outils" : grelinette, sécateur, sarcloir, cultivateur à roue ou à long manche, binette à main... chaque outil, utilisé à bon escient, apporte une solution pratique au travail du jardinier ; - "Le yoga du jardinier" : dix postures de yoga sont présentées pour soulager et équilibrer les membres, les articulations et le dos, fortement sollicités au jardin ; - "Le jardin est thérapeutique" : c'est ce qu'affirme la chercheuse américaine Jill Litt, qui met en évidence les bienfaits non seulement physiques du jardinage, mais aussi psychologiques et sociaux, notamment grâce à la connexion établie avec la nature. Mots clés : ACTIVITE PHYSIQUE / RELATION HOMME NATURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / JARDINAGE / OUTIL DE JARDINAGE / SANTE / FRANCE / CONDITION DE TRAVAIL QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 236, 01/05/2019, 13 pages (p. 28-41) réf. 264-048
MATHIAS Xavier
Le maïs peut tout à fait (re)trouver sa place au jardin, et offre un nombre important de variétés. Derrière cette céréale (Zea mays L.), se cache en effet une étonnante diversité. Attesté sous sa forme sauvage au Mexique avant même que les humains n'y arrivent, le maïs a été domestiqué au sud de ce pays depuis environ dix mille ans. Ses capacités d'adaptation remarquables ont rendu possible sa culture au nord du Canada comme au sud du Chili, en passant par les Antilles... Les civilisations précolombiennes, passées maîtres dans l'art de le cultiver, de le stocker et de l'accommoder, lui doivent leur essor. Aujourd'hui, les jardiniers se lancent dans sa culture, tant pour le plaisir de son goût sucré que pour celui des yeux : le maïs "Arc-en-ciel inca", aux grains multicolores, qui produit des épis de 20 à 30 cm, le "Golden bantam", qui offre des grains à la douceur incomparable, l'"Aztèque noir", le "Tom pouce", idéal pour le pop corn... Rappelons que le maïs fait partie du trio gagnant appelé "milpa amérindienne", association maïs-haricot grimpant-courge, reconnue pour ses qualités agronomiques. Au jardin, semé en petit nombre, le maïs préfèrera la disposition en carré, du fait de son mode de fécondation par le vent. Mots clés : DIVERSITE / ALIMENTATION HUMAINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / JARDINAGE / MAIS / VARIETE / VARIETE RESISTANTE / RESSOURCE GENETIQUE / FRANCE QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 236, 01/05/2019, 5 pages (p. 42-46) réf. 264-049
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"Les plantes bio-indicatrices ? Des lanceuses d'alerte"
GOULFIER Guylaine Passionnée par les travaux de Gérard Ducerf, agronome et botaniste dont les études ont porté sur le diagnostic des sols par les plantes, Céline Locqueville, après une formation à l’École du Paysage de Versailles, a créé le jardin des Petites Ruches, au Val-d'Ocre (89), véritable lieu de transmission sur le jardinage vivant. Elle s'intéresse particulièrement aux plantes bio-indicatrices, véritables messagères de la composition et de l'état des sols. Ainsi fait-elle parler les plantes, chardon (cirse des champs), salsifis, bouillon-blanc (molène), grâce à une bonne connaissance de la botanique. Le pissenlit, par exemple, par sa simple présence, interpelle le jardinier en lui suggérant d'arrêter d'enrichir la terre, ou d'arrêter de la pailler car elle est déjà trop riche ou trop compacte... Certaines plantes, comme l'euphorbe épurge, signalent un terrain qui a été pollué il y a plus ou moins longtemps avec des pesticides et des engrais chimiques. Céline confère aux plantes bio-indicatrices le pouvoir d'indiquer au jardinier la voie à suivre pour améliorer ses pratiques, à condition, bien sûr, qu'il en comprenne et accepte les messages. Mots clés : MOLENE / TEMOIGNAGE / SOL / JARDINAGE / PLANTE BIO-INDICATRICE / BOTANIQUE / CIRSE / SALSIFIS / YONNE / FRANCE / FERTILITE DES SOLSQUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 236, 01/05/2019, 2 pages (p. 54-55) réf. 264-051
Panique sur l'aubergine
JULLIEN Jérôme
Les principaux ennemis de l'aubergine sont les pucerons et la pourriture grise. Pour chacun des cas, des solutions existent. Contre les pucerons, les techniques qui peuvent être utilisées sont : le désherbage, l'utilisation modérée de fumure, l'installation de filets à mailles fines (sous-abri), les auxiliaires naturels, la pulvérisation de purins de plante, etc. Pour lutter contre Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, une bonne aération sous abri en journée et la suppression des feuilles, des pieds et des résidus de culture contaminés s'imposeront. Des problèmes moins fréquents sont, entre autres, l'oïdium, la sclérotiniose, le tétranyque tisserand, etc. Pour assurer une bonne santé de ses aubergines, une vigilance toute particulière devra être portée lors de l'achat des plants. Il conviendra plus précisément de vérifier que les tiges sont indemnes de chancre à Botrytis cinerea. En période chaude et sèche, l'observation des jeunes pousses et du dessous des feuilles permettra de détecter au plus tôt la présence d'éventuels foyers d'insectes ou d'acariens ravageurs.
Mots clés : JARDINAGE / PROTECTION DES VEGETAUX / INSECTE RAVAGEUR / AUBERGINE / POURRITURE GRISE / PUCERON / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / CULTURE SOUS ABRI QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 237, 01/07/2019, 2 pages (p. 22-23) réf. 264-059
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Le potager d'Olivier : Nourrir sa famille, nourrir son esprit
PUECH Olivier Olivier Puech, un jardinier passionné, présente son potager avec ferveur et humilité. Un partage d'expérience, une synthèse de quinze années d'apprentissage - depuis ses débuts sur 10 m2 jusqu'à son potager actuel de plus de 300 m2. Ce livre est aussi un outil pédagogique pour conduire son potager au mieux et nourrir sa famille, et une source d'inspiration invitant à se lancer en suivant ses intuitions. Tous les grands principes du jardinage biologique (organisation du terrain, amélioration du sol, fertilité, amendements, semis, plantations, soins, arrosage, récoltes...) sont abordés. Une vingtaine de légumes sont présentés à travers des fiches détaillées. Un chapitre porte sur la mise en place d’un poulailler, avec des conseils pour faire cohabiter poules et potager en bonne intelligence. Des explications, de la technique, mais avant tout un témoignage très incarné : une autre façon d'aborder le jardinage, non par un expert, mais par un jardinier auquel on peut s'identifier, qui partage ses essais, ses réussites, ses échecs, et surtout, ses émotions de "jardinier poète" comme l'ont surnommé de nombreux abonnés de sa chaîne "le potager d'Olivier" (Youtube), qui compte à ce jour près de 80 000 abonnés. Mots clés : RELATION HOMME NATURE / ALIMENTATION HUMAINE / RECETTE DE CUISINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / HAIE / POULE / POULAILLER / FERTILISATION / SOL / TRAVAIL DU SOL / JARDINAGE / OUTIL DE JARDINAGE / TECHNIQUE CULTURALE / PROTECTION DES VEGETAUX / JARDIN POTAGER / LEGUME / SEMENCE POTAGERE / LOMBRIC / FRANCE / FRAISIER
Guide Truffaut du jardin éco-responsable : Faites entrer la nature chez vous !
DELVAUX Catherine / GROULT Jean-Michel / ASSERAY Philippe / ET AL. Ce guide apporte de multiples pistes pour changer ses pratiques au jardin. Jardiner éco-responsable devient accessible, même aux débutants. Les jardiniers sont invités à faire le point pour comprendre ce qui se passe dans leur jardin : observer les microclimats, découvrir son sol, identifier les plantes qui s’y plaisent le mieux... Envisager son jardin comme un écosystème à part entière favorise déjà les changements de comportements et l'identification de solutions adaptées. Le passage à l’action n’en sera que plus éclairé : sélection des variétés, lieux d’implantation, choix des équipements et des outils... Tous les gestes et méthodes sont clairement expliqués pour jardiner au naturel, au potager comme au jardin d’ornement. Ainsi, il devient plus facile de choisir les bonnes plantes, d’économiser l’eau, de pratiquer une taille douce, de composter, de prévenir les maladies... Pour chaque question, une réponse respectueuse de l’environnement est possible, pour que tout jardinier puisse faire de son jardin un coin de nature où insectes, oiseaux et plantes spontanées retrouvent leur place, et un lieu pour produire des légumes et des fruits sains et goûteux. Mots clés : PERMACULTURE / ECOLOGIE / ÉCONOMIE D'EAU / BIODIVERSITE / BIODIVERSITE FLORISTIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / OBSERVATION / COMPOSTAGE / ENGRAIS ORGANIQUE / TRAVAIL DU SOL / JARDIN / JARDINAGE / TECHNIQUE CULTURALE / CONTROLE DES ADVENTICES / SEMIS / PROTECTION DES VEGETAUX / ASSOCIATION DE CULTURES / BIO- CONTROLE / TAILLE / PLANTE BIO-INDICATRICE / VARIETE LOCALE / VIE BIOLOGIQUE DU SOL / FRANCE
2020, 239 p., éd. ÉDITIONS TERRE VIVANTE
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2019, 192 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSE
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MARAÎCHAGE
Comparaison de deux techniques pour la courge : paille versus binage JOUIN Frédéric Dans le cadre du PEI (Partenariat Européen pour l’Innovation) Santé du Végétal, le GAB 72 a mis en place un essai afin de comparer deux méthodes de gestion des adventices en culture de courges bio : le paillage organique (à l’aide de paille) et le binage. L’objectif était de comparer l’effet sur la culture et le temps de travail nécessaire. Pour cela, des courges de la variété Fictor ont été cultivées sur 1 000 m2 (500 m2 pour chaque modalité), à la ferme du Hanneton, basée dans la Sarthe. La modalité « binage » a été binée, puis désherbée à la main afin de limiter les montées à graines d’adventices. Concernant la modalité « paillage », la paille utilisée contenait beaucoup de grains de blé et ces derniers ont germé suite à de fortes pluies (environ 300 plants/m2). Ces repousses ont été désherbées manuellement, ce qui n’est pas le cas habituellement. Les rendements obtenus ont été similaires pour les deux modalités. Le temps de travail était de 62,75 heures pour le paillage (dont 10 heures dues à la germination des grains de blé, ces heures ne sont pas nécessaires habituellement) et 65,75 heures pour le binage. La paille rend, par contre, la culture plus sensible au gel (il ne faut pas mettre en place la culture trop tôt) et peut entraîner une faim d’azote si le sol ne contient pas assez de cet élément. http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/bulletin-cab/ Mots clés : ESSAI / PAILLAGE ORGANIQUE / RAPPORT C/N / ITINERAIRE TECHNIQUE / GEL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRAVAIL EN AGRICULTURE / COMPARAISON / RENDEMENT / BINAGE / MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES / COURGE / PAILLE / SARTHE / MULCH BULLETIN CAB N° 129, 01/07/2019, 2 pages (p. 12-13) réf. 264-019
Filières semences et plants biologiques en France : Les règles d’utilisation des semences pour un agriculteur biologique
PLANTIER Emmanuel Une semence (ou un matériel de reproduction végétative) biologique est issue d’une plante mère (ou d’une plante parentale) qui a été cultivée conformément aux règles de l’AB durant au moins une génération, ou, pour les plantes pérennes, pendant deux saisons de végétation. En France, il existe deux bases de données pour connaître la disponibilité en semences et plants bio : celle de l'INAO et www.semences-biologiques.org, qui permet aux fournisseurs de faire connaître leurs disponibilités en variétés. Chaque année, l’INAO examine la situation des différentes espèces végétales afin de cerner celles dont l’approvisionnement en semences ou plants bio est difficile. Sa base de données permet également d’effectuer des demandes de dérogations en cas de déficit. Globalement, l’offre en France est insuffisante, voire très insuffisante pour certaines espèces (en quantité et en choix de variétés). Les difficultés en matière d’approvisionnement sont récurrentes, et un manque de variétés adaptées a été observé, notamment pour certains légumes (ex : pas de semences de carottes bio adaptées au Sud- Ouest). Les investissements dans la sélection et dans les techniques de production de semences biologiques sont actuellement trop faibles. Il faudrait que la filière se structure et que les entreprises semencières répondent à cet enjeu. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : MATERIEL VEGETAL / ORGANISATION DE LA FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BESOIN / MARAICHAGE / SEMENCE VEGETALE / SEMENCIER / FRANCE / REGLEMENTATION PROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 3 pages (p. 22-24) réf. 264-027
itinéraires
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Optimiser les irrigations : Une nécessité en maraîchage
PARMÉ William L’irrigation et la gestion de l’eau sont des enjeux majeurs en maraîchage. Il existe différents moyens pour réduire sa consommation d’eau tout en assurant la production et en limitant les problèmes sanitaires. Il faut tout d’abord veiller à limiter les fuites du réseau. Elles sont responsables de la majorité des pertes d’eau. Pour les diminuer, des vérifications du matériel et des réparations peuvent être effectuées durant les périodes creuses (les canalisations aériennes permettent d’effectuer plus facilement ces réparations). Il est également possible d’installer des volucompteurs après la pompe et à l’entrée des parcelles pour quantifier les pertes d’eau, ou utiliser des programmateurs pour éviter les oublis de fermeture de vannes. Les avantages et les inconvénients de différents systèmes d’irrigation sont détaillés : aspersion, mini-aspersion, goutte-à-goutte. Des conseils sont ensuite apportés pour optimiser le pilotage de l’irrigation : observer le sol (sondage à la tarière) et la culture, connaître les besoins en eau des légumes en fonction de leur stade (ex : le melon n’a pas besoin de beaucoup d’eau jusqu’à la nouaison), réaliser des bilans hydriques, ou encore s’équiper de sondes (tensiomètres) pour suivre la dynamique de l’eau dans le sol. Mots clés : AVANTAGE / GOUTTE A GOUTTE / INCONVENIENT / CONDUITE TECHNIQUE / EAU / GESTION DE L'EAU / EQUIPEMENT AGRICOLE / MATERIEL D'IRRIGATION / TENSIOMETRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / IRRIGATION / ASPERSION / BESOIN EN EAU / SOL / BILAN HYDRIQUE / MARAICHAGE / LEGUME / FRANCE SYMBIOSE N° 245, 01/05/2019, 2 pages (p. 24-25) réf. 264-040
Auxiliaires de culture : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage
BONHOMME Pauline / COLOMB Rémi / L'ORPHELIN Samuel Les auxiliaires naturels sont nombreux en maraîchage : mammifères (hérissons, chauve-souris), oiseaux (rapaces, mésanges), arachnides, insectes, nématodes, champignons et bactéries. Les insectes auxiliaires peuvent être favorisés par la présence de bandes fleuries, des plantes relais et des techniques de transfert. La composition des bandes fleuries doit offrir aux auxiliaires du pollen et du nectar tout au long de l’année. Elles doivent contenir des espèces végétales attractives, précoces, à floraison longue, qui font de la concurrence aux adventices et dont les graines sont disponibles. Les établissements semenciers proposent des mélanges prêts à l’emploi, mais il est également possible de créer son propre mélange, notamment en s’aidant d’un tableau récapitulatif réalisé dans le cadre du projet Muscari. Pour maintenir la population d’insectes en période froide, des plantes relais peuvent être utilisées. Pour augmenter le nombre d’auxiliaires à certains endroits (ex : dans les serres), il est possible de générer des transferts d’auxiliaires, via différentes techniques : arrachage des bandes fleuries, dépôt des plantes coupées... http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : BANDE FLEURIE / PLANTE RELAIS / CONDUITE TECHNIQUE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / MARAICHAGE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / INSECTE AUXILIAIRE / SEMENCE VEGETALE / FRANCELA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 20-21) réf. 264-101
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Le portrait du mois : Micro-ferme maxi fierté
BESNARD Antoine Rosélène Pierrefixe et Nicolas Pigaux sont installés sur une micro-ferme en maraîchage biologique diversifié, dans le Morbihan. Ils cultivent 6 000 m2 à deux. En 2011-2012, Rosélène a suivi un BPREA dont elle sort « dégoûtée » du maraîchage : forte mécanisation, charge de travail importante, utilisation de bâches plastiques... À ce moment_là, la ferme du Bec Hellouin (micro-ferme en permaculture) commence à faire parler d’elle. Rosélène va alors rencontrer ces producteurs et leur manière de penser est une révélation pour elle. Elle participe ensuite à de nombreuses formations avec le GAB et rencontre beaucoup de maraîchers. Avec Nicolas, ils effectuent beaucoup de tests et mettent en place un système de production en s’inspirant de leurs réussites et de leurs erreurs. Rosélène a d’ailleurs des classeurs entiers remplis de notes. Cette jeune agricultrice s’est également formée pour pouvoir utiliser la traction animale, et son père lui a fabriqué des outils adaptés à ses besoins et à ses pratiques. Avec deux enfants en bas âge, le couple est en train de réduire sa charge de travail. Rosélène a notamment commencé à s’intéresser à la notion de prix de revient : elle comptabilise ce qui sort du champ ainsi que les heures passées par production. Ces analyses les ont aidés à prendre la décision d’arrêter certaines cultures. Mots clés : TRAJECTOIRE / COMMERCIALISATION / ORGANISATION DU TRAVAIL / MICRO-FERME / AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION / AUTONOMIE DECISIONNELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRACTION ANIMALE / TEMOIGNAGE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / MORBIHAN / PETITE EXPLOITATION / PETITE SURFACE
Contrôle sanitaire : Comment se préparer ?
VIAN Amélie En 2019, dans les Pays de la Loire, la DRAAF a effectué des contrôles auprès de maraîchers pour voir s’ils respectaient le « paquet hygiène ». Le paquet hygiène est un règlement européen qui vise à garantir la santé du consommateur. Il est basé sur une logique d’obligation de résultats. Cet article détaille les principaux points de contrôle sur une ferme maraîchère et explique comment atteindre les objectifs du paquet hygiène. Bien qu'il ne soit pas exhaustif, il est toutefois possible de se référer au règlement européen n° 852/2004 pour obtenir la liste des résultats attendus. Les contrôles portent principalement sur les points suivants : l’environnement des parcelles, en regardant les risques provenant du voisinage (aéroport, usine...) ou liés à l’historique de la parcelle (résidus de traitements organochlorés) ; l’eau utilisée pour le lavage des légumes et pour l’irrigation ; l’hygiène du personnel ; les conditions de stockage des fruits et légumes ; la gestion du local de stockage de produits phytosanitaires (règles Certiphyto) ; la traçabilité montante et descendante des fruits et légumes (afin de pouvoir effectuer des rappels en cas de crise sanitaire) ; l’hygiène du véhicule de transport ; la traçabilité des semences ; le respect des règles liées au compostage et à la fertilisation. http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/bulletin-cab/ Mots clés : CONDITION DE STOCKAGE / TRANSPORT / REGLEMENTATION / CONTROLE SANITAIRE / TRAÇABILITE / EAU / POLLUTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / UNION EUROPEENNE / COMPOSTAGE / FERTILISATION / MARAICHAGE / SEMENCE VEGETALE / HYGIENE / FRANCE / PAYS DE LA LOIRE / QUALITE DE L'EAUBULLETIN CAB N° 131, 01/12/2019, 2 pages (p. 4-5) réf. 264-111
SYMBIOSE N° 249, 01/10/2019, 2 pages (p. 16-17)
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PETITS FRUITS
Il faut davantage de framboises en été SPUHLER Markus En Suisse, la demande en framboises biologiques est forte durant l’été, mais beaucoup de producteurs bio cultivent des variétés automnales. Ceci permet d’éviter des problèmes de maladies (sur les tiges et sur les racines) et le ver des framboises. Andreas Häseli, conseiller fruits et petits fruits au FiBL, donne des informations techniques pour cultiver des framboises bio durant la période estivale. Pour y parvenir, deux principales conditions sont à respecter : choisir les meilleurs sols du domaine et planter les framboisiers sur buttes en incorporant du compost. Contre le ver des framboises, il est possible de recourir au spinosad (même si cet insecticide à spectre large est controversé). Il est également important de récolter les framboises mûres tous les deux à trois jours, afin d’éviter que la drosophile suzukii puisse s’établir dans la plantation. Des filets peuvent aussi être utilisés contre ce ravageur. Les témoignages de deux producteurs de framboises bio permettent ensuite d’illustrer les avantages et les inconvénients de deux méthodes : l’un d’eux utilise des plants de framboisiers à longues tiges (plants annuels), et l’autre a recours à des plantations pluriannuelles. Mots clés : FRAMBOISIER / VER DE LA FRAMBOISE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / DROSOPHILA SUZUKII / PETIT FRUIT / FRAMBOISE / PLANT / SUISSE BIOACTUALITES N° 5/19, 01/06/2019, 2 pages (p. 18-19) réf. 264-035
PLANTES AROMATIQUES ET MÉDICINALES
Pépinière : Portrait d’une pépiniériste de l’Ain : Aro’Mary plants FURET Arnaud Bien que les installations en PPAM se multiplient, très peu de producteurs se lancent dans l’amont de la filière : la production de plants. Mary fait partie de ces rares pépiniéristes. Elle s’est installée dans l’Ain en 2013. Sa ferme de 4 ha est conduite en agriculture biologique. Elle cultive des arbres fruitiers, des petits fruits, des PPAM et des plants hors sol sur 800 m2. Le chiffre d’affaires de l’atelier de production de plants est de 53 000 €. Elle produit environ 22 500 plants par an : 7 000 plants de PPAM, 14 000 plants maraîchers, 390 plants de petits fruits et 1 000 plants de plantes ornementales. Cette large gamme lui permet d’avoir de multiples débouchés, mais présente l’inconvénient d’être très chronophage et son système de production est peu mécanisable. La clientèle est constituée à 30 % de professionnels et à 70 % de particuliers. Pour l’approvisionnement des professionnels, Mary s’organise avec eux en amont : ils passent leurs commandes avant une date butoir et elle organise son planning de production en fonction. Mary a avant tout réfléchi son modèle d’entreprise comme un service de proximité. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : PRODUCTION DE PLANTS / DONNEE TECHNIQUE / PEPINIERISTE / COMMERCIALISATION / VENTE DIRECTE / ORGANISATION DU TRAVAIL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / HORTICULTURE / MARAICHAGE / PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE / PEPINIERE / PLANT / AINLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 22-23) réf. 264-102
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Éco-pâturage : Les brebis, l'éco solution à la gestion de l’enherbement des cultures
FURET Arnaud Julia Chardon est installée en Isère. Elle cultive 13 ha en agriculture biologique : 1,75 ha de PPAM, 6,75 ha de prairies et 1,5 ha de noyers. Peu après son installation, un berger (double actif) est arrivé sur sa commune. Julia lui propose de faire pâturer ses parcelles de noyers par les brebis. Ils mettent alors en place un écopâturage en morcelant les parcelles de noyers en petites sections, à l’aide de filets mobiles. Plus tard, lors d’une journée technique, Julia rencontre un producteur drômois de PPAM qui fait pâturer des brebis sur sa production. Elle en discute avec le berger de son village et ils commencent à expérimenter cette méthode en 2018. Il faut alors trouver une organisation de travail compatible avec leurs contraintes respectives. Après plusieurs expérimentations, ils optent pour le partage des parcelles de PPAM en parcs de 5 000 m2 sur lesquels les brebis restent une semaine. Ainsi, en mars- avril, les brebis pâturent les parcelles de thym, puis les parcelles de lavandin et de romarin. Durant l’été, elles sont sous les noyers. Elles retournent ensuite dans les PPAM à l’automne. Ceci permet à Julia de ne quasiment plus utiliser le gyrobroyeur et la débroussailleuse. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : ELEVAGE / ASSOCIATION ANIMAL CULTURE / BERGER / ORGANISATION DU TRAVAIL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / OVIN / PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE / CONTROLE DES ADVENTICES / ENHERBEMENT / ECOPATURAGE / ISERE LA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 24-25) réf. 264-103
PROTECTION PHYTOSANITAIRE
La Drosophile suzukii : Un bio agresseur qui fonce CHOLLET Emmanuelle La drosophile suzukii est un ravageur qui s’attaque à de nombreux fruits (fruits rouges, pruneaux, abricots...). Son cycle de développement est très rapide (20 jours), ce qui lui permet de réaliser entre 10 et 13 cycles par an. À chaque cycle, la drosophile suzukii pond entre 100 et 200 œufs. Comme sa population peut augmenter très rapidement, il est important de lutter contre ce ravageur dès qu’il a été observé dans une parcelle. Il est alors possible d’effectuer du piégeage, notamment à l’aide de la préparation suivante : 1/3 d’eau, 1/3 de vin rouge et 1/3 de vinaigre de cidre. Des méthodes prophylactiques peuvent également être mises en œuvre : tenir un enherbement bas, arroser le matin (si l’environnement est sec, la drosophile préfèrera se réfugier dans les haies), récolter fréquemment les fruits (voire effectuer des récoltes totales), recourir à des plantes pièges (prunus padus), favoriser les prédateurs naturels à l’aide de haies... Il est également possible d’effectuer de la lutte physique à l’aide de filets sur les fraisiers et les framboisiers. Enfin, des traitements peuvent aussi être employés, notamment le Spinosad, la chaux éteinte (elle augmente le pH du fruit et freine le développement des larves) ou encore des extraits d’ails ou de tanaisie. http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/bulletin-cab/ Mots clés : EXTRAIT VEGETAL / PETIT FRUIT / FILET ANTI- INSECTES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROPHYLAXIE / FRAISE / TANAISIE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / DROSOPHILA SUZUKII / AUXILIAIRE / PIEGEAGE / PLANTE PIÈGE / AIL / CHAUX / PHYTOTHERAPIE / FRANCE / FRAMBOISEBULLETIN CAB N° 129, 01/07/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 264-018
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SOL
VITICULTURE
Les enchytréides : des organismes ingénieurs des sols mal connus
PELOSI Céline / CASAGRANDE Marion Les enchytréides sont des Annélides Oligochètes, faisant partie de la mésofaune du sol. Moins connus et plus petits que les vers de terre (de 100 μm à 2 mm de diamètre), ils jouent des rôles similaires aux lombrics, de dégradation de la matière organique et de structuration du sol, mais à des échelles différentes. Vivant dans les 5 à 10 premiers centimètres du sol, ils sont plus abondants que les vers de terre et présentent une large gamme d’espèces. Ils dominent en biomasse dans de nombreux habitats, notamment les milieux riches en matières organiques. Sensibles aux stress environnementaux et anthropiques, les enchytréides pourraient servir de bio-indicateurs des pratiques agricoles. http://www.itab.asso.fr/downloads/com-agro/enchytreides.pdf Mots clés : BIOINDICATEUR / FERTILITE DES SOLS / MESOFAUNE / BIOLOGIE DU SOL / ANNELIDES / RECHERCHE / SOL / VIE BIOLOGIQUE DU SOL / FRANCE 2019, 2 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) réf. 264-141
Responses to climatic and pathogen threats differ in biodynamic and conventional vines
Les réponses aux menaces climatiques et provenant de pathogènes diffèrent entre les vignes biodynamiques et conventionnelles (Anglais) SOUSTRE-GACOUGNOLLE Isabelle / LOLLIER Marc / MASSON Jean / ET AL. Alors que les systèmes viticoles sont mis à l'épreuve par le changement climatique et que certaines pratiques ont de graves répercussions sur l'environnement et sur la santé humaine, la viticulture biodynamique reste très minoritaire. Sur les 8 millions d'hectares de vignes cultivés dans le monde, les systèmes en biodynamie couvrent 1 % de la superficie, contre 90 % en conventionnel et 9 % en bio. Bien que les viticulteurs en biodynamie revendiquent à la fois une réussite économique et un faible impact environnemental, cette pratique reste controversée dans les milieux viticoles et par les scientifiques. Les biodynamistes disposent de peu de données scientifiques pour appuyer leurs observations. Ainsi, un essai comparatif a été mis en place sur 14 parcelles de vignes de Pinot Noir qui avaient été cultivées en gestion conventionnelle (8 vignerons, 8 parcelles) ou en gestion biodynamique (3 vignerons, 6 parcelles) pendant plus de 20 ans dans les mêmes conditions climatiques. Sur une période de 4 ans, les chercheurs ont suivi la conduite de la vigne, la physiologie de la plante et les niveaux d'infection par des virus, par le mildiou et par l’oïdium. Les résultats montrent que la résilience des vignes vis-à-vis des menaces climatiques est plus élevée en biodynamie qu'en conventionnel. Il en va de même pour les attaques de pathogènes. Ceci s’explique en partie par l’expression plus élevée de gènes silencieux et de gènes liés à l’immunité, ainsi que par des teneurs plus élevées en métabolites secondaires antioxydants et antifongiques. La durabilité des pratiques biodynamiques reposerait ainsi sur des régulations moléculaires fines. https://www.nature.com/articles/s41598-018-35305-7 Mots clés : ADAPTATION GENETIQUE / ANTIOXYDANT / ETUDE COMPARATIVE / RESILIENCE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ALÉA CLIMATIQUE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / VITICULTURE / TECHNIQUE CULTURALE / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / ANTIFONGIQUE / GENETIQUE / FRANCE / COMPARAISON BIO-CONV / RECHERCHE / ANALYSE DE LABORATOIRE SCIENTIFIC REPORTS N° 8, 15/11/2018, 14 pages (p. 1-14) réf. 264-002
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Gestion de l'herbe : Des moutons à la rescousse
ROSE Frédérique Dans les vignes, la gestion de l’herbe en hiver par le pâturage de moutons redevient d’actualité. En 2019, la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire a mené un essai de pâturage sur 70 ares, dans le Muscadet, sur un domaine en première année de conversion bio. L’objectif était que le pâturage permette au vigneron de décaler, voire de supprimer le premier passage d’entretien du sol. Pour cela, huit brebis de race Ouessant (appartenant à un prestataire de services), ont été introduites à partir du 22 février. Malgré la préférence des brebis pour certaines espèces, la parcelle a été bien pâturée (rang et inter-rang), et le premier travail du sol a été décalé de 10-15 jours. Dans le Var, cette technique traditionnelle a décliné à partir des années 60. Actuellement, 23 éleveurs font pâturer leurs brebis sur 4 500 ha de vignes. La vigne couvre en moyenne 40 % des besoins d’un troupeau sur la période hivernale, ce qui implique d’avoir d’autres ressources fourragères à côté. En 2016, la Chambre d’agriculture du Var s’est associée avec le Cerpam pour déposer le projet Vitipasto. Son objectif était de mettre en évidence la résilience des systèmes agro-pastoraux, de recréer un dialogue entre éleveurs et vignerons, et de proposer des outils d’accompagnement, tout en répondant aux questions juridiques et réglementaires. Mots clés : ASSOCIATION ANIMAL VIGNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / OVIN / VITICULTURE / CONTROLE DES ADVENTICES / PATURAGE / PAYS DE LA LOIRE / VAR BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 3 pages (p. 66-68) réf. 264-011
Vu au Sitevi
Cet article détaille deux innovations vues au Sitevi (salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-légumes). La première est une machine de protection des vignes à base d’UV, conçue par la start-up UV boosting. Certains UV stimulent les défenses naturelles des plantes. Les lampes de la machine sont calibrées sur ces longueurs d’onde, ce qui déclenche la production de marqueurs de réaction de défense par les feuilles de la vigne. Cette réaction hormonale prépare la plante à l’attaque d’un champignon dans les heures et les jours qui suivent le passage. Sur mildiou, les résultats obtenus par la modalité UV plus fongicide conventionnel à demi-dose a obtenu les mêmes résultats que la modalité fongicide conventionnel à pleine dose. L’adaptabilité de cette machine à UV avec le cahier des charges bio reste à confirmer. La deuxième innovation est Emisol, un outil d’entretien sur le rang. Il a été conçu par Adrien Boisnier, un mécanicien qui assure la réparation et l’entretien de matériels de producteurs en Charente. Son objectif était de créer un outil plus rapide : Emisol peut aller 2,5 fois plus vite que les outils habituels. En 2019, cet outil a assuré l’entretien de 400 ha de vignes et sa production devrait s’industrialiser.
Mots clés : RANG / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / MATERIEL AGRICOLE /
SICILIANO Alex
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VITICULTURE / CONTROLE DESHERBAGE MECANIQUE VEGETAUX / MILDIOU / FRANCEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 69)
DES ADVENTICES / / PROTECTION DES
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Dossier spécial : Viticulture : Taille de la vigne : Raisonner sa taille pour maîtriser la récolte et pérenniser le vignoble ; Maladies du bois et dépérissement du vignoble : La stratégie d’une taille « vertueuse »
BARRIERE Karine / COLOMBIER Laurent / LAVEAU Etienne / ET AL. Les modes de taille traditionnels (taille en Guyot, taille dite en cordon de Royat) sont uniquement orientés vers un enjeu de production. Toutefois, ces tailles contribuent au développement des maladies du bois (MDB) : elles engendrent souvent des plaies en nombre important, de taille non négligeable et à des emplacements non optimums. La taille Guyot-Poussard est une taille plus respectueuse des flux de sève : elle maintient les flux d’une année sur l’autre, avec des plaies localisées uniquement sur la partie haute du cordon ou sur les parties supérieures en taille Guyot. La période de taille est également déterminante pour limiter les contaminations : il faut tailler durant les périodes sèches car l’inoculum fongique est plus faible, et une taille tardive permet une meilleure cicatrisation. Il faut également veiller à bien gérer les bois de taille : les bois infestés (plus de deux ans) doivent être enlevés de la parcelle. Les sarments de l’année peuvent par contre être broyés sur place. Des méthodes pour gérer des vignes qui présentent des symptômes de MDB sont également présentées (le recépage, le curetage, le recépage forcé, et le regreffage). Ce dossier est clôturé par la présentation d’un essai mené par un groupe MIVigne (Mobilisation et Innovation Vigneronne) de Charente qui travaille sur les pratiques de taille et leurs impacts sur les MBD. http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et- territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire- profilbio/profilbio/ Mots clés : TAILLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / TECHNIQUE CULTURALE / ESSAI / PROPHYLAXIE / VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / TAILLE DE FRUCTIFICATION / MALADIE DU BOIS / FRANCE / CHARENTEPROFILBIO N° 8, 01/10/2019, 5 pages (p. 14-18) réf. 264-025
Faire son vin bio dans son jardin : Planter, cultiver, vendanger, vinifier...
LE BIHAN Jean-Claude De la plantation à la dégustation, cet ouvrage permet d’apprendre à produire du vin bio pour la consommation familiale, en privilégiant des techniques douces et éprouvées pour produire un vin naturel.. Il fournit des informations pour réaliser avec succès toutes les étapes de la culture de la vigne, puis celles de la fabrication du vin : choisir où planter sa vigne, préparer le terrain, choisir les cépages, se procurer les plants, planter, tailler, protéger naturellement des maladies et des ravageurs ; Récolter et trier le raisin, le fouler, le presser, le vinifier en rouge, blanc sec ou crémant, mettre le vin en bouteilles, etc. Mots clés : CHAI / ITINERAIRE TECHNIQUE / DEGUSTATION / BOISSON ALCOOLISEE / VIN NATUREL / FERMENTATION / VINIFICATION / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / JARDINAGE / VITICULTURE / TECHNIQUE CULTURALE / PROTECTION DES VEGETAUX / TAILLE / RAISIN / PLANT / VIGNE / CEPAGE
2019, 172 p., éd. ÉDITIONS TERRE VIVANTE
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La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal
DARRICAU Léa / DARRICAU Yves La vigne n'a pas toujours été la monoculture que nous connaissons aujourd'hui, ce végétal mené "à la baguette", attaché, taillé, épampré, effeuillé... Au contraire, de par sa nature même de liane, dès sa naissance elle s'est mariée à l'arbre pour s'élever vers la lumière. Les premiers cultivateurs, et ce, jusqu'au milieu du vingtième siècle, la conduisaient le plus souvent en compagnie d'autres végétaux, arbres fruitiers, mais aussi arbres utiles pour fournir piquets, échalas, liens, bouchons, pressoirs ou barriques... Ces compagnons historiques de la vigne, chassés brutalement de l'horizon par les pratiques modernes, y sont aujourd'hui rappelés par le changement climatique et la nécessité désormais mieux comprise d'une viticulture riche en biodiversité. D'autres compagnons, fixateurs d'azote, réservoirs d'auxiliaires, contributeurs aromatiques, s'ajoutent aujourd'hui à cette palette agronomique : sophora du Japon, févier, arbre à miel, viorne tin, chalefs... Les auteurs, père et fille, plaident en faveur de ce compagnonnage végétal et en racontent l'histoire. Ils brossent ce que pourraient être les pratiques viticoles de demain, devenues écologiquement intensives. Mots clés : BOIS DE TONNELLERIE / LIANE / VINIFICATION / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE / BOIS / PAYSAGE / AGROFORESTERIE / VITICULTURE / INSECTE AUXILIAIRE / ARBRE FRUITIER / PLANTE COMPAGNE / VIGNE / ASSOCIATION ARBRES VIGNE / INSECTE POLLINISATEUR / FRANCE
2019, 192 p., éd. ÉDITIONS DU ROUERGUE
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FILIÈRE
L'Ufab inaugure un nouveau silo : Sécuriser et développer la collecte RIPOCHE Frédéric L’Ufab est un fabricant d’aliments bio pour animaux. Il est basé en Ille-et-Vilaine et produit près de 95 000 tonnes d’aliments par an, principalement pour poules pondeuses, porcs et ruminants. Depuis trois ans, sa croissance annuelle est de 15 %. Comme son silo de 6 000 tonnes arrivait à saturation, l’Ufab a investi 7 millions d’euros dans un nouveau silo (dont 1,5 million subventionné par la Région et l’Europe, dans le cadre des fonds Feader). Ce dernier a une capacité de 12 000 tonnes, ce qui correspond à un potentiel de 4 000 hectares. Ce silo est automatisé et est géré par deux salariés. Il a été conçu pour stocker une multitude de matières premières biologiques et en C2. Il possède vingt cellules à fond plat et cinq boisseaux de travail ventilés qui servent de stockage temporaire. La détection d’insectes (type charançon) est un motif de refus. Toutefois, ce site a été conçu pour gérer de manière indépendante d’éventuels lots infectés grâce à sa tour de séchage. Ces lots peuvent ainsi être nettoyés, puis stockés (s’ils deviennent conformes) sans contaminer le reste du site. Pour autant, le nettoyage par les agriculteurs reste indispensable. Mots clés : DONNEE TECHNIQUE / FABRICANT D'ALIMENTS DU BETAIL / MATERIEL DE STOCKAGE / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EQUIPEMENT AGRICOLE / SILO / GRANDE CULTURE / ILLE ET VILAINE / ENTREPRISE / ALIMENTATION DES ANIMAUX
Dossier : Restauration collective : 20 % de bio dans les cantines
FOLLIN Emmanuelle / STREISSEL Marie Lors de son Assemblée Générale de mars 2019, Bio en Grand Est a organisé une table ronde sur la loi EGALIM, dont l'article 24 prévoit 20 % de produits biologiques dans les restaurants collectifs en France au plus tard au 1er janvier 2022. Ce sont les cantines scolaires qui ont le plus fortement introduit le bio dans leurs menus (79 %), suivies des restaurants d'entreprises (58 %). Le projet "Manger Bio Local en Entreprise", à l'initiative du groupe Orange et de la FNAB, vise à relocaliser les achats de 270 restaurants en France vers des approvisionnements bio locaux, en direct de groupements de producteurs. Bio en Grand Est, mandaté par Orange, accompagne, dans ce cadre, 6 restaurants de la région sur 3 ans. Ces restaurants font appel aux plateformes d'approvisionnement du territoire : Manger Bio Local Champagne-Ardenne, Paysan Bio Lorrain et Solibio. Dans les années qui viennent, les enjeux liés à l'objectif du projet de 20 % de bio local sont fondamentaux. Le territoire Grand Est entend conserver des filières bio locales et équitables, avec une offre régionale organisée collectivement par les groupements de producteurs. La DRAAF Grand Est développe, parallèlement, des dispositifs d'accompagnement en milieu scolaire destinés à sensibiliser les élèves et les équipes de restauration à la problématique alimentaire. http://www.bioenlorraine.org/lettres-ab Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / PRODUIT LOCAL / APPROVISIONNEMENT LOCAL / RESTAURATION COLLECTIVE / CANTINE SCOLAIRE / FILIERE / FILIERE LOCALE / GROUPEMENT DE PRODUCTEURS / PRODUIT BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / POLITIQUE PUBLIQUE / GRAND-EST / RELATION PRODUCTEUR ENTREPRISELES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST N° 18, 01/05/2019, 4 pages (p. 6-9) réf. 264-052
BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 2 pages (p. 72-73)
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Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Ecolinnovéthibiobonsolidurable !
BIO-LINEAIRES Les 42 entreprises bio présentées dans ce dossier sont toutes innovantes, éthiques et solidaires, proposant des produits bons et bio, avec une approche durable et écologique. Elles composent une photographie, non exhaustive, mais représentative, des marques actives dans le réseau spécialisé bio. Du grossiste en fruits et légumes au fabricant de produits de détergence, en passant par le spécialiste des thés ou un groupement d'éleveurs de porcs, elles illustrent l'engagement économique, social et environnemental des entreprises de la filière bio dans tous les aspects de leur activité, qu'elles existent depuis 45 ans, 20 ans ou qu'elles aient vu le jour récemment. Chaque entreprise présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en œuvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRANSFORMATION / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / ENTREPRISE / PRODUCTION / FRANCE / ETHIQUEBIO LINEAIRES N° 84, 01/07/2019, 86 pages (p. 48-133) réf. 264-057
LSA Bio
BRAY Florence / HAREL Camille / NICOT Marie / ET AL. Ce dossier commence par une interview d'Orion Porta, directeur général de Biocoop depuis 2 ans, et selon qui "Le réseau Biocoop peut encore doubler". Orion Porta explique la stratégie du réseau pour se développer. Il explique quels ont été les choix de l'enseigne pour moderniser son image tout en restant fidèle à ses valeurs dans sa démarche de démocratiser le bio. Il parle de quelques-uns des nouveaux partenariats de Biocoop, d'une première proposition de e-commerce fin 2019, de la stratégie prix, de sa vision de la bio et de la distribution des produits bio. Le dossier comprend ensuite 5 articles sur des thèmes choisis par Orion Porta pour leur intérêt ou leur actualité dans le secteur de la distribution bio : - Les MDD plus que jamais au cœur du business ; Zoom sur les stratégies et les ambitions des distributeurs, généralistes ou spécialistes, qui développent leurs Marques de distributeur (MDD) bio ; - En plein boom, le vrac a encore du chemin à faire ; Zoom sur les défis de la vente bio en vrac, ses nouveaux formats, l'hygiène, les prix, la réglementation, etc. - Petit tour d'Europe des actions antigaspi ; - Le local, nouvel axe fort des distributeurs ; - Quel profil pour devenir directeur de magasin bio ? ; Zoom sur les compétences et les profils recherchés. Le dossier se termine par "Le billet d'Orion Porta : La bio est-elle trop chère ?", puis par "Le bio affole toujours les compteurs de la GMS", où quelques chiffres illustrant la progression des ventes bio dans le circuit de la grande distribution sont présentés. Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / INTERVIEW / PRIX A LA CONSOMMATION / EMBALLAGE / VRAC / RESEAU / DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE / MAGASIN BIO / MARCHÉ / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARQUE DE DISTRIBUTEUR / COMPETENCE PROFESSIONNELLE / EUROPE / FRANCE LSA N° 2570, 12/09/2019, 30 pages (p. 57-98) réf. 264-058
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Les magasins bio : des magasins presque comme les autres
GLÉNAT P. / LESDOS-CAUHAPÉ C. / LAÏB Nadine Les magasins spécialisés en vente de produits biologiques présentent certaines particularités par rapport à d’autres magasins de commerce alimentaire de proximité, selon l’étude présentée ici et menée à partir de données datant de 2016. Ces magasins représentaient alors 3.5 % des magasins du commerce alimentaire de proximité, mais employaient 4.2 % des salariés du secteur. Ils sont plus souvent organisés en réseaux d’enseigne (54 % contre 39 % pour les petites et moyennes surfaces généralistes et les autres spécialistes non bio) et en lien avec une part plus importante du commerce associé (18 % des spécialisés bio adhèrent à un groupement, contre 6 % pour les autres). La part des magasins en réseaux d’enseigne est même plus importante parmi les magasins bio les plus récents, qui sont aussi souvent plus grands que leurs « aînés » et moins implantés dans des grands Pôles urbains mais plus en couronne et dans des zones moins denses en population. Si on peut trouver des magasins bio sur toute la France, ils sont plus présents dans la région parisienne, le sud ou le nord-ouest du territoire. Ces magasins dégagent des marges plus élevées, ce qui peut expliquer leur dynamisme. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4240612 Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / ORGANISATION DE L' AB / EMPLOI / CONCURRENCE / RESEAU / DISTRIBUTION / COMMERCE DE PROXIMITE / ENSEIGNE / GRANDE SURFACE / SUPERMARCHE / MAGASIN BIO / PRODUIT BIOLOGIQUE / ETUDE / FRANCE / CHIFFRE D'AFFAIRES / FILIEREINSEE PREMIÈRE N° 1779, 29/10/2019, 4 pages (p. 1-4) réf. 264-134
Grande distribution : La course à la bio est lancée
MARÉCHAL Goulven / FROIS Samuel Les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) s’intéressent de plus en plus au marché des produits biologiques. Depuis deux à trois ans, elles gagnent progressivement des parts de marché sur les enseignes spécialisées. En 2018, la croissance des ventes de produits bio était de 23 % en GMS, contre 8 % dans les réseaux spécialisés. Les grandes surfaces multiplient d’ailleurs les annonces : campagnes de communication sur les produits bio, création ou rachat d’enseignes de magasins spécialisés... Cet article effectue un tour d’horizon des stratégies adoptées par les principales enseignes pour développer leurs ventes de produits bio : Carrefour, Leclerc, Système U, Auchan, Intermarché, Casino/Monoprix, Lidl France. Un encart est réservé aux magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et L’Eau Vive) qui sont bousculés par l’offensive des GMS et tentent d’afficher et de conserver leur avance en matière de connaissance du marché de la bio. Mots clés : COMMUNICATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / GRANDE SURFACE / MAGASIN SPECIALISE / MARKETING / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / MAGASIN BIO / STRATÉGIE COMMERCIALE / FRANCE / DISTRIBUTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE
SYMBIOSE N° 246, 01/06/2019, 2 pages (p. 14-15)
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Loi EGAlim : Qui peut le plus peut le mieux ?
DENIS Sophie La loi EGAlim prévoit qu’à partir du 1er janvier 2022, les restaurants collectifs devront obligatoirement s’approvisionner en produits biologiques ou en conversion (20 % des produits en valeur d’achats). Le réseau breton GAB-FRAB se mobilise déjà depuis près de 30 ans pour accompagner ces changements de pratiques dans les cuisines. Il a d’ailleurs créé les défis Cuisines A Alimentation Positive (défis CAAP), un dispositif d’accompagnement d’un an qui permet d’augmenter la part de produits bio et locaux dans les assiettes et de décloisonner les collectivités d’un même territoire malgré les fonctionnements et autorités de gestion différents. Plusieurs exemples de défis CAAP bretons sont détaillés, notamment celui du Pays de Vannes : le constat est que plus les collectivités investies dans ce CAAP ont consommé de produits bio, plus elles ont réalisé des économies (0,35 €/convive/ repas). Un site internet CAAP a également été créé. Ce dernier doit répondre à un double objectif : permettre aux collectivités d’effectuer leurs relevés d’achats afin qu’elles puissent visualiser la part de produits bio et locaux dans leur budget, et faciliter les échanges entre les professionnels de la restauration collective à l’aide d’un forum (recettes, techniques de cuisine, fournisseurs). Mots clés : ACCOMPAGNEMENT PROFESSIONNEL / OUTIL D'AIDE A LA DECISION / RESTAURATION COLLECTIVE / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / LEGISLATION / BRETAGNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Organisations économiques de producteurs : Les plateformes de producteurs bio : historique, fonctionnement & perspectives
MERCUZOT Alexandra / HUGUES Anne La part des produits bio dans la restauration hors domicile ne cesse d’augmenter. Cette progression va encore sûrement s’accentuer avec la loi Egalim qui fixe à 20 % minimum la part de produits issus de l’AB ou en conversion dans la restauration collective d’ici 2022. En Auvergne-Rhône-Alpes, il existe déjà cinq plateformes qui regroupent l’offre bio disponible sur leur territoire : Manger Bio Isère, Bio À Pro (Rhône, Loire), La Bio d’Ici (Savoie, Haute-Savoie, Ain), Agri- court (Drôme, Ardèche) et Auvergne Bio Distribution. A l'échelle nationale, ces plateformes adhèrent au réseau MBIM (Manger Bio Ici et Maintenant), excepté Agri- court qui n’est pas 100 % bio. Les restaurants collectifs approvisionnés par les plateformes du réseau MBIM sont majoritairement des restaurant scolaires (84 %) et des restaurants d’entreprises (12 %). Les exigences liées à ce débouché (par le biais des plateformes) et la plus faible rémunération des producteurs peuvent être perçues comme des inconvénients, mais ces plateformes permettent de vendre de gros volumes, de gagner du temps de commercialisation, et souvent de mettre en place une contractualisation. Selon Éric Grunewald, coordinateur du MBIM, ce débouché ne doit pas dépasser plus de 30 % du chiffre d’affaires d’une exploitation. L’interview de Céline Manzanares sur le fonctionnement de Bio À Pro complète cet article. http://www.corabio.org/index.php/telechargements Mots clés : AVANTAGE / CHIFFRE / INCONVENIENT / INTERVIEW / ORGANISATION DE PRODUCTEURS / COMMERCIALISATION / PLATEFORME / RESTAURATION COLLECTIVE / CIRCUIT COURT / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT RURAL / TERRITOIRE / OFFRE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / DISTRIBUTIONLA LUCIOLE N° 25, 23/09/2019, 2 pages (p. 26-27) réf. 264-104
SYMBIOSE N° 246, 01/06/2019, 2 pages (p. 16-17)
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La Cantine de Sauvigny le Bois
DELAGNEAU Pascal
Commune comptant 750 habitants et répartie sur 5 villages, Sauvigny-le-Bois (Yonne) a fait le choix d’une alimentation biologique (actuellement bio à 70 %) pour ses 100 élèves de primaire, avec l'embauche d'une cuisinière. Le gaspillage alimentaire y est réduit et le potager pédagogique est un appui à l’éducation. Un exemple de petite dimension qui fonctionne et qui cherche toujours à s’améliorer. https://www.youtube.com/watch?v=CDzZ-a_85Ng Mots clés : GASPILLAGE ALIMENTAIRE / RESTAURATION COLLECTIVE / CANTINE SCOLAIRE / PRODUIT BIOLOGIQUE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / PEDAGOGIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / EDUCATION / YONNE / ENFANT2019, 6 min. 03 sec., éd. YONNE NATURE ENVIRONNEMENT / ADENY réf. 264-138
Dossier de presse Agence BIO : Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France : Agence BIO/Spirit Insight - Février 2020 : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du "consommer moins mais mieux" ? Consommation, engagements et attentes des Français
AGENCE BIO Qui sont aujourd’hui les consommateurs de produits bio en France ? Quelles sont les différentes motivations en fonction de l’âge et du niveau de revenu ? Quels sont les principaux freins à la consommation de produits issus de l’agriculture biologique ? Ce dossier de presse présente les principaux résultats de l'étude réalisée par Spirit Insight pour l’Agence BIO. Les données sur la consommation bio en France sont fournies. En 2019, près de 9 Français sur 10 consomment des produits biologiques ne serait-ce que rarement, comme en 2018. 71 % en consomment au moins une fois par mois, un niveau également stable depuis deux ans. 14 % en consomment tous les jours. https://www.agencebio.org/wp-content/uploads/2020/02/ AGENCE-BIO-DOSSIER-DE-PRESSE-BAROMETRE-2020- def.pdf Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / ACHAT / EMBALLAGE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / GASPILLAGE ALIMENTAIRE / ATTENTE DU CONSOMMATEUR / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRIX / ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BAROMETRE / ETUDE / SANTE / FRANCE / SOCIETE 2020, 32 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) réf. 264-077
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QUALITÉ
Contribution des produits laitiers aux apports nutritionnels selon la nature des fourrages distribués aux vaches laitières MARTIN B. / GRAULET B. / REMOND D. / ET AL. Les études épidémiologiques récentes montrent que la consommation de produits laitiers a des effets plutôt favorables sur la santé humaine, avec réduction du risque de développement de différentes pathologies, mais sans pouvoir apporter d’informations sur l’influence des conditions de production du lait sur la santé du consommateur. Cette étude a pour but de pallier en partie ce manque. L'article commence par effectuer quelques rappels sur les principaux facteurs de variation de la composition du lait. La contribution des produits laitiers aux apports recommandés pour les adultes est ensuite estimée pour cinq types de rations couramment utilisées en France pour les vaches laitières. Comparativement aux rations à base d’ensilage de maïs, le pâturage permet de réduire les apports en acides gras saturés (acides laurique, myristique et palmitique) et augmente les apports en oméga-3 et vitamine A dans l’alimentation humaine. L’effet de la ration des vaches laitières sur les apports en vitamines hydrosolubles et en minéraux semble minime car la consommation de produits laitiers déterminants (le lait pour les vitamines hydrosolubles, le lait et les yaourts pour les minéraux) est faible. Mots clés : ELEVAGE / VALEUR NUTRITIONNELLE / MINERAUX / LAIT / ZONE DE MONTAGNE / SYSTEME D'ELEVAGE / BOVIN LAIT / COMPARAISON / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / FOIN / ENSILAGE / PATURAGE / SYSTEME FOURRAGER / VITAMINE / ACIDE GRAS / SANTE / FRANCE / QUALITE DU LAIT / RECHERCHE / PRODUIT LAITIER FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 10 pages (p. 193-202) réf. 264-092
Effet de l'alimentation sur la qualité nutritionnelle du lait biologique collecté en France durant l’hiver
BOUSSAMET L. / COUVREUR S. / HURTAUD C. / ET AL. La composition en acides gras du lait est déterminante pour sa valeur nutritionnelle et ses effets sur la santé. L’alimentation à l’herbe, importante en élevage biologique, assure le bon équilibre entre les divers acides gras. Cette étude s’interroge sur la qualité nutritionnelle des laits biologiques produits en hiver, lorsque les vaches ne pâturent pas (de décembre à mars). Les profils en acides gras de laits bio collectés dans toute la France en hiver ont ainsi été analysés et confrontés au type d’alimentation des animaux. La teneur de ces laits en acides gras saturés est relativement élevée (33 % en moyenne de C16 :0) ; elle baisse en mars, confirmant que la mise à l’herbe, même avec un silo maintenu ouvert, améliore la valeur nutritionnelle du lait. Trois groupes ont pu être identifiés à partir de la qualité des laits collectés et un lien a été établi avec l’alimentation : la ration hivernale comportant le plus d’herbe sous différentes formes avec des apports de féverole est plus favorable que les rations basées sur l’ensilage de maïs, d’herbe ou de céréales. Aucun lien n’a, par contre, pu être identifié entre les prélèvements de lait individuel et l’alimentation. Mots clés : VALEUR NUTRITIONNELLE / LAIT / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COMPARAISON / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / FOIN / CEREALE / ENSILAGE D'HERBE / ENSILAGE DE MAIS / PATURAGE / SYSTEME FOURRAGER / ACIDE GRAS / SANTE / FRANCE / QUALITE DU LAIT / RECHERCHE / ALIMENTATION HIVERNALE FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 4 pages (p. 207-210) réf. 264-093
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Les prairies naturelles du Massif central : l’expression d’un terroir au service de produits de qualité
HULIN S. / GALLIOT J-N. / BONSACQUET E. / ET AL. Dans le Massif central, les prairies, dans leur diversité, représentent 80 % de la SAU et forment donc un élément paysager majeur et identitaire. Souvent naturelles, elles représentent un formidable pool d’espèces spontanément présentes et constituent un support de différenciation de qualité des filières d’élevage de ce massif. Depuis une dizaine d'années, des partenariats fructueux entre Recherche et Développement sur le Massif central ont conduit au développement de plusieurs outils pour caractériser la ressource herbagère avec une approche multifonctionnelle, en lien avec la qualité des produits. Ainsi, une typologie créée décrit, pour 70 types de prairies, leurs potentiels agricoles, environnementaux et de qualité des produits. L'outil de diagnostic Diam permet par ailleurs de proposer un accompagnement individuel adapté à la stratégie de chaque exploitant en fonction des types de prairies présents sur son parcellaire. Ces deux outils permettent de relier les multiples enjeux qui reposent sur ces milieux et de montrer le réel potentiel que représentent les prairies naturelles pour la qualité des produits. Mots clés : OUTIL DE DIAGNOSTIC / ELEVAGE / FROMAGE / QUALITE DU PRODUIT / QUALITE DU LAIT / ZONE DE MONTAGNE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / ETUDE / PRAIRIE / PRAIRIE A FLORE VARIEE / TYPOLOGIE DES PRAIRIES / SYSTEME FOURRAGER / RECHERCHE / MASSIF CENTRAL / TERROIR FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 7 pages (p. 223-229) réf. 264-094
STATISTIQUES
L'agriculture bio dans le monde - Edition 2019
LE DOUARIN Sarah L’Agence BIO présente les chiffres clés 2019 de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 93 pays s’étaient dotés d’une réglementation pour l’agriculture biologique début 2019. Elle était en préparation dans seize autres pays. Le marché bio mondial était estimé à près de 92,8 milliards d’euros en 2017 et aurait dépassé 100 milliards d’euros en 2018. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 69,9 millions d’hectares (fin 2017). Elle représentait 1,4 % de l’ensemble du territoire agricole des pays enquêtés. Près de 2,9 millions d’exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2017. Au sommaire de ce document : - L’agriculture bio se développe dans le monde ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur l’élevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques (Les actions d’IFOAM dans le monde). https://www.agencebio.org/vos-outils/les-chiffres-cles/ Mots clés : CHIFFRE / CULTURE PERENNE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / MARCHÉ / FILIERE / FILIERE FRUITS ET LEGUMES / FILIERE LAIT / FILIERE VIANDE / THE / CACAO / PRODUIT BIOLOGIQUE / SUCRE / SURFACE AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / APICULTURE / STATISTIQUES / OEUF / AGRICULTURE TROPICALE / VITICULTURE / CEREALE / CAFE / COTON / OLEAGINEUX / PROTEAGINEUX / MONDE 2020, 106 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) réf. 264-062
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Nouvelle-Aquitaine : Analyse des installations en agriculture biologique
CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE Dans le cadre de l’Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique, la Chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine a caractérisé les installations en agriculture biologique aidées entre 2016 et 2018 dans cette région, avec la Dotation Jeune Agriculteur ou avec le prêt d'honneur (fonds régional destiné aux porteurs de projets non éligibles à la DJA). Entre 2016 et 2018, le nombre moyen de DJA sur la Nouvelle-Aquitaine est de 614. Sur cette même période, en moyenne 21 % de ces installations se sont réalisées en AB. 2 fois sur 3, ceux qui s’installent en production AB ont entre 30 et 40 ans. 30,5 % des femmes qui s’installent avec la DJA le font en production AB, contre 18 % pour les hommes. Près de 6 installations sur 10 en AB sont réalisées « hors cadre familial » (HCF). 1 installation sur 3 en AB est réalisée en production maraîchère. Quant aux installations avec le prêt d'honneur en AB, elles se réalisent majoritairement à partir de 40 ans. 3 installations sur 10 avec ce type de prêt, en AB, sont réalisées par une femme. 1 installation sur 3 est réalisée hors cadre familial. 1 installation sur 3 est réalisée en production maraîchère... La troisième partie concerne des enquêtes des centres de formalités des entreprises (CFE) sur les installations 2018. Les résultats montrent que 24 % des nouvelles inscriptions au CFE, hors transfert entre époux, sont en production principale en AB. http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Analyse-des- installations-en-AB Mots clés : CHIFFRE / PRET / AIDE A L'INSTALLATION / DOTATION D'INSTALLATION AUX JEUNES AGRICULTEURS / INSTALLATION AGRICOLE / INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL / FINANCEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / NOUVELLE-AQUITAINE / SOCIOLOGIE / OBSERVATOIRE REGIONAL / ETUDE 2019, 19 p., éd. CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE NOUVELLE-AQUITAINE réf. 264-071
The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends 2020
Le monde de l'agriculture biologique : Statistiques et tendances émergentes 2020 (Anglais) WILLER Helga / SCHLATTER Bernhard / TRAVNICEK Jan / ET AL. Cette 21ème édition de l’étude "The World of Organic Agriculture", réalisée par le FiBL et IFOAM – Organics International, réactualise les données statistiques mondiales sur l'AB et offre une synthèse complète du développement de l'agriculture biologique dans le monde, en présentant des données chiffrées par grandes aires géographiques : Afrique, Asie, Europe, Méditerranée, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord et Océanie. Elle s’appuie pour cela sur les données de 186 pays durant l’année 2018. 2018 a été une nouvelle année record pour l’agriculture biologique mondiale. La surface agricole biologique a augmenté de deux millions d’hectares pour atteindre 71,5 millions d'hectares. Les surfaces totales sont de 36 millions d'hectares pour l'Océanie ; 15,6 millions d'hectares pour l'Europe ; 8 millions d'hectares pour l'Amérique Latine ; 6,5 millions d'hectares pour l'Asie ; 3,3 millions d'hectares pour l'Amérique du Nord et 2 millions d'hectares pour l'Afrique. Les ventes du commerce de détail de produits bio ont, elles aussi, continué leur croissance pour atteindre un nouveau record. Cette enquête annuelle montre ainsi que la tendance positive de ces dernières années se poursuit. https://www.organic-world.net/yearbook/yearbook-2020.html Mots clés : CHIFFRE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ORGANISATION DE L' AB / EMPLOI / POLITIQUE AGRICOLE / REGLEMENTATION / MARCHÉ / FILIERE / CONSOMMATION / PRODUCTION / SURFACE AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / INDICATEUR / STATISTIQUES / MONDE / AFRIQUE / AMERIQUE DU NORD / AMERIQUE DU SUD / ASIE / EUROPE / OCEANIE2020, 335 p., éd. FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) / IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL réf. 264-117
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
AGRICULTURE- ENVIRONNEMENT
A global synthesis reveals biodiversity- mediated benefits for crop production
Une synthèse mondiale révèle les avantages liés à la biodiversité pour la production végétale (Anglais) DAINESE Matteo / MARTIN Emily / STEFFAN- DEWENTER Ingolf / ET AL. La gestion et l’utilisation actuelles des terres menacent la biodiversité mondiale et compromettent de multiples fonctions écosystémiques essentielles à la production de cultures alimentaires. Les connaissances acquises sur les services écosystémiques ne permettent pas, pour l’instant, de savoir si les services écosystémiques favorisant les rendements peuvent être maintenus par quelques espèces dominantes ou s'ils dépendent d’une grande diversité d’auxiliaires. Une méta-analyse a été conduite à partir de 89 études fournissant des données sur 1 475 emplacements. Une importante base de données a été créée. Elle a permis d’étudier l’impact de la richesse spécifique des auxiliaires, de leur abondance et de la proportion d’espèces pollinisatrices sur les niveaux de lutte biologique et les rendements obtenus. Les résultats montrent que la richesse spécifique en pollinisateurs et en auxiliaires soutient directement les services écosystémiques, et ce, indépendamment de leur abondance et des espèces dominantes. La simplification des paysages agricoles entraîne des effets négatifs sur les services. Jusqu’à 50 % de ces effets sont liés à une perte de la richesse spécifique et ont des répercussions négatives sur les rendements. Le maintien de la biodiversité est donc vital pour conserver les principaux avantages agroécosystémiques pour la société. https://advances.sciencemag.org/content/5/10 Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ECOLOGIE / BIODIVERSITE / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / ETUDE / META-ANALYSE / RENDEMENT / GRANDE CULTURE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / AUXILIAIRE / INSECTE POLLINISATEUR / MONDE / RECHERCHESCIENCE ADVANCES N° Vol. 5, n° 10, 01/10/2019, 13 pages (p. 1-13) réf. 264-001
Agriculture biologique et biodiversité : Comment les collectivités locales peuvent- elles favoriser une agriculture favorable à la biodiversité ?
BOURDERIOUX Joël / RINGEISEN Christophe / NAVECTH-MARCHAL Ségolène / ET AL. / RINGEISEN Christophe Ce guide met en évidence les atouts de l'agriculture biologique pour restaurer et préserver la biodiversité et présente les différentes actions que les collectivités locales peuvent mettre en place pour favoriser l'AB dans leur territoire. Le document s'appuie sur des initiatives inspirantes portées par des collectivités locales, couplant développement de l'AB et actions spécifiques en faveur de la biodiversité. Elles visent notamment à : impliquer et soutenir les agriculteurs, installer ou mettre des terrains à disposition d'agriculteurs bio, sensibiliser et former les agriculteurs aux enjeux de la biodiversité, structurer et soutenir la création de filières vertueuses d'un point de vue écologique, soutenir la sélection de variétés adaptées, mobiliser l'ensemble des acteurs pour des projets pérennes. 10 fiches initiatives détaillent des projets issus de toutes les régions de France. https://www.eauetbio.org/agriculture-biologique-et-biodiversite/ Mots clés : ACCOMPAGNEMENT DE PROJET / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ORGANISATION DE L' AB / INITIATIVE LOCALE / TERRITOIRE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / QUALITE DE L'EAU / BIODIVERSITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / DEVELOPPEMENT LOCAL 2019, 28 p., éd. FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France)
Biopresse 264 - Mars 2020 42
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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Pratiques d'élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir
ESPAGNOL Sandrine / BRAME Coline / DOURMAD Jean-Yves Cet ouvrage traite des défis et solutions pour concilier l’élevage et la protection de l’environnement. Avec une approche multicritère, il apporte des bases scientifiques, techniques et méthodologiques pour appréhender les systèmes d’élevage et leurs évolutions. Il est construit autour de trois étapes essentielles : - « mesurer » les flux environnementaux liés aux élevages ; - « évaluer » les dommages et les bénéfices environnementaux ; - « agir » pour améliorer le bilan environnemental des élevages. Les chapitres s’organisent de manière complémentaire. Certains à visée introductive soulignent les enjeux, d’autres synthétisent les connaissances actuelles en présentant les outils opérationnels mobilisables, et enfin des focus sont réalisés sur des questions méthodologiques ou des sujets émergents. L’objectif de l’ouvrage est de mieux comprendre les enjeux environnementaux des élevages et de proposer des voies d’amélioration. Il s’adresse aux enseignants, agents de développement, conseillers, instances publiques, décideurs et professionnels qui s’intéressent aux systèmes de production animale et à leurs performances environnementales. Mots clés : ANTIBIORESISTANCE / GESTION DES EFFLUENTS / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / STOCKAGE DES DEJECTIONS / ELEVAGE / FILIERE / TERRITOIRE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / QUALITE DE L'AIR / ENERGIE / DIOXYDE DE CARBONE / METHANE / PROTOXYDE D'AZOTE / GAZ A EFFET DE SERRE / BIODIVERSITE / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / DURABILITE / EFFICIENCE / PORCIN / POULE / BOVIN / BATIMENT D'ELEVAGE / LITIERE / FERTILISATION / MATIERE ORGANIQUE / AMMONIAC / RECHERCHE / FRANCE / EXTERNALITE
Avant-propos : Les bénéfices variés de la prairie pour le territoire, le consommateur, l’animal et les éleveurs
AFPF Cet article a été réalisé à partir de l’introduction de J.L. Peyraud (Inra, directeur scientifique adjoint Agriculture) aux Journées 2019 de l’AFPF. Les prairies couvrent 44 % de la surface agricole française. Elles fournissent aussi de nombreux services environnementaux, sociétaux et de production : elles contribuent à l’entretien de la biodiversité et à la réduction de l’usage des produits phytosanitaires, elles préservent les sols et stockent du carbone, elles garantissent le bien-être animal et permettent de produire des produits animaux de haute valeur nutritionnelle ... Si, en zone de montagne, les élevages de ruminants restent basés sur la valorisation des prairies, ce n’est pas forcément le cas dans les zones de plaine (agrandissement des troupeaux, réduction du pâturage, utilisation de robots de traite...). Une forte disjonction est constatée entre la vision sociétale très favorable à l’herbe et l’évolution de certains systèmes. Pour soutenir la prairie, il faudrait que la PAC rémunère les services écosystémiques fournis par les systèmes herbagers, en maintenant la conditionnalité au non retournement et avec un niveau de paiement différencié selon les types de prairie. Mots clés : EXTERNALITE / POLITIQUE AGRICOLE / POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE / ELEVAGE / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / SYSTEME HERBAGER / PRAIRIE / PATURAGE / EUROPE / FRANCE FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 4 pages (p. 189-192) réf. 264-091
2019, 376 p., éd. ÉDITIONS QUAE
réf. 264-060
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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DÉVELOPPEMENT RURAL
Le bonheur est dans le près
JIROU Elsa / DUPONT Thibault
Elsa Jirou et Thibault Dupont ont quitté Paris et le journalisme en 2017 pour créer une microferme en maraîchage biologique, en Normandie. Dans cet article, ils expliquent, à la façon d'une chronique villageoise, comment ils ont réussi à commercialiser petit à petit leur production auprès des commerçants locaux, en instaurant de la confiance dans les relations. Aujourd'hui, par rapport à leur objectif de mille euros de vente par semaine, les restaurateurs en représentent près de 20 % et l'Amap, qu'ils ont eux-mêmes créée en 2018, assure 40 % de leurs revenus. Fervents défenseurs des valeurs de la bio, ils n'ont de cesse d'expliquer leur travail et de rappeler ce qui fait le prix juste d'un produit de qualité. Mots clés : PRODUIT LOCAL / VENTE DE PROXIMITE / CIRCUIT COURT / DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / NORMANDIE / MICRO- FERME / MARAICHAGE / PETIT PRODUCTEUR QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) N° 236, 01/05/2019, 2 pages (p. 48-49) réf. 264-050 Seine-Maritime : Se battre pour la transition vers une agriculture paysanne FOLLET Jacques Carole Debruyne-Delattre élève des agneaux près de Rouen (76), en bio depuis 2018. Pour le moment, elle possède 150 brebis à viande de race Roussin de la Hague, avec un peu de Suffolk. Elle vend en circuits courts, toute l'année, des agneaux engraissés à l'herbe. Elle a aussi une activité de cultures : blé, féverole- seigle, triticale-pois, avoine, quinoa, sarrasin, et bientôt des lentilles, productions qu'elle vend à la coopérative Biocer. Elle fait régulièrement le constat que ses ventes en viande diminuent, et elle projette d'acheter 50 brebis laitières de race Lacaune, de construire une laiterie et de se lancer dans la fabrication de fromages. Mais elle souhaite également développer ses cultures de quinoa, de lentilles et de variétés anciennes de blé qu'elle pourra valoriser grâce à Biocer. Passionnée par son métier, elle milite pour une agriculture paysanne vivante dans les territoires, y compris à travers son engagement dans la vie politique locale. Mots clés : VALORISATION DES PRODUITS / CIRCUIT COURT / OVIN VIANDE / DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / BREBIS ALLAITANTE / AGNEAU / GRANDE CULTURE / SEINE MARITIME CAMPAGNES SOLIDAIRES N° 350, 01/05/2019, 1 page (p. 17) réf. 264-054
La transition agricole et alimentaire en France : 350 initiatives locales pour une alimentation responsable et durable
DIVAY Violette / ROUSSEL Laetitia / POINTEREAU Philippe / ET AL. Le programme Alimentation Responsable et Durable répertorie, au sein de l'observatoire RESOLIS (Recherche et Evaluation de SOLutions Innovantes et Sociales), plus de 650 initiatives agricoles et alimentaires dans le monde, dont plus de la moitié sont françaises. Alimenté par cinq années d'observation de la transition agricole et alimentaire, le n°22 du Journal de RESOLIS donne la parole à des acteurs et des territoires engagés dans la voie de la transition, à travers quelque 350 initiatives d'alimentation responsable et durable. S'ils révèlent une forte capacité d'ingéniosité, d'adaptation et d'innovation face aux défis de la transition, ces acteurs particuliers, publics, et privés ne manquent pas de rappeler l'urgence à transformer notre système de production et de consommation agricole et alimentaire. La première partie "Ce que nous disent les acteurs de la transition agricole et alimentaire" fait une présentation globale des initiatives en les classant en 6 grandes catégories : Production agricole (63 initiatives) ; Production de services (58) ; Consommation alimentaire (76) ; Distribution/ Commercialisation (53) ; Valorisation non alimentaire (71) ; Transformation produits (29). Deux zooms sont proposés : La transition alimentaire dans le secteur de la restauration privée commerciale en Ille-et-Vilaine ; Les microfermes au cœur de systèmes alimentaires durables. La deuxième partie s’intéresse au passage « des initiatives au système territorialisé », en donnant la parole à des collectivités et à des territoires (Parcs naturels régionaux). De nouveaux « chantiers » sont identifiés pour franchir de nouvelles étapes dans cette dynamique de transition alimentaire dans les territoires, en rappelant le caractère d’urgence de la situation. https://www.resolis.org/journal Mots clés : TERRITORIALISATION / TRANSITION / TRANSITION ALIMENTAIRE / TRANSITION ECOLOGIQUE / TRANSITION SOCIALE / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / ALIMENTATION DURABLE / RESTAURATION COLLECTIVE / DISTRIBUTION / CIRCUIT COURT / TRANSFORMATION / INITIATIVE LOCALE / TERRITOIRE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / ECONOMIE / MICRO-FERME / ESPAGNE / FRANCE / DYNAMIQUE COLLECTIVE / DEVELOPPEMENT LOCAL / RELOCALISATION / SOCIETE2019, 69 p., éd. RESOLIS réf. 264-046
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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Première pression à froid des huiles à la ferme : Préserver les vertus des huiles !
KACHKOUCH SOUSSI Claire Dans le Tarn, Véronique et Bernard Barrieu ont choisi de valoriser leurs productions de céréales et d'oléoprotéagineux bio en les transformant. La ferme des Bouviers consacre notamment 24 ha de cultures à la production d’huile (8 ha de tournesol linoléique, 7 ha de tournesol oléique, 4 ha de cameline et 5 ha de colza). Une pièce de 6 m2 accueille la presse et une autre pièce de 4 m2 est dédiée au conditionnement et au stockage de l’huile. La ferme produit ainsi 4 100 L d’huile par an, dont 1 900 de colza, 1 400 de tournesol oléique, 600 de tournesol linoléique et 200 de cameline. Les huiles sont obtenues par une première pression à froid, afin de garantir leur qualité. Les grains sont récoltés avec un taux d’humidité inférieur à 7%, ils sont ensuite triés à l’aide d’un séparateur à plat et stockés dans des cellules régulièrement ventilées pour maintenir une humidité à 6 % et une température entre 5 et 8 °C. Les grains sont ensuite pressés, puis l’huile brute décante naturellement avant d’être filtrée par gravité à l’aide d’un filtre en coton. Le chiffre d’affaires de la production d’huile s’élève à 26 000 €, soit 12 % du chiffre d’affaires de la ferme. Mots clés : DONNÉE TECHNICO-ÉCONOMIQUE / PRESSE A HUILE / TRANSFORMATION A LA FERME / HUILE / PROCEDE DE FABRICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION / TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE / OLEAGINEUX / TOURNESOL / CAMELINE / COLZA / TARN BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 2 pages (p. 70-71) réf. 264-013
Gironde : "Nous faisons évoluer nos pratiques chaque année, avec plein d'objectifs"
PASQUIER Coralie Installés depuis 2012, Vincent et Mathilde Charley, non issus du milieu agricole, élèvent des chèvres à Saint-Genès-de-Lombard (33). Tous deux viennent d'univers professionnels différents et ont choisi de se tourner vers l'agriculture avec une volonté militante d'agir concrètement. Leur ferme est passée en bio en 2014. Ils possèdent 65 chèvres alpines chamoisées, dont ils transforment le lait en fromages qu'ils vendent au marché, en Amap et dans quelques magasins bio. Ils se donnent des objectifs pour progresser toujours plus dans leur démarche globale : pâturage au maximum, moindre consommation d'énergie, de céréales, diminution de leur temps de travail, respect des sols... Pour 2019, leur objectif était la pérennisation des deux emplois salariés engagés sur l'exploitation. Parallèlement à leurs préoccupations sociales et environnementales, la volonté de continuer à proposer des produits de qualité reste centrale avec, notamment, la défense d'un fromage fermier qui reflète leur terroir, avec une identité, non standardisé. Mots clés : VENTE DIRECTE / TRANSFORMATION LAITIERE / FROMAGE DE CHEVRE / DEVELOPPEMENT RURAL / INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTURE PAYSANNE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / GIRONDE / TRANSFORMATION A LA FERME / CAPRIN / INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL CAMPAGNES SOLIDAIRES N° 350, 01/05/2019, 1 page (p. 16) réf. 264-053
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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Dossier : Développons l'agriculture biologique dans les projets alimentaires territoriaux
CLERC Hélène / BOURDERIOUX Joël / LE TRAOU Mathilde / ET AL. Les projets alimentaires territoriaux (PAT), mis en place par la Loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt (2014), sont souvent portés par des communes, des agglomérations, des communautés de communes, des PETR (pôle d'équilibre territorial et rural). Les PAT visent à reterritorialiser l'agriculture et l'alimentation au service d'objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Pour ce faire, l'ensemble des acteurs du territoire sont invités à réfléchir ensemble et à mettre en place des actions : État, collectivités territoriales, acteurs économiques et associations, pour une gouvernance partagée dans l'élaboration du projet, du diagnostic au plan d'action. Les PAT incluent un objectif de "valorisation de nouveaux modes de production agro-écologiques, dont l'AB". La construction de projets agricoles territoriaux avec les collectivités locales est déjà au cœur des préoccupations des acteurs de la bio dans les territoires. Les démarches PAT sont une opportunité d'expliquer l'AB, et les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les consommateurs bio et leurs GAB sont invités à se mobiliser pour que l'AB trouve sa juste place dans les PAT. Le fonctionnement des PAT est décrit (définition, porteurs de projets, financements...), puis sont présentés les 8 PAT ou projets de PAT dénombrés en région Grand Est. http://www.bioenlorraine.org/lettres-ab Mots clés : APPROVISIONNEMENT LOCAL / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / ALIMENTATION HUMAINE / CIRCUIT COURT / FILIERE / TERRITOIRE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / PROJET COLLECTIF / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / POLITIQUE PUBLIQUE / GRAND-EST / PARTENARIAT / DEVELOPPEMENT LOCAL / RELOCALISATIONLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST N° 19, 01/06/2019, 4 pages (p. 6-9) réf. 264-055
Rencontre avec Julien Scharsch, producteur de légumes plein champ à Saessolsheim (67)
FONTENY Camille Julien Scharsch est président de Bio en Grand Est et agriculteur bio dans le Bas-Rhin. Dans cet entretien, il relate sa trajectoire, la reprise de la ferme de ses grands-parents à Saessolsheim (67), la création de l'EARL Terre et Vie, et sa rencontre avec la Ferme du Château, déterminante dans la suite de son parcours. La conversion en bio de l'exploitation a eu lieu en 2008-2010, à son installation. Au cours de cette période, il s'est rapproché de la Ferme du Château, conduite par Jean-Christophe, qui avait comme projet d'élargir sa gamme de légumes. Ils ont tout d'abord décidé de mettre en commun leur assolement, puis ont créé ensemble une société en participation et ont mis en commun toute la production et la main-d’œuvre. Aujourd'hui, ce partenariat a évolué pour ne créer qu'une seule entité. Les deux agriculteurs produisent des céréales, des protéagineux et des légumes de plein champ et possèdent 20 ha de prairies. Ils ont créé une quinzaine d'emplois. Ils vendent 90 % de leur production légumière dans les Grandes et Moyennes Surfaces sous la marque Le Potager de Camille, et le reste à des grossistes. Les céréales sont vendues à Probiolor. Julien explique les satisfactions, matérielles et humaines, qu'il retire de son association avec Jean- Christophe, avec dix ans de recul. http://www.bioenlorraine.org/lettres-ab Mots clés : EXPLOITATION AGRICOLE A RESPONSABILITE LIMITEE / TRAJECTOIRE / DEVELOPPEMENT RURAL / INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CIRCUIT COURT / LEGUME DE PLEIN CHAMP / CEREALE / BAS RHIN / GRANDE SURFACE / TEMOIGNAGELES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST N° 19, 01/06/2019, 2 pages (p. 10-11) réf. 264-056
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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Aveyron : De l’arrivée à l’installation, l’exemple de deux couples du Ségala
GALTIER Johan Kévin Oriane et Pierre-Yohan sont arrivés en 2015 en Aveyron avec, à la base, un projet de gîtes et de jardin pédagogique. L’accueil des habitants les a confortés dans le fait de s’installer. Ils ont alors réfléchi à un projet d’installation collective et ont passé un BPREA pour se former au maraîchage. En 2016, ils rencontrent un autre couple, Sascha et Tatiana, qui a lui aussi un projet d’installation collective. Ils se mettent alors à rechercher une ferme ensemble, réfléchissent à la formalisation du collectif et à leur organisation du travail. Ils commencent par produire chacun de leur côté : Oriane et Pierre-Yohan s’installent sur le jardin d’un camping et vendent leurs légumes sur place ; Tatiana et Sascha deviennent paysans-boulangers bio. Ces expériences leur permettent de s’intégrer localement et de tester leur organisation du travail. En 2017, ils apprennent qu’une ferme de 32 ha est à reprendre suite à un départ en retraite. Leur installation ne se fera pas sans heurts, et ils arrivent à signer l’achat en avril 2019. Une fois installés, les deux couples ont continué à s’investir localement et à défendre l’agriculture en laquelle ils croient (implication syndicale, mise en place d’un marché bio, animations à la ferme...). Mots clés : PAYSAN BOULANGER / DEVELOPPEMENT RURAL / INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL / PROJET COLLECTIF / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARAICHAGE / AVEYRON / INSTALLATION AGRICOLE / TEMOIGNAGE / TRAJECTOIRE CAMPAGNES SOLIDAIRES N° 356, 01/12/2019, 1 page (p. 16) réf. 264-033
Différenciation en bio : Cultiver la différence, et non l’indifférence
RICHARD Mathis / JULLIARD Sébastien Avec une demande croissante en produits biologiques, de nouveaux acteurs s’investissent dans l’AB pour bénéficier de cette opportunité économique, quitte à profiter de certaines failles dans le cahier des charges européen. Aussi, face notamment au risque de perte de confiance des consommateurs que cela pourrait induire, un nombre croissant d’acteurs du bio s’engage dans des démarches de différenciation de leurs produits, mieux disantes que l’Eurofeuille. Dans le cadre de l’Observatoire de la bio breton, une enquête a été menée auprès de producteurs et d’acteurs de l’aval sur leurs avis, intérêts et motivations face à de telles démarches, avec un focus sur la marque Bio Cohérence, créée il y a 10 ans. Les résultats montrent que l’intérêt pour des démarches de différenciation est bien présent. D’ailleurs, sur les 10 organisations économiques de producteurs biologiques ayant répondu à l’enquête, toutes ont a minima initié des réflexions concernant la mise en place d’un cahier des charges plus restrictif que le cahier des charges européen et, parmi elles, six l’ont déjà mis en place. Pour les producteurs enquêtés, la motivation à modifier leurs pratiques pour aller au-delà du cahier des charges actuel s’appuie sur 4 points : agir sur la cohérence globale du système, réduire leur impact sur l’environnement, agir sur la résilience et la pérennité de leur exploitation et augmenter leur technicité. Néanmoins, malgré l’intérêt des acteurs pour des démarches de différenciation, la marque Bio Cohérence reste encore mal connue, aussi bien des producteurs que des consommateurs. A cela, plusieurs raisons évoquées, dont certains points contraignants limitant fortement la commercialisation en circuit long. Mots clés : CHANGEMENT / ORGANISATION DE L' AB / PRATIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / COMMERCIALISATION / ORGANISATION ECONOMIQUE / ORGANISATION DE PRODUCTEURS / LABEL / CAHIER DES CHARGES / DIFFÉRENCIATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / MARQUE PRIVEE / ETUDE / ENQUETE / BRETAGNE / SOCIOLOGIE / MOTIVATION SYMBIOSE N° 250, 01/11/2019, 4 pages (p. 18-21) réf. 264-136
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Dossier : La place de la femme dans l'agriculture
GRASTEAU Alain / PETITPAS Isabelle / PAGEOT Stéphanie / ET AL. Ce dossier est consacré à la place des femmes en agriculture. En s’appuyant sur les propos de Nadine Vivier, historienne et membre de l’Académie d’Agriculture de France, ce dossier commence par retracer le rôle des femmes dans l’agriculture à travers les siècles (du XVème au XXIème siècle). Il se focalise ensuite sur l’étude effectuée par la FNAB sur la place des femmes en Agriculture Biologique. Cette enquête a mis en lumière la « double journée » des agricultrices bio : elles assurent à la fois des tâches agricoles et les tâches domestiques. C’est donc plutôt par manque de temps qu’elles ne prennent pas de mandats professionnels, et non par manque de confiance ou par peur de prendre des responsabilités. Les initiatives mises en place par le groupe de travail « Place de la Femme » d’AgroBio 35 sont également détaillées : des saynètes, des travaux de groupe, ainsi qu’un plan d’actions (travail sur l’ergonomie, travail sur la communication et la représentation des femmes à AgroBio 35, mise en place de formations...) ont été présentés lors de l’AG d’AgroBio 35. Des informations sont également apportées sur le Groupe Femmes du CIVAM DEFIS, en Loire-Atlantique : création, fonctionnement, témoignages d’agricultrices... Enfin, dix articles sont réservés aux témoignages d’agricultrices bio. Elles sont toutes éleveuses de bovins lait, passionnées et épanouies dans leur métier. Leurs situations sont diverses : installation dans le cadre familial, installation seule, installation pour rejoindre leur conjoint, reconversion... Elles expliquent leur parcours, les avantages et les difficultés qu’elles rencontrent en tant que femmes, ainsi que leur organisation pour allier travail et vie de famille. Mots clés : GROUPE D'ECHANGE / GROUPE D'ELEVEURS / TRAVAIL DES FEMMES / ORGANISATION DU TRAVAIL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / TRAVAIL EN AGRICULTURE / COMPETENCE PROFESSIONNELLE / ENQUETE / TEMOIGNAGE / FRANCE / SOCIOLOGIE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTRICE / FEMME VOIX BIOLACTEE (LA) N° 96, 01/06/2019, 35 pages (p. 3-37) réf. 264-007
Analyse technico-économique d'une exploitation agricole en production laitière avec un projet de vente directe pour assurer l'arrivée d'un troisième associé
ARSAC Clovis Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", suite à un stage dans une exploitation agricole en production laitière bio. Le GAEC des Iversonnes, situé dans la commune d'Arsac en Velay (Haute-Loire), est en bio depuis avril 2018. Le lait représente le produit principal de la ferme, mais l'exploitation vend aussi des veaux d'un mois en circuit conventionnel (pas de filière locale bio structurée), des veaux de lait et des génisses pour la viande. 72 ha sont consacrés aux prairies permanentes et 16 ha aux prairies temporaires. Des cultures complètent l'activité d'élevage : blé panifiable (5 ha), méteil (14 ha), maïs (10 ha) et Lentille Verte du Puy en AOP (2 à 3 ha). Le stage a porté sur la réalisation d'une analyse technico-économique du GAEC Iversonnes dans le but d'envisager une nouvelle activité en vue d'accueillir un nouvel associé. De plus, des pistes d'actions ont été étudiées pour comprendre comment sécuriser le système : Vaut-il mieux développer la vente directe de lait cru ? Renforcer la vente directe de Lentilles Vertes du Puy ?... Mots clés : BOVIN LAIT / ELEVAGE LAITIER / VENTE DIRECTE / DIVERSIFICATION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETUDE / PERSPECTIVE / VEAU / LENTILLE VERTE DU PUY / HAUTE LOIRE 2019, 39 p., éd. VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont / UNIVERSITÉ CLERMONT AUVERGNE réf. 264-069
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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ
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Nouveaux Bio : La bio, bien plus qu’un effet de mode
CLAVET Alicia / JULLIARD Sébastien L’Observatoire de la production biologique en Bretagne réalise des enquêtes auprès des nouveaux producteurs bio. Les résultats présentés dans cet article proviennent d’enquêtes réalisées auprès d’agriculteurs qui se sont engagés dans la bio durant le premier semestre 2019 (janvier à juin 2019). 234 nouvelles fermes bio ont été enregistrées sur cette période : 63 % de conversions et 37 % d’installations. La majorité de ces fermes sont en production maraîchère (27 %), en élevage laitier (24 %) et en grandes cultures (18 %). Sur ces 234 nouvelles fermes, 70 ont répondu à un questionnaire plus détaillé pour comprendre la dynamique de développement de l’agriculture bio en Bretagne. Les nouveaux producteurs ont principalement fait le choix de s’installer pour améliorer leur qualité de vie, vivre de leur passion et effectuer un métier manuel qui a du sens. Ils ont choisi la bio « par évidence » car les principes de l’AB correspondent à leurs convictions. Les producteurs qui se sont convertis évoquent d’autres raisons : pour générer de nouveaux débouchés, ou par désaccord avec le système conventionnel (refus des traitements chimiques, manque de cohérence et d’autonomie dans les systèmes conventionnels...). Mots clés : CHIFFRE / PRODUCTEUR / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION / STATISTIQUES / BRETAGNE / SOCIOLOGIE / MOTIVATION / INSTALLATION AGRICOLE / OBSERVATOIRE REGIONAL / ENQUETE / DEVELOPPEMENT RURAL
ÉNERGIE
Dossier : Méthanisation et agriculture paysanne HOUDEBINE Damien / CHAPELLE Sophie / ROUX Michèle / ET AL. Stéphane Le Foll a lancé un plan de développement de la méthanisation agricole en 2013 : l’objectif était d’atteindre 1000 méthaniseurs d’ici 2020. Selon GRDF, cet objectif est quasiment atteint. De nombreux atouts sont souvent associés à la méthanisation agricole : valorisation des déchets, création d’emplois... Néanmoins, quelques problèmes ont été soulevés : Les digestats sont-ils assez riches en carbone pour enrichir convenablement les sols ? Est-ce que de tels investissements peuvent préserver l’autonomie financière des exploitants et leur capacité à transmettre leur ferme ? De plus, cet été, durant la période de sécheresse, l’utilisation de certaines ressources fourragères pour alimenter des méthaniseurs a créé des tensions avec des éleveurs. Ce dossier effectue un point sur les avantages et les inconvénients de la méthanisation. Il commence par l’interview de Daniel Chateigner, universitaire à Caen et membre du « Collectif Scientifique National Méthanisation Raisonnée ». Il explique les répercussions possibles d’une méthanisation à outrance. Les avis de paysans et de la Confédération Paysanne sur ce sujet sont également évoqués. Un projet de méthanisation collectif est ensuite décrit. Il regroupe 14 fermes en Seine-Maritime et a pour objectif la diversification et la pérennisation des exploitations. Deux autres projets sont également détaillés : celui du groupe « Méthanisation paysanne » de l’Ardear Occitanie qui développe un modèle de méthanisation compatible avec l’agriculture paysanne, et celui de Jules Charmoy, agriculteur basé en Dordogne, qui a créé une unité de méthanisation pour ne plus être dépendant du pétrole. Enfin, les méfaits des grandes unités de méthanisation sont détaillés. Mots clés : AVANTAGE / INCONVENIENT / ENERGIE / METHANISATION / AGRICULTURE PAYSANNE / AUTONOMIE / DIVERSIFICATION / TEMOIGNAGE / FRANCE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / ENERGIE RENOUVELABLE CAMPAGNES SOLIDAIRES N° 356, 01/12/2019, 9 pages (p. I-IX) réf. 264-032
SYMBIOSE N° 249, 01/10/2019, 3 pages (p. 24-26)
La ferme de Villefroide
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DELAGNEAU Pascal
Portrait des hommes Deladerrière qui, génération après génération, ont cru à une agriculture biologique et souveraine. Ils parlent intérêt de la bio, céréales et viabilité économique de la bio. La ferme de Villefroide compte au total 200 ha. Olivier, le fils qui a repris la ferme, envisage de la valorisation directe en boulangerie.
https://www.youtube.com/watch?v=ida_1NmptI0 Mots clés : TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE / CEREALE / YONNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRAJECTOIRE2019, 6 min. 03 sec., éd. YONNE NATURE ENVIRONNEMENT / ADENY réf. 264-140
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VIE PROFESSIONNELLE
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ÉCONOMIE
Références économiques en agriculture biologique : Normandie - Pays de la Loire : Résultats 2018
LEMASLE Guillaume Cette étude présente les résultats technico- économiques et financiers des clôtures 2018 de 408 exploitations en production biologique des régions Normandie et Pays de la Loire. Elle fournit des EBE (Excédent Brut d'Exploitation), des indicateurs de développement durable et des marges brutes. L'étude montre des systèmes de production diversifiés, avec 58 % des exploitations qui ont un atelier "cultures de vente", 46 % un atelier lait, 26 % un élevage allaitant, 21 % un atelier porc et/ou volaille, 10 % une activité légumière. Les exploitations observées ont une situation financière saine en moyenne. Les résultats technico- économiques et financiers 2018 sont présentés pour les productions : bovins viande, bovins lait, volailles de chair et œufs, maraîchage, grandes cultures. https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2020/01/ %C3%89tude_bio_2018_gl_20191118.pdf Mots clés : REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / FILIERE / MARGE BRUTE / EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AVICULTURE / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETUDE / STATISTIQUES / VOLAILLE DE CHAIR / OEUF / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / LEGUME / NORMANDIE / PAYS DE LA LOIRE2019, 52 p., éd. CERFRANCE réf. 264-065
VIE PROFESSIONNELLE
GÉNÉRALITÉS
Vu au Space ; Vu au Tech&Bio ; Vu au Tech&Bio et Sitevi RIPOCHE Frédéric / ROSE Frédérique / SICILIANO Alex Cet article décrit plusieurs innovations utilisables en bio et exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons. Les treize premières nouveautés présentées ont été observées au Space ou à Tech&Bio : gamme d’aliments et compléments pour animaux d'élevage, biostimulants, conservateurs pour l’ensilage, équipements pour les FAF, extrudeur de lin, asséchants pour litière, attrape-mouche pour salle de traite. Les neuf autres nouveautés décrites ont été observées au Sitevi, ainsi qu’à Tech&Bio. Elles concernent des cultures spécialisées, et plus particulièrement la viticulture : pose de confusion sexuelle par drone dans les vergers, lutte contre le gel dans les vignes (chaufferette antigel, câble antigel et piquet connecté), ondes sonores pour protéger la vigne, bâtiment viticole (chai semi-enterré), tracteurs (pont avant suspendu, quatre roues directionnelles), station météo, cuve pour la fermentation. Mots clés : SALON AGRICOLE / INNOVATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / EQUIPEMENT AGRICOLE / MATERIEL AGRICOLE / NOUVEAUTE / ALIMENT DU BETAIL / HYGIENE VETERINAIRE / ARBORICULTURE / VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / FRANCE / CHAI
BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 8 pages (p. 74-81)
Biopresse 264 - Mars 2020
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VIE PROFESSIONNELLE
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Les revenus 2019 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018
COCAUD Elisabeth / KOHSER Elise / METAIREAU Olivier Fin 2018, la région Pays de la Loire comptait 3 182 exploitations certifiées bio ou en conversion. L’étude présentée permet de rassembler 730 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production pour permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en poules pondeuses, grandes cultures et viticulture. L'EBE moyen s'élève à 48 400 euros/UTA en moyenne en 2018, avec un résultat courant de 25 058 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (212 exploitations) ; - Bovins viande (74) ; - Poules pondeuses (19) ; - Volailles de chair (28) ; - Grandes cultures (26) ; - Maraîchage (64) ; - Viticulture (46). https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_ upload/National/FAL_commun/publications/Pays_de_la_ Loire/2019_Les_revenus_2018_agriculture_biologique_Pays_ de_la_Loire.pdf Mots clés : REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / RESULTAT ECONOMIQUE / ECONOMIE / SURFACE AGRICOLE UTILE / COMPTABILITE / CHARGE DE STRUCTURE / CHARGE OPERATIONNELLE / MARGE BRUTE / EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION / REVENU AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRIX A LA PRODUCTION / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / TRAVAIL EN AGRICULTURE / ETUDE / POULE / VOLAILLE DE CHAIR / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / VITICULTURE / PAYS DE LA LOIRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE 2019, 44 p., éd. CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE réf. 264-070
CONVERSION
S'installer et se convertir en porcs Bio : Un projet de grande ampleur
MICHEL Guillaume / BIZE Niels Cet article réalise un point sur les étapes fondamentales de la conversion à l’agriculture biologique d’une ferme porcine. Pour cela, il s’appuie sur les témoignages de deux éleveurs bretons nouvellement convertis. Christophe Le Tyrant s’est installé en tant que naisseur-engraisseur en 2000 (85 truies, 650 places d’engraissement, 4 bandes). À 15 ans de la retraite, il devait réinvestir dans son outil de production et en a profité pour se convertir à l’AB. Riwal Bourdoulous s’est installé en 2017, à la suite de ses parents, en tant que naisseur-engraisseur (60 truies, 390 places d’engraissement, 4 bandes). Auparavant, il avait travaillé cinq ans dans des fermes porcines biologiques, ce qui l’a motivé à changer le système de ses parents. Ces deux éleveurs sont unanimes, la conversion au bio prend du temps : il faut compter près de 3 ans (12 à 18 mois de préparation administrative du projet et 12 à 18 mois de travaux et de lancement de l’élevage bio). Elle nécessite aussi des investissements importants (transformation ou construction de bâtiments). Ils recommandent d’utiliser au maximum l’existant, d’être prêt à coordonner un chantier et de bien se faire entourer. Mots clés : CONDUITE D'ELEVAGE / SYSTEME NAISSEUR ENGRAISSEUR / INVESTISSEMENT / CONVERSION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COÛT / TEMOIGNAGE / PORCIN / BATIMENT D'ELEVAGE / BRETAGNE SYMBIOSE N° 245, 01/05/2019, 3 pages (p. 18-20) réf. 264-038
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VIE PROFESSIONNELLE
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La Ferme de la Bilouterie
FORMATION
DELAGNEAU Pascal
A 100 km de Paris, focus sur la Ferme de la Bilouterie, dans l'Yonne. Jean-Bertrand Brunet a repris la ferme familiale en la convertissant à l'agriculture biologique. Il explique ses choix et les avantages de ce changement de mode de production. Les 200 ha en conventionnel ont été transformés en 2001 en un système diversifié et autonome en bio. 4000 volailles en plein air, des céréales pour l'autosuffisance, des œufs vendus en AMAP et un atelier d’abattage. https://www.youtube.com/watch?v=a5tM_iOZXDM Mots clés : VENTE DIRECTE / QUALITE DE L'EAU / INSTALLATION AGRICOLE / CONVERSION / AVICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / POULE / VOLAILLE DE CHAIR / OEUF / CEREALE / YONNE / AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION / BASSIN D'ALIMENTATION DE CAPTAGE 2019, 6 min. 03 sec., éd. YONNE NATURE ENVIRONNEMENT / ADENY réf. 264-139
Les agriculteurs de demain face à l'enseignement de l'agroécologie
BRUNNARIUS Isabelle / AUBRY Didier / BOUVERET Pierre / ET AL. Comment les agriculteurs de demain vont-ils relever le défi de produire autrement ? Comment nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 tout en préservant les ressources de la planète ? De septembre 2016 à juillet 2018, une équipe de France 3 Franche-Comté et de Seppia a suivi 8 étudiants francs-comtois de la deuxième promotion du BTS ACSE rénové et un film a été produit (un lien pour visionner le film en ligne est indiqué dans l'ouvrage). Ce livre présente les portraits de ceux qui ont participé à l’aventure. Au cours de leur formation de BTS ACSE, les étudiants ont appris les principes de l'agroécologie. Comment réagissent-ils à cette remise en cause de l'agriculture conventionnelle ? L'agroécologie ne se résume pas à une simple définition. Héritage, observation, incertitude, métier, reconnaissance : les enseignants enseignent à produire autrement aux agriculteurs de demain. 4 d’entre eux témoignent, ainsi que les 8 étudiants, issus de 2 établissements : le lycée LaSalle de Levier situé sur le plateau du Haut-Doubs et le lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête (25). Ce livre est à la fois un outil de réflexion pour les établissements agricoles, les agriculteurs, mais aussi pour les consommateurs et les défenseurs de l'environnement. Soucieux de l'image qu'ils renvoient de leur profession, ces futurs agriculteurs ont besoin du soutien de toute la société pour parvenir à faire « leur part » de cette transition écologique. Mots clés : PORTRAIT / AGRICULTEUR / PRATIQUE AGRICOLE / ELEVAGE / ENSEIGNEMENT AGRICOLE / FORMATION / APPRENTISSAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / INSTALLATION AGRICOLE / AGROECOLOGIE / TRAVAIL EN AGRICULTURE / TEMOIGNAGE / DOUBS / SOCIETE
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2019, 96 p., éd. EDUCAGRI ÉDITIONS
réf. 264-063
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VIE PROFESSIONNELLE
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POLITIQUE AGRICOLE
Dossier : Changer la Politique Agricole Commune (PAC) : une urgence ! PEGEAULT Nelly / CHEMNITZ Christine / REHMER Christian / ET AL. Dans ce dossier, des réorientations dans le fonctionnement et les objectifs de la Politique Agricole Commune (PAC) sont proposées, afin de favoriser la mise en place de systèmes allant vers l’agro-écologie, et qui soient plus résilients face au changement climatique. Notamment : - des soutiens mieux répartis entre les petites et les grandes exploitations ; - des incitations plus fortes pour développer des modèles agricoles plus respectueux de l’environnement et du bien-être animal ; - une meilleure prise en compte des souverainetés alimentaires des paysanneries du Sud. Les douze priorités de la plateforme française « Pour une autre Pac » sont présentées. Cette dernière regroupe trente-huit structures issues d’organisations paysannes, d’associations de citoyens, de protection de l’environnement et d'organisations internationales de solidarité, ayant réfléchi à une refonte de la PAC. Un entretien avec le président de la plateforme, Jacques Morineau clôture le dossier. Mots clés : CONTROVERSE / POLITIQUE AGRICOLE / POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE / AGROECOLOGIE / EUROPE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / FRANCE NATURE & PROGRES N° 125, 01/11/2019, 14 pages (p. 21-34) réf. 264-146 Sénat : Rapport d'information N° 277 HOUPERT Alain / BOTREL Yannick Ce rapport d'information, fait au nom de la commission des finances, sur les financements publics consacrés à l'agriculture biologique, par Alain Houpert (sénateur LR de Côte d'Or) et Yannick Botrel (sénateur PS des Côtes d'Armor) a été enregistré à la Présidence du Sénat le 29 janvier 2020. Ce rapport examine la situation actuelle et future de l'agriculture biologique, avec ses questionnements et dans le contexte du changement d'échelle. https://www.senat.fr/rap/r19-277/r19-277.html Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE / AIDE A L'AGRICULTURE / FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE / IMPORTATION / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGROECOLOGIE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION EUROPEENNE / PERSPECTIVE / FRANCE / FINANCEMENT PUBLIC / CONTROVERSE2020, 305 p., éd. SÉNAT réf. 264-075
Consolidons nos filières ! (Edito du Biofil 128 – Mars-avril 2020)
RIVRY-FOURNIER Christine Cet éditorial revient sur le rapport d’information du Sénat n° 277 sur les financements publics consacrés à l’agriculture biologique. L’auteure signale que de nombreuses erreurs ou approximations y sont présentes, comme la remise en cause de l’intérêt des prairies permanentes et des surfaces fourragères ou la soi-disante réduction des périodes de conversion... Elle considère que, contrairement à ce qui est dit dans le rapport, les objectifs du plan Ambition Bio 2022 restent atteignables et elle montre une certaine incompréhension quant à la critique de la fiabilité de certains organismes bio alors que le secteur de l’agriculture biologique se développe de façon plutôt harmonieuse en France. https://www.biofil.fr/actualites/actualites-nationales/consolidons- nos-filieres/ Mots clés : POLITIQUE AGRICOLE / AIDE A L'AGRICULTURE / FINANCEMENT DE L'AGRICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / FRANCE / CONTROVERSE BIOFIL N° 128, 01/03/2020, 1 page (p. 3) réf. 264-078
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VIE PROFESSIONNELLE
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RÉGLEMENTATION
Sortie des veaux : quelles obligations pour les producteurs bio ? BIZE Niels Depuis 2016, le guide de lecture du règlement bio précise que les jeunes animaux (sous alimentation lactée) doivent pouvoir accéder aux surfaces intérieures et aux aires d’exercice extérieures, même si leur sortie au pâturage n’est pas obligatoire. Pour Éleveurs Bio de France (EBF), la sortie des veaux biologiques comporte des effets défavorables, notamment en phase d’engraissement, avec des répercussions techniques, sanitaires et économiques. Pour la FNAB, cette obligation est en cohérence avec les principes de l’agriculture biologique. Elle défend une sortie a minima dans un espace de plein-air et, si possible, au pâturage. Des discussions sont en cours, auprès de l’INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) et en lien avec les filières, notamment sur l’âge à partir duquel la pratique du pâturage serait obligatoire. Mots clés : AIRE D'EXERCICE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / DEBAT / IMPACT / BOVIN / JEUNE BOVIN / PATURAGE / VEAU / FRANCE / REGLEMENTATION / BIEN-ÊTRE ANIMAL / CONTROVERSE SYMBIOSE N° 250, 01/11/2019, 1 page (p. 26) réf. 264-143
En direct de l'INAO : Nettoyage et désinfection en production bio
CATROU Olivier / ROUSSEL Lucile / THOMAS Sandrine Selon les espèces et les stades de production, les produits de nettoyage (comme les détergents) et les produits de désinfection (ayant une action biocide) utilisables en agriculture biologique dépendent de différents règlements. En plus d'être conformes aux règlementations générales, européenne et nationale, le règlement CE n°834/2007 (sur la production biologique) stipule qu'en production animale, végétale et aquacole, ces produits doivent figurer sur des listes positives. En revanche, il n'existe pas aujourd'hui de liste dans le secteur de la transformation des denrées alimentaires et des levures. Avec le futur règlement bio, une harmonisation à l'échelle européenne, pour tout type de production, est en cours de discussion. Bernard Lignon, président de la commission Produits transformés du Comité National de l'Agriculture Biologique, présente quelques-uns des enjeux de ces discussions. Mots clés : HARMONISATION EUROPEENNE / PRODUIT D'ENTRETIEN / PRODUIT DE NETTOYAGE / REGLEMENTATION / TRANSFORMATION / DESINFECTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE / EUROPE / FRANCE / NETTOYAGE / HYGIENE
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BIOFIL N° 127, 01/01/2020, 3 pages (p. 25-27)
réf. 264-144
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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE
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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE
RECHERCHE
Allowing for the Projective Dimension of Agency in Analysing Alternative Food Networks Analyser les réseaux alimentaires alternatifs en considérant une dimension "projet" (Anglais) LE VELLY Ronan Pour Ronan Le Velly, les réseaux alimentaires alternatifs, comme le commerce équitable, les circuits courts, l’AB, etc., se caractérisent par la promesse d’une différence, par rapport au système conventionnel. Or, le terme « alternatifs » peut poser question, ces réseaux étant rarement complètement indépendants des réseaux alimentaires conventionnels. L’auteur plaide pour l’utilisation de la notion de « projet » dans les analyses des réseaux alternatifs, ce qui permettrait d’identifier les règles spécifiquement établies et mises en œuvre pour réaliser cette « différence ». Il postule que la prise en compte du projet revient à reconnaître les capacités des êtres humains à imaginer et construire de nouveaux collectifs comme ceux qui sont étudiés dans le cadre de la recherche sur les réseaux alimentaires de proximité. En se basant sur 2 exemples de commerce équitable, R. Le Velly cherche à comprendre comment, à partir d’un concept large, voire « flou », se met en place un secteur économique avec ses propres règles. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/soru.12217 Mots clés : ALTERNATIVE / COMMERCE EQUITABLE / SYSTÈME ALIMENTAIRE / CIRCUIT COURT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / FRANCE / SOCIOLOGIE / COLLECTIF / ALIMENTATION HUMAINESOCIOLOGIA RURALIS N° Vol. 59, n° 1, 01/01/2019, 21 pages (p. 2-22) réf. 264-148
Renforcer les liens entre élevage et paysage au service du bien-être de la société. Éléments de réflexion et premières pistes pour l’action
MICHELIN Yves Aujourd'hui l’élevage est souvent évoqué à travers ses impacts négatifs sur l’environnement, la santé et sa mauvaise prise en compte de la question du bien-être animal ; on lui reproche également de négliger les liens qui existent avec les territoires de production et les paysages. Pourtant, une meilleure compréhension de ces relations pourrait contribuer à améliorer la perception de cette activité et aider à résoudre la grave crise systémique que traverse l’élevage. A partir de la description de quelques exemples contrastés et d’une revue partielle de littérature, ce texte propose une première base de réflexion méthodologique fondée sur une analyse systémique des interactions entre élevage, paysage et qualité de vie qui intègre les dimensions économiques, sociales, politiques aux échelles emboîtées de la ferme, des paysages locaux et des territoires globaux. Il identifie également des verrous et des leviers, et propose d’utiliser le paysage comme un des moyens de reconnecter l’élevage avec la société pour améliorer sa durabilité dans toutes ses composantes. Mots clés : ELEVAGE / INDUSTRIALISATION / DEVELOPPEMENT RURAL / TERRITOIRE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / AGRICULTURE FAMILIALE / SYSTEME D'ELEVAGE / ETUDE / METHODOLOGIE / PAYSAGE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / PRAIRIE / FRANCE / SOCIOLOGIE / RELATION AGRICULTURE SOCIETE FOURRAGES N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II), 01/09/2019, 12 pages (p. 253-264) réf. 264-096
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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE
