ll n'y a pas de meute en Aveyron, tout au plus des individus solitaires./Photo DDM.
Depuis le début de l'année, l'ONCF anime le réseau loup mis en place par la Direction départementale des territoires (DDT) qui le dirige.
Pour faire vivre ce réseau, quarante personnes de tous milieux ont été formées en Aveyron pour analyser les indices de présence du loup sur le territoire, qu'il s'agisse d'empreintes, de poils ou d'excréments. Les indices prélevés sont ensuite transmis à la DDT qui à son tour les adresse au réseau loup du Centre national d'études et de recherches appliquées (CNERA).Un grand canidé
Après l'attaque du Royal Aubrac, à la mi-août, où plusieurs ovins ont été tués, l'expertise qui vient d'aboutir laisse apparaître qu'il s'agit de l'attaque d'un grand canidé. «Il n'y avait pas de traces de poils, donc l'ADN n'a pu être établie, mais d'après les caractéristiques, le loup n'est pas exclu», explique Serge Bouteiller, pilote du plan loup à la DDT.
Cependant, selon l'agent Jean-Christophe Peers, correspondant loup pour le nord Aveyron à l'ONCF, il n'y a pas lieu de s'inquiéter : «Le loup est présent en Aveyron mais il n'est pas installé. Sa présence est occasionnelle, à cheval sur la Lozère, le Cantal et l'Aveyron, et il s'agit d'individus solitaires. Une zone de présence permanente est établie lorsque des traces génétiques sont identifiées durant deux années consécutives et il n'en a pas été relevé en Aveyron. C'est, en revanche, le cas sur le mont Lozère».
Selon le spécialiste, la France compte 250 loups de souche italienne à l'état sauvage et les meutes ne comptent que quatre ou cinq individus qui se nourrissent à 80 % de proies sauvages. En février 2013, un loup de souche italienne a été retrouvé mort en bord de route à Millau, après avoir été percuté par une voiture.
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