Au 20 juin, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 18% à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée atteint 68% de la production attendue sur une année normale.
Les températures excédentaires du début de campagne suivies de températures proches des normales, accompagnées de pluies fréquentes et généralisées à l’ensemble du territoire, ont favorisé une production d’herbe qui atteint des niveaux inédits sur les 30 dernières années. Tel est le constat dressé par le service statistique du ministère de l’Agriculture en date du 20 juin.
Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée atteint 68 % de la production attendue sur une année normale, soit le niveau d’une production normale de mi-juillet. Autre bonne nouvelle : l’humidité des sols de surface devrait permettre de conserver cette avance de production dans les prochaines semaines.
Une pousse excédentaire quasiment partout
La pousse de l’herbe est excédentaire sur la quasi-totalité de l’hexagone sauf au pied des Pyrénées. Elle est supérieure à la normale dans 95 % des régions fourragères. Dans le quart Nord-Est, la pousse cumulée dépasse fréquemment la normale de plus de 30 %.
Les estimations sont issues du modèle de simulation (STICS-Prairies) associant Météo-France, l’INRAE et le service statistique du ministère de l’Agriculture, calculant les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain.
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