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INRA de Mirecourt : la ferme expérimentale se réinvente
MATTER Elodie Sur la Ferme expérimentale de l’INRA de Mirecourt, des expérimentations dites « systèmes », c’est-à- dire des expériences à l'échelle d’une exploitation, sont conduites. Cette ferme, qui compte 240 ha, a connu de fortes évolutions depuis 2004. Ainsi, de cette date jusqu'en 2015, elle a accueilli deux systèmes bovins lait conduits en parallèle, en AB, afin de les comparer : un système herbager (80 ha de prairies permanentes pour 40 vaches, sans concentré) et un système en polyculture-élevage (55 ha de prairies permanentes et 105 ha en rotation culturale ; consommation de concentrés auto-produits et vente du surplus de céréales). Cette étude a montré que le système herbager, même s’il est moins productif, est plus intéressant au niveau économique et plus stable face aux aléas climatiques. Depuis 2016, une nouvelle expérimentation a été lancée, toujours en AB, avec la mise en place, sur les 240 ha, d’un système unique mais diversifié, dans le but d’apporter des réponses en termes de transmissibilité, de systèmes à forte valeur ajoutée ou encore de production d’aliments pour les hommes en lien avec les besoins du territoire. Ainsi, la ferme accueille un atelier vaches laitières, herbager et en monotraite, un atelier ovins viande, des cultures pour l’alimentation humaine (céréales, orge de brasserie, protéagineux, oléagineux, légumes de conservation) conduites en association (donc avec tri après récolte), et un atelier porcs engraisseurs pour valoriser les déchets (des cultures ou le petit lait). Encore aujourd’hui, cette ferme expérimentale évolue avec le choix de réintroduire l’arbre dans l’exploitation. Cette démarche montre l’intérêt des systèmes avec peu d’intrants, préservant la biodiversité, et leurs capacités à avoir une rentabilité économique très élevée, porteuse d’emplois. Un point majeur : la méthode de réflexion mobilisée dans cette étude, au-delà des résultats obtenus, est mobilisable partout. Mots clés : COMPLEMENTARITÉ / ALIMENTATION HUMAINE / TERRITOIRE / AUTONOMIE / DIVERSIFICATION / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / SYSTEME HERBAGER / PORCIN / GRANDE CULTURE / POLYCULTURE ELEVAGE / LEGUME / RECHERCHE / FERME EXPERIMENTALE / VOSGES / COMPARAISON / SYSTEME DE PRODUCTION TRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 4 pages (p. 18-21) réf. 264-132
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
VAN DAM Denise / NIZET Jean / STREITH Michel Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. L’ouvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre d’agricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de l’introduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; l’usage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de l’homme sur l’animal, telle qu’elle est pratiquée dans la production animale industrielle, et l’abandon de toute forme d’élevage tel qu’il est promu par le véganisme. C’est donc bien à l’analyse des dominations douces que s’attachent les textes proposés. Mots clés : ANIMAL SAUVAGE / AUROCHS / INTERACTION / METHODE OBSALIM / PRATIQUE / ENTRETIEN / ELEVAGE / FABRICATION FROMAGERE / ABATTAGE DES ANIMAUX / TERRITOIRE / AGRICULTURE ALTERNATIVE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / AVICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE INDUSTRIEL / ASSOCIATION ARBRE ANIMAL / APICULTURE / TRACTION ANIMALE / OBSERVATION / ENQUETE / TEMOIGNAGE / CHEVAL / PORCIN / BOVIN / CAPRIN / OVIN / BIEN-ÊTRE ANIMAL / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / LAINE / MARAICHAGE / VITICULTURE / GENETIQUE / ESPECE NUISIBLE / ESPECE UTILE / ABEILLE / OISEAUX / CAMPAGNOL TERRESTRE / RECHERCHE / MEDECINE ALTERNATIVE / SANTE ANIMALE / STRESS / MALADIE PARASITAIRE / SOIN / HOMEOPATHIE / BELGIQUE / FRANCE / SUISSE / SOCIOLOGIE / SOCIETE / RELATION HOMME ANIMAL / ETHIQUE
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2019, 252 p., éd. EDUCAGRI ÉDITIONS
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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE
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Improving organic crop cultivation
Améliorer les cultures biologiques (Anglais)
KOPKE Ulrich / SPIEß H. / SCHEMHE B. / ET AL. Les ventes mondiales de produits biologiques ont considérablement augmenté ces dernières années. Malgré cette augmentation, l'agriculture biologique ne représente qu’un faible pourcentage de la production agricole mondiale et ses rendements restent inférieurs à ceux obtenus avec des méthodes conventionnelles. Pour développer de manière significative les cultures biologiques, de nombreux défis doivent être relevés. Cet ouvrage synthétise les résultats des dernières recherches et avancées effectuées dans ce domaine. Il se divise en quatre parties. La première passe en revue les aspects techniques liés aux cultures biologiques. Elle s’attache à décrire la sélection variétale et la production de semences, les techniques culturales (couverts végétaux, travail du sol, rotation des cultures...), la fertilisation des sols (apport d’engrais et d’amendements) ou encore la gestion de l’eau. La deuxième partie est consacrée à la protection des cultures : elle s’intéresse à la gestion intégrée des ravageurs, au contrôle des adventices, ainsi qu’aux produits phytosanitaires utilisables en agriculture biologique. La troisième partie répertorie différentes techniques permettant de diminuer l'impact environnemental de l'agriculture biologique. Enfin, la dernière partie aborde le développement des cultures biologiques dans les pays en développement (Afrique, Asie, Amérique Latine). Mots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / GESTION DE L'EAU / COUVERT VEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ETUDE / AMENDEMENT / FERTILISATION / TRAVAIL DU SOL / LEGUME DE PLEIN CHAMP / GRANDE CULTURE / ROTATION DES CULTURES / CONTROLE DES ADVENTICES / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DES RAVAGEURS / SEMENCE VEGETALE / SELECTION VARIETALE / RECHERCHE / MONDE 2019, 568 p., éd. BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED réf. 264-109
BIOTECHNOLOGIES
Dossier : Amérique Latine : Droguée aux OGM
PRAT Frédéric / NOISETTE Christophe / MELGAREJO Leonardo / ET AL. 41 % des OGM transgéniques cultivés dans le monde sont produits par 12 des 20 pays qui composent l’Amérique Latine. Les quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) détiennent la quasi-totalité de ces surfaces cultivées en OGM. Ce dossier, composé de sept articles, fait un point sur ces productions en Amérique Latine et sur les impacts qu’elles peuvent avoir. Le premier article a été rédigé suite à l’accord signé entre les pays du Mercosur et l’Union Européenne. Il liste les OGM autorisés en Amérique Latine et ceux autorisés, ou non autorisés, à l’importation en Europe. Le deuxième s’intéresse aux accords de libre-échange relatifs aux OGM. Il dénonce la place des intérêts commerciaux : ces derniers l’emportent sur la santé des populations et de l’environnement. L’article suivant est consacré à la culture de soja en Amérique Latine : il répertorie tous les méfaits (environnementaux et sociaux) qu’elle engendre. Un focus est ensuite réalisé sur le Brésil : il explique le rôle et le poids industriel de l’agroalimentaire dans le développement de la culture d’OGM transgéniques. Il est suivi par un article consacré au Chili. Ce pays, qui ne cultive pas d’OGM transgéniques pour son marché intérieur, autorise la culture d’OGM pour la production de semences cultivées en contre-saison pour l’exportation. L’avant- dernier article est consacré à une déclaration effectuée communément par l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Paraguay et l’Uruguay : ils souhaitent déréglementer les nouveaux OGM, notamment pour éviter les obstacles à leur commerce. Enfin, ce dossier est clôturé par une description de différentes résistances citoyennes contre les OGM en Amérique Latine. Mots clés : ACCORD COMMERCIAL / IMPACT ENVIRONNEMENTAL / EXPORTATION / IMPORTATION / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / PRODUCTION / UNION EUROPEENNE / IMPACT SOCIAL / MAIS / SOJA / BIOTECHNOLOGIE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / AMERIQUE LATINE / BRESIL / CHILI / MOBILISATION CITOYENNE / CONTROVERSE INF'OGM, LE JOURNAL N° 157, 01/11/2019, 13 pages (p. 7-19) réf. 264-031
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LES BRÈVES
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Appel à projets n° 21 du Fonds Avenir Bio
Appel à projets TAE 2020
L’appel à projets TAE "L'enseignement agricole au service des transitions agroécologiques" est renouvelé pour 2020. Il a pour ambition de soutenir les initiatives des établissements qui contribuent de façon significative à la transition agroécologique. L'objectif est la mise en place et la diffusion d’innovations contribuant à améliorer significativement et collectivement le développement d'une agriculture agroécologique et multiperformante du point de vue économique, environnemental, sanitaire et social, en lien direct avec les autres acteurs du développement agricole et rural. Les champs d'investigations porteront à titre principal sur le "Produire autrement (agricole, aquacole et horticole)" et le "Transformer, commercialiser, valoriser autrement", mais également à titre complémentaire sur le "Aménager autrement" et le " Proposer des services autrement". Date limite de réponse (repoussée suite au confinement) : 3 juin 2020 Lien : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/ instruction-2020-184 Source(s) : Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 12 mars 2020
L'appel à projets n° 21 du Fonds Avenir Bio de l'Agence BIO est ouvert. Afin de s’adapter à la situation due au Covid-19, il est exceptionnellement proposé deux dates distinctes de dépôt possible : le 3 juin 2020 ou le 10 septembre 2020.
Le Fonds Avenir Bio a évolué par rapport aux précédents appels à projets, les demandes d’aide étant notamment plafonnées à 700 000 €. Les critères de sélection ont été précisés ou modifiés. Lien : https://www.agencebio.org/2020/03/24/ candidatez-a-lappel-a-projets-n21-du-fonds-avenir-bio/ Source(s) : Agence BIO, 24 mars 2020 Appel à projets « Pour une transition agroécologique par l’échange et le partage » La Fondation Daniel et Nina Carasso, la FADEAR, le Réseau CIVAM, la FNCUMA et le réseau TRAME s’associent pour promouvoir, à travers cet appel à projets, une transition massive vers l’agroécologie par l’échange et le partage entre des collectifs d’agriculteurs. Cet appel à projets vise à soutenir les échanges d’expériences entre des collectifs d’agriculteurs issus de trajectoires de développement différentes, n’ayant pas l’habitude de pratiquer entre eux des échanges, et souhaitant s’enrichir mutuellement de leurs pratiques agroécologiques respectives. Cet appel à projets n’est pas restreint aux 4 partenaires de l’appel à projets. Il est ouvert à tous les collectifs, qu’ils soient issus d’organismes de développement, d’organismes de représentation, de l’enseignement agricole et toutes autres formes de regroupements d’agriculteurs. Les collectifs peuvent être formels ou informels, faire partie de réseaux locaux, nationaux ou non. Les projets et structures bénéficiant des fonds de la Fondation doivent cependant répondre aux critères d’éligibilité de la Fondation. Il appartient aux collectifs d’agriculteurs intéressés d’identifier si besoin une structure éligible pour porter le projet. L’appel est ouvert jusqu’au 31 mai. Lien : https://www.fondationcarasso.org/wp-content/ uploads/2020/03/ Note_de_Cadrage_AAP_2020_Pourunetransitionagro %C3%A9cologiqueparlechangeetlepartage_nouvellecloture.pdf Source(s) : https://www.fondationcarasso.org/, 17 février 2020
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BRÈVES
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LES BRÈVES
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Farm to Fork
La stratégie “De la ferme à la fourchette” de la Commission européenne, qui s’inscrit dans le Green deal (Pacte vert), vise à s’assurer que les Européens bénéficient d’une alimentation abordable et durable, à lutter contre le changement climatique, à protéger l’environnement, à préserver la biodiversité et à développer l’agriculture biologique. Dans le budget européen 2021-2027, 40 % de la PAC devront contribuer à des actions en lien avec le climat. La transition devra être équitable et juste pour chaque personne travaillant dans les secteurs de l’agriculture ou de la pêche. La dépendance, les risques et l’utilisation des pesticides chimiques, des fertilisants et des antibiotiques devront être réduites significativement. Farm to Fork devra contribuer à la réalisation d'une économie circulaire - de la production à la consommation. Source(s) : Commission européenne, janvier 2020 Union européenne : le futur pacte sur le climat est en consultation publique Le 4 mars, la Commission européenne a présenté une loi sur le climat. Elle a soumis une proposition qui vise à inscrire, dans la législation européenne, l’objectif de neutralité climatique (ramener les émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro) à l’horizon 2050. En parallèle, la consultation publique sur le européen pour le climat, lien : https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/ have-your-say/initiatives/12219-European-Climate- Pact. « Une vaste initiative destinée à permettre aux citoyens et aux parties prenantes de s’exprimer et de prendre part à la conception de nouvelles actions en faveur du climat, à l’échange d’informations, à la mise en place d’activités sur le terrain et à la présentation de solutions susceptibles d’être reproduites ailleurs », explique la Commission européenne. Cette consultation sera ouverte jusqu’au 27 mai 2020. Source(s) : https://www.environnement-magazine.fr/, 4 mars 2020
Des chercheurs se mobilisent pour une agriculture sans pesticide chimique
Le 23 février, 24 organismes de recherche de 16 pays européens ont signé, sous l’impulsion notamment de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), une déclaration d’intention, intitulée « Pour une agriculture sans pesticide chimique ». Cet engagement vise à mobiliser toute une communauté de recherche autour d’une vision partagée d’une agriculture sans pesticide chimique. Plus précisément, il s’agit, pour les 24 organismes signataires, de « définir une nouvelle stratégie de recherche, transdisciplinaire et multi-acteurs, permettant d’apporter les solutions pour la transition vers une agriculture sans pesticide partout sur le continent européen. » Déjà, plusieurs pistes communes de recherche sont envisagées, comme mieux utiliser les approches agro-écologiques, exploiter le potentiel de la sélection végétale ou encore approfondir les leviers et les verrous de la transition socio-économique. Source(s) : https://www.environnement-magazine.fr/, 24 février 2020 Une boîte à outils pour parler d'élevage en classe Un site internet pour lutter contre les préjugés et les fausses informations sur l'élevage français, tel est l'objectif d'une démarche portée par le groupement d'intérêt scientifique (Gis) Avenir élevage. L'intérêt est aussi celui de faire connaître l'agriculture et les modes de production des aliments, via des jeux en cours d'élaboration qui s'adresseront aux enseignants et aux élèves des lycées généraux, dans le cadre notamment des cours de SVT (sciences de la vie et de la terre) et de géographie. https://www.ressources-elevage.fr/ propose ainsi une banque de données « Farmpédia » répartie en plusieurs chapitres : la définition de l'élevage, l'élevage français et sa place dans le monde, élevage et efficience des agrosystèmes, l'élevage entre pollutions et services environnementaux, élevage et société, élevage et santé. Le groupe de travail est composé de la chargée de mission Alizée Chouteau du Gis Avenir élevage, des animateurs Catherine Disenhaus d'Agrocampus Ouest, et Gilles Brunschwig de VetAgro Sup et de dix autres membres issus de l'enseignement, de l'Institut de l'élevage, d'Interbev et du Cniel. Source(s) : https://www.juragricole.com/, 3 mars 2020
Commission
lance une futur pacte accessible au
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Etude Bureau Veritas France sur les motivations des agriculteurs bio
Bureau Veritas France a interrogé une centaine de ses clients agriculteurs bio, afin de mieux comprendre leurs motivations et leurs attentes en matière de certification. À la question « Qu’est-ce qui motive votre démarche en agriculture biologique », trois critères principaux se démarquent nettement :
Source(s) : Bureau Veritas France, 14 février 2020 Site de vulgarisation des travaux d’Arvalis– Institut du végétal À l’occasion du Salon de l’agriculture, Arvalis – Institut du végétal a lancé « L’agriculteur. Le citoyen. L’action », un site de vulgarisation de ses travaux de recherche. Arvalis a identifié une soixantaine d’actions qui pourront être vulgarisées. Seize ont déjà été dévoilées, à découvrir sur https:// www.action-arvalis.fr/. Les projets sont classés en huit thèmes : qualité, climat, alimentation, eau, agroécologie, environnement, pratiques culturales, pesticides. Des newsletters et des prospectus complètent les outils de diffusion. Source(s) : https://campagnesetenvironnement.fr/, 10 mars 2020
Lancement de Territoiresbio.fr
Le nouveau site de la FNAB https://territoiresbio.fr/ est dédié aux collectivités qui souhaitent développer l'agriculture biologique sur leur territoire et répond notamment aux questions suivantes : Comment élaborer un projet cohérent pour favoriser l’installation ou la conversion d’agriculteur.rice.s en bio ? Relocaliser son alimentation et créer des filières courtes pour dynamiser l’économie locale ? Préserver ses ressources en eau et/ou favoriser la biodiversité ? Comment identifier les acteurs de terrain ? Comment financer son projet ? Ce site propose :
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des outils pour établir un diagnostic, élaborer un projet de territoire et en évaluer l'impact ;
des retours d'expériences ; des actualités sur les nouvelles réglementations et les expérimentations lancées localement. Source(s) : https://www.fnab.org/, février 2020
Partenariat banane bio UGPBAN et Carrefour
L’UGPBAN (Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique) et Carrefour ont signé un partenariat sur trois ans, portant sur des volumes et des prix, revus annuellement. Il concerne la variété de banane Pointe d’Or (ex-Cirad 925, tolérante à la cercosporiose), que les Antillais ont choisie de cultiver en bio (20 ha en Guadeloupe, 15 ha en Martinique). 1 000 à 1 200 t sont attendues cette année et réservées à Carrefour. Lien : https://www.reussir.fr/fruits-legumes/banane-bio- en-conversion-et-fqc-l-ugpban-et-carrefour-main-dans- la-main Source(s) : https://www.reussir.fr/fruits-legumes/, 5 mars 2020 Lauréats des Trophées de l’Excellence Bio 2020 L’Agence BIO et le Crédit Agricole ont dévoilé les lauréats de la 7ème édition des Trophées de l’Excellence Bio, qui récompensent les actions innovantes et exemplaires réalisées par la filière bio. Les lauréats « A l’Air Houblonné », en catégorie producteurs, et « France Cake Tradition », en catégorie entreprises-associations, ont reçu un prix de 6000 €. Deux autres finalistes ont reçu le coup de coeur du jury : La SCIC Graines Equitables (Occitanie) et Le Groupement Régional Alimentaire de proximité (Auvergne-Rhône-Alpes). Lien : https://www.agencebio.org/2020/02/28/ decouvrez-les-laureats-de-la-7eme-edition-des- trophees-de-lexcellence-bio/ Source(s) : Agence BIO, 28 février 2020
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BIOFRUITNET : Nouveau projet européen en arboriculture bio
L’équipe arbo du GRAB est fortement impliquée dans un nouveau projet européen, appelé BIOFRUITNET (co- financé par le programme européen pour l’innovation et la recherche « Horizon 2020 »). Ce projet vise à recueillir l’information technique la plus intéressante et utile pour les arboriculteurs biologiques, dans 17 pays participants en Europe, pour la traduire dans toutes les langues, et la mettre à disposition sur une plateforme en ligne (https://organic-farmknowledge.org/). Il ne s’agit donc pas d’un projet de recherche, mais d’un travail de mise en commun de la documentation technique européenne. Le projet, porté par Naturland en Allemagne, a démarré en décembre. Les actions en cours sont :
Lien : http://www.grab.fr/biofruitnet-nouveau-projet- europeen-en-arboriculture-13627 Source(s) : GRAB, 13 mars 2020
Concours Graines d'agriculteurs
Ce concours, qui existe depuis 2011, récompense des projets innovants d’agriculteurs récemment installés. Pour concourir, deux critères : être agriculteur/ agricultrice installé(e) sur une exploitation entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2018 et développer des démarches innovantes pour nos territoires. L’édition 2020 sera consacrée à la thématique de la communication. Elle mettra à l’honneur des agriculteurs et des agricultrices qui sont à l’origine ou qui participent activement à des initiatives qui visent à informer les citoyens et à les sensibiliser aux enjeux et aux évolutions du métier d’agriculteur. Il s’agit par exemple de : • L’organisation de journées portes ouvertes au sein des exploitations ; • La visite d'exploitations par le biais de fermes pédagogiques ; • L’intervention dans des établissements scolaires ; • La création de plateformes d’échanges avec les consommateurs (page Facebook, compte Twitter, chaîne YouTube). Après une sélection par le jury, 10 finalistes s’affronteront et le public sera invité, en juillet et août, à choisir son candidat préféré en votant pour lui sur le site de Graines d’agriculteurs. Le concours est organisé par Terres Innovantes (https://www.terresinnovantes.org/), fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’en avril. Lien : http://www.demainjeseraipaysan.fr/graines- agriculteurs/le-concours Source(s) : www.demainjeseraipaysan.fr, février 2020
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Etude sur l’évaluation des effets environnementaux de l'agriculture
L’évaluation des effets environnementaux de l'agriculture et de l'alimentation fait l’objet de nombreuses études et est au cœur de nombreux débats. Cependant, la méthode d'analyse la plus largement utilisée (l'analyse du cycle de vie - ACV) néglige bien souvent certaines questions essentielles, telles que la biodiversité, la qualité des sols, les impacts des pesticides ou les changements sociétaux. Un chercheur de l’INRAE et deux de ses collègues suédois et danois rapportent, dans la revue Nature Sustainability, que ces oublis peuvent conduire à des conclusions erronées lorsqu’il s’agit de comparer agriculture conventionnelle et biologique. Il faut donc améliorer l’ACV et l'intégrer à d'autres méthodes d'évaluation environnementale pour obtenir une image plus équilibrée et éclairer au mieux les décisions politiques. Références de l'article : Van der Werf, H.M.G., Trydeman Knudsen, M., Cederberg, C. Towards better representation of organic agriculture in life cycle assessment. Nature Sustainability (2020) doi: 10.1038/s41893-020-0489-6. Lien vers l'article : https:// www.nature.com/articles/s41893-020-0489-6 Lien vers le communiqué de presse : https:// www.inrae.fr/actualites/meilleure-comparaison-entre- agriculture-biologique-conventionnelle Source(s) : Communiqué INRAE, 17 mars 2020 L’entreprise Bioporc labellisée Agri-Éthique Située en Vendée et spécialisée dans l’élevage et la transformation de porcs bio français depuis plus de 30 ans, l’entreprise Bioporc a lancé, début 2020, la gamme « Le Bio des Éleveurs », labellisée Agri-Éthique, mettant ainsi en avant le commerce équitable 100 % français, pour 28 éleveurs, répartis sur 3 départements. Source(s) : Communiqué de presse Agri-éthique France, février 2020
Biodiversité et agroalimentaire : un nouvel outil pour évaluer la biodiversité à l’échelle de l’exploitation
Dans le cadre du programme européen Life « Food and biodiversity », Solagro a développé un nouvel outil visant à évaluer les performances d'une ferme en matière de biodiversité. Le Diagnostic-Action Biodiversité (https://www.biodiversity-performance.eu/) permet aux agriculteurs et aux entreprises agroalimentaires d'établir un état des lieux, à l'échelle de l'exploitation, des pratiques favorables à la biodiversité, de celles à améliorer et ainsi de dresser le Plan d'Action Biodiversité à mettre en oeuvre. Les actions qui ont un impact positif pourront être utilisées comme des outils de communication pour les entreprises agroalimentaires qui peinent aujourd'hui à valoriser les actions en faveur de la biodiversité. Cet outil, accessible en ligne, à destination de l'ensemble des acteurs européens du secteur, est aujourd'hui adapté à toutes les productions et à tous les climats européens. Les 78 indicateurs retenus dans le Diagnostic-Action Biodiversité ont été sélectionnés à partir de l'analyse (conduite au début du projet) de 50 référentiels européens, nationaux, publics et privés. Solagro et ses partenaires proposent aux responsables de produits, d'achats et de production, responsables qualité, auditeurs et certificateurs de tester le Diagnostic-Action Biodiversité. Lien : https://solagro.org/biodiversite-et- agroalimentaire-un-nouvel-outil-pour-evaluer-la- biodiversite-a-lechelle-de-lexploitation-40-actu-135 Source(s) : Solagro, 13 janvier 2020
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Deux posters pédagogiques AgriAdapt sur l’impact du changement climatique
Solagro est le partenaire français du projet européen Life AgriAdapt (2016-2020), dont l'objectif est de caractériser la vulnérabilité des exploitations agricoles au changement climatique dans le but de définir des actions d'adaptation durables. Une des actions spécifiques de ce projet concerne l'élaboration d'un pack de ressources numériques AgriAdapt à destination des acteurs agricoles. Au sein de ce pack, figurent deux posters élaborés en collaboration avec des élèves de BTS (lycée agricole de Fonlabour, à Albi). Le premier poster s'intéresse aux impacts du changement climatique pour différents systèmes agricoles, tandis que le second poster met en avant des adaptations possibles. Des idées d'utilisation de ces posters adaptés aux établissements d'enseignement agricole sont proposées. Pour télécharger le pack de ressources numériques comprenant les deux posters : https://docs.google.com/ forms/d/e/1FAIpQLScqPCsl2db496FfIM_NjXQAeB- zT7PGTffbmlj_XMeGbcQKKg/viewform Plus d'informations : https://solagro.org/deux-posters- pedagogiques-agriadapt-sur-limpact-du-changement- climatique-en-agriculture-et-les-leviers-dadaptation-a- mobiliser-40-actu-136 Source(s) : Solagro, 17 janvier 2020 WeLoveAgri Le Groupe Réussir-Agra a lancé sa plateforme vidéo WeLoveAgri. (www.weloveagri.fr) entièrement dédiée au monde de l’agriculture et de l’alimentaire. Elle se veut un lieu d’échanges pour toute une communauté désireuse d’avoir une information fiable et objective sur les filières agricoles et alimentaires, leurs modes de production et leurs évolutions. Source(s) : Groupe Réussir-Agra, 21 février 2020
Fonds « FOSTER AGRI »
Afin de favoriser les secteurs agricole et agroalimentaire, la Région Occitanie a créé un outil de financement : les fonds « FOSTER TPE-PME », avec notamment un volet dédié au secteur agricole, dont la gestion a été confiée au Fonds Européen d’Investissement (FEI). Cet outil a d’ores et déjà permis à 385 exploitants agricoles et entreprises agroalimentaires de l’ensemble du territoire de concrétiser leurs projets. Ce fonds soutient les agriculteurs, ainsi que les entreprises agroalimentaires et du secteur forestier dans leurs projets de création, de développement et de cession-acquisition, grâce à des garanties d’emprunts bancaires. Parmi les bénéficiaires de Foster, figure la Ferme du Briola (vaches laitières biologiques) à Saint-Julien-de-Briola, dans l’Aude. Voir le témoignage de l'éleveur sur : https://www.youtube.com/watch?time_continue= 31&v=7xlo8BRZVQo&feature=emb_logo Source(s) : Communiqué de presse Commission Européenne et Région Occitanie, 2 mars 2020 La France à découvert climatique depuis le 5 mars Depuis le 5 mars, la France a émis la totalité des gaz à effet de serre qu’elle pourrait émettre en un an si elle respectait son objectif de neutralité carbone, selon le collectif d’ONG de l’Affaire du siècle, à savoir la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Pour ce collectif, il nous reste moins d’une génération – 30 ans – pour mener une transformation sans précédent de tous les systèmes : énergie, alimentation, transports, logement, industrie, gestion des terres. Plus nous tardons et « plus l’atteinte de la neutralité carbone sera compromise et/ou se fera dans la douleur pour une grande partie de la société. ». Source(s) : https://www.environnement-magazine.fr/, 4 mars 2020
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Petites vidéos politiques de l’Atelier Paysan
Il y a quelques mois, l’Atelier Paysan a organisé une série de soirées-débats partout en France, autour de la question suivante : "La technologie sauvera-t-elle les paysan-nes ?".
Les deux premiers épisodes des "Petites vidéos politiques de l’Atelier Paysan" sont disponibles :
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François JARRIGE - Une histoire désorientée des techniques agricoles (1h23) ;
Régine MARY - Les normes et la standardisation (1h45).
Lien politiques-de-l-Atelier-paysan-episodes-1-2
: https://latelierpaysan.org/Les-petites-videos-
Source(s) : https://latelierpaysan.org/, 13 février 2020
Concours d'innovation I-Nov 2020 Le Concours d’innovation I-Nov "Vague 5", porté par l’ADEME, est un dispositif de soutien financé par le Programme d’investissements d’avenir (PIA) visant à soutenir des projets innovants portés par des start-up et PME et conduisant à favoriser l’émergence accélérée d’entreprises leaders dans leur domaine pouvant prétendre notamment à une envergure mondiale. Il permet de cofinancer des projets de recherche, développement et innovation dont les coûts totaux se situent entre 600 k€ et 5 M€ et contribue à accélérer le développement et la mise sur le marché de solutions et technologies innovantes. Les projets soutenus dans le cadre de ce Concours sont portés par une entreprise unique et sont non collaboratifs. Les thématiques du concours sont :
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AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique)6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS - FRANCE
Tél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 45 contact@agencebio.org http://www.agencebio.org L'agriculture bio dans le monde - Edition 2019 https://www.agencebio.org/vos-outils/les-chiffres-cles/ LE DOUARIN Sarah - 106 p. Dossier de presse Agence BIO : Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France : Agence BIO/Spirit Insight - Février 2020 : Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du "consommer moins mais mieux" ? Consommation, engagements et attentes des Français https://www.agencebio.org/wp-content/ uploads/2020/02/AGENCE-BIO-DOSSIER-DE- PRESSE-BAROMETRE-2020-def.pdf AGENCE BIO - 32 p. BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED 82 High Street, Sawston, CB22 3HJ CAMBRIDGE - UNITED KINGDOM Tél. : +44 (0) 1223 839365info@bdspublishing.com https://www.bdspublishing.com Improving organic crop cultivation KOPKE Ulrich / SPIEß H. / SCHEMHE B. / ET AL. - 568 p. - £210.00 Improving organic animal farming VAARST M. / RODERICK S. / PADEL S. / ET AL. - 406 p. - £170.00
CERFRANCE
18 Rue de l'Armorique, 75 015 PARIS - FRANCE Tél. : 01 56 54 28 28https://www.cerfrance.fr/ Références économiques en agriculture biologique : Normandie - Pays de la Loire : Résultats 2018 https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/ uploads/2020/01/%C3%89tude_bio_2018_gl_ 20191118.pdfLEMASLE Guillaume - 52 p. CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105 ANGERS CEDEX 02 - FRANCE Tél. : 02 41 18 60 00 - Fax : 02 41 18 60 01 accueil@pl.chambagri.fr http://www.agrilianet.com/ Les revenus 2019 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018 https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/ fileadmin/user_upload/National/FAL_ commun/publications/Pays_de_la_Loire/2019_Les_ revenus_2018_agriculture_biologique_Pays_de_la_ Loire.pdf COCAUD Elisabeth / KOHSER Elise / METAIREAU Olivier - 44 p. CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE NOUVELLE-AQUITAINEMaison Régionale de l'Agriculture, Boulevard des Arcades, 87 060 LIMOGES Cedex 2 - FRANCE Tél. : 05 55 10 37 90 - Fax : 05 55 10 37 98 accueil@na.chambagri.fr http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Nouvelle-Aquitaine : Analyse des installations en agriculture biologique http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/ Analyse-des-installations-en-ABCHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE - 19 p. ÉDITIONS DU ROUERGUE 47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633 ARLES CEDEX - FRANCEinfo@lerouergue.com http://www.lerouergue.com/ La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal DARRICAU Léa / DARRICAU Yves - 192 p. - 29,50 €
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ÉDITIONS FEMENVET
21 Rue Père François Avrillon, 74 230 THÔNES - FRANCE Tél. : 04 50 02 81 32contact@femenvet.fr http://www.femenvet.fr Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition LABRE Philippe - 288 p. - 50,30 € ÉDITIONS LAROUSSE 21 Rue du Montparnasse, 75 283 PARIS CEDEX 06 - FRANCE Tél. : 01 44 39 44 00http://www.editions-larousse.fr/ Guide Truffaut du jardin éco-responsable : Faites entrer la nature chez vous ! DELVAUX Catherine / GROULT Jean-Michel / ASSERAY Philippe / ET AL. - 192 p. - 14,95 € ÉDITIONS QUAE RD 10, 78 026 VERSAILLES CEDEX - FRANCE Tél. : 01 30 83 35 48 - Fax : 01 30 83 34 49 http://www.quae.com Pratiques d'élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir ESPAGNOL Sandrine / BRAME Coline / DOURMAD Jean-Yves - 376 p. - 39,50 € ÉDITIONS TERRE VIVANTE Domaine de Raud, 38 710 MENS - FRANCE Tél. : 04 76 34 80 80 - Fax : 04 76 34 84 02 info@terrevivante.org http://www.terrevivante.org Le potager d'Olivier : Nourrir sa famille, nourrir son esprit PUECH Olivier - 239 p. - 25 € Faire son vin bio dans son jardin : Planter, cultiver, vendanger, vinifier... LE BIHAN Jean-Claude - 172 p. - 25 € EDUCAGRI ÉDITIONS 26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079 DIJON CEDEX - FRANCE Tél. : 03 80 77 26 32editions@educagri.fr http://www.editions.educagri.fr Les agriculteurs de demain face à l'enseignement de l'agroécologie BRUNNARIUS Isabelle / AUBRY Didier / BOUVERET Pierre / ET AL. - 96 p. - 20 € Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question VAN DAM Denise / NIZET Jean / STREITH Michel - 252 p. - 25 €
FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique)Ackerstrasse 113, Postfach 219, CH-5070 FRICK - SUISSE Tél.:+41(0)628657272-Fax:+41(0)628657273 info.suisse@fibl.org
http://www.fibl.org Reducing the use of external fertilisers in organic agriculture https://relacs-project.eu/resources/news-stories/ REIMER Marie - 2 p. The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends 2020 https://www.organic-world.net/yearbook/ yearbook-2020.htmlWILLER Helga / SCHLATTER Bernhard / TRAVNICEK Jan / ET AL. - 335 p. - 35,00 CHF FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France)40 Rue de Malte, 75 011 PARIS - FRANCE Tél. : 01 43 38 38 69 - Fax : 01 43 38 39 70 http://www.fnab.org Agriculture biologique et biodiversité : Comment les collectivités locales peuvent-elles favoriser une agriculture favorable à la biodiversité ? https://www.eauetbio.org/agriculture-biologique-et- biodiversite/BOURDERIOUX Joël / RINGEISEN Christophe / ET AL. - 28 p.
ITAB (Institut
Biologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCE Tél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66 http://www.itab.asso.fr/ Les enchytréides : des organismes ingénieurs des sols mal connus http://www.itab.asso.fr/downloads/com-agro/ enchytreides.pdfPELOSI Céline / CASAGRANDE Marion - 2 p. OK-Net EcoFeed Rue du Commerce 124, 1000 BRUXELLES - BELGIQUEhttps://ok-net-ecofeed.eu/ Knowledge synthesis : Feeding monogastrics 100 % organic and regionally produced feed https://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ok_net_ ecofeed_knowlegdesynthesis_190218_final.pdf STUDNITZ Merete / DIAZ-GAONA Cipriano / KONGSTED Anne Grete / ET AL. - 72 p.
Technique de
l'Agriculture
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4 Rue de la Sorbonne, 75 005 PARIS - FRANCE Tél. : 01 56 81 64 48alimentation@resolis.org http://www.resolis.org/ La transition agricole et alimentaire en France : 350 initiatives locales pour une alimentation responsable et durable https://www.resolis.org/journal DIVAY Violette / ROUSSEL Laetitia / POINTEREAU Philippe / ET AL. - 69 p. SÉNAT 15 Rue de Vaugirard, 75 291 PARIS CEDEX 06 - FRANCEhttp://www.senat.fr/ Sénat : Rapport d'information N° 277 https://www.senat.fr/rap/r19-277/r19-277.html HOUPERT Alain / BOTREL Yannick - 305 p. VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont89 Avenue de l'Europe, BP 35, 63 370 LEMPDES - FRANCE Tél. : 04 73 98 13 13 - Fax : 04 73 98 13 00 http://www.vetagro-sup.fr Etat des lieux de la filière bio Elevage des Pyrénées- Orientales dans l'objectif de la mise en place d'un conseil technique en agriculture biologique MORENO Noémie - 41 p. + ANNEXES Analyse technico-économique d'une exploitation agricole en production laitière avec un projet de vente directe pour assurer l'arrivée d'un troisième associé ARSAC Clovis - 39 p. YONNE NATURE ENVIRONNEMENT Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Yonne, 60 Avenue Édouard Branly, 89 400 MIGENNES - FRANCE Tél. : 03 86 80 44 62 La Cantine de Sauvigny le Bois https://www.youtube.com/watch?v=CDzZ-a_85Ng DELAGNEAU Pascal - 6 min. 03 sec. La Ferme de la Bilouterie https://www.youtube.com/watch?v=a5tM_iOZXDM DELAGNEAU Pascal - 6 min. 03 sec. La ferme de Villefroide https://www.youtube.com/watch?v=ida_1NmptI0 DELAGNEAU Pascal - 6 min. 03 sec. La ferme de l'Abbaye de la Pierre qui Vire https://www.youtube.com/watch?v=3qu5K3e3pws DELAGNEAU Pascal - 6 min.
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et changement climatique", 2015 (PDF) - - L'autonomie alimentaire dans les élevages
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