1 023 kg par lactation. L’Institut de l’élevage (Idele), Eliance et le CNBL ont publié leur compte-rendu des résultats du contrôle laitier de 2023 le 28 mai dernier. Celui-ci montre que « la production par animal voit franchir très nettement le cap des 1 000 kg par animal, avec une moyenne à 1 023 kg par lactation ». Un chiffre inédit, qui représente 21 kg de plus qu’en 2022, où elle était de 1 002 kg.
La durée moyenne des lactations enregistrées augmente elle aussi nettement, pour atteindre 332 jours, soit six jours supplémentaires. Ce chiffre conforte l’allongement qui est observé depuis plusieurs années. Pour mémoire, la durée de lactation était de 298 jours en 2014.
Le taux protéique est stable, à 33,6 g/kg, tandis qu’avec 37,4 g/kg, le taux butyreux est en baisse de 0,1 g/kg.
La collecte de lait de chèvre recule (24/05/2024)
Moins de lactations qualifiées
Dans le même temps, le nombre de lactations qualifiées diminue, pour s’établir à 226 442. Cela représente 7 059 lactations de moins qu’en 2022, soit une baisse de 3 %. Et avec 1 456 élevages, le nombre de troupeaux avec lactations qualifiées diminue de 0,7 %.
Les gros troupeaux, dont le nombre de lactations est supérieur à 250, représentent 19,3 % du total des élevages. Ce chiffre est en baisse de 1,3 % par rapport à 2023. Et 48 % des lactations sont issues de ces gros cheptels, soit –0,2 % par rapport à l’année précédente. Ces résultats annoncent potentiellement un retour à la baisse qui était observée de 2018 à 2021.
Les deux races principales — alpine et saanen — représentent 96,7 % du total des lactations prises en compte. La proportion de primipares dans les lactations qualifiées atteint 37,2 %, soit +0,6 % par rapport à l’année précédente. Cela confirme la tendance à la hausse observée depuis 2018.
À côté du contrôle laitier officiel (CLO) existe un contrôle laitier simplifié (CLS) dont les résultats ne sont pas publiés dans le rapport présenté par l’Idele. En 2023, ce contrôle simplifié concerne 380 troupeaux, soit 8 % de plus qu’en 2022, et 75 863 chèvres, soit 7,9 % de plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire