Nous vivons sous tension, dans un climat d’incertitudes. De nouvelles réglementations perturbent plus que d’habitude la vie de nos entreprises agricoles, des murs se dressent encore trop souvent entre le monde des villes qui absorbe le monde rural. Des oppositions voient le jour entre mondes économiques, règlementaires, éthiques, etc.
En tant qu’entrepreneurs nous sommes familiarisés avec les dangers et les menaces qui pèsent de toutes parts. Et gérer le risque au jour le jour est aussi le propre des agriculteurs : risques météorologiques ou mécaniques, risques sanitaires, fluctuation des prix… A cela s’ajoutent les risques humains, financiers, juridiques. Et voilà qu’apparaît une nouvelle catégorie : le risque environnemental.
« Le monde est au risque. Le monde sera demain à qui risquera le plus, prendra plus fermement son risque. » nous dit Georges Bernanos.
Or nous travaillons déjà dans nos entreprises sur la prévention, l’anticipation du risque environnemental… Mais voici, et c’est inquiétant, que notre responsabilité civile pourra être mise en cause pour des dommages causés à l’environnement exclusivement, et en aucun cas à un bien, objet de propriété.
Quel est donc ce risque environnemental ? Montesquieu rappelait qu’« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. »
Que nous concoctent les lois à venir ? Aurons-nous une protection de l’environnement, moteur du développement économique des territoires ou un risque difficile, voire impossible, à gérer ? Pourrons-nous gérer ce risque environnemental seuls avec nos simples capitaux, alors même que l’année 2014 est dite l’année internationale de l’agriculture familiale ? Comment l’anticiper et assurer le futur de nos entreprises agricoles ?
Telles seront les questions qui seront posées mardi 17 décembre 2013 aux spécialistes du droit de l’environnement conviés au colloque organisé par la SAF.
Cette journée posera le futur environnemental de nos entreprises. Toutes celles et ceux qui veulent anticiper et mieux construire l’avenir y sont les bienvenus !
Marie DELEFORTRIE, Secrétaire générale de la SAF-agriculteurs de France
En tant qu’entrepreneurs nous sommes familiarisés avec les dangers et les menaces qui pèsent de toutes parts. Et gérer le risque au jour le jour est aussi le propre des agriculteurs : risques météorologiques ou mécaniques, risques sanitaires, fluctuation des prix… A cela s’ajoutent les risques humains, financiers, juridiques. Et voilà qu’apparaît une nouvelle catégorie : le risque environnemental.
« Le monde est au risque. Le monde sera demain à qui risquera le plus, prendra plus fermement son risque. » nous dit Georges Bernanos.
Or nous travaillons déjà dans nos entreprises sur la prévention, l’anticipation du risque environnemental… Mais voici, et c’est inquiétant, que notre responsabilité civile pourra être mise en cause pour des dommages causés à l’environnement exclusivement, et en aucun cas à un bien, objet de propriété.
Quel est donc ce risque environnemental ? Montesquieu rappelait qu’« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. »
Que nous concoctent les lois à venir ? Aurons-nous une protection de l’environnement, moteur du développement économique des territoires ou un risque difficile, voire impossible, à gérer ? Pourrons-nous gérer ce risque environnemental seuls avec nos simples capitaux, alors même que l’année 2014 est dite l’année internationale de l’agriculture familiale ? Comment l’anticiper et assurer le futur de nos entreprises agricoles ?
Telles seront les questions qui seront posées mardi 17 décembre 2013 aux spécialistes du droit de l’environnement conviés au colloque organisé par la SAF.
Cette journée posera le futur environnemental de nos entreprises. Toutes celles et ceux qui veulent anticiper et mieux construire l’avenir y sont les bienvenus !
Marie DELEFORTRIE, Secrétaire générale de la SAF-agriculteurs de France
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire