Depuis l’annonce des probables tarifs de rachat de l’électricité solaire pour 2021, le prix a été revu à la baisse pour les installations d’une puissance inférieure à 100 kWc. Quelques précisions sont aussi connues sur le plafonnement de la durée de fonctionnement.
La France Agricole révélait le 27 janvier dernier les probables tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque pour 2021. Ceux-ci concernent les installations solaires de moins de 100 kWc (1) qui bénéficient déjà duguichet ouvert, et les installations de la nouvelle tranche 100 — 500 kWc, désormais exempte de la procédure d’appel d’offres.
Baisse pour les puissances inférieures à 100 kWc
Les prix annoncés par David Gréau, directeur du syndicat du solaire Enerplan étaient basés sur le projet d’arrêté tel qu’il a été déposé en septembre 2020. La dégressivité trimestrielle des prix a finalement modifié à la baisse ce qui était prévu. Le tarif est désormais à 9,76 centimes d’euro par kWh pour les installations de la tranche 36 – 100 kWc, au lieu des 10,51 centimes alors attendus.
Il est à noter que la formule de calcul a été revue en automne. Sans cette évolution, le prix serait aujourd’hui à 9,36 centimes pour cette tranche. La dégressivité trimestrielle va continuer et un tarif plus bas sera annoncé à compter du 1er avril 2021. Pour ce qui concerne la tranche 9 – 36 kWc, le prix de rachat du kWh est actuellement à 11,2 centimes d’euro. Il va également continuer à baisser suivant une trajectoire d’autant plus abrupte que les volumes de raccordement demandés sont élevés.
Précisions autour du plafonnement de la production
La nouvelle tranche bénéficiant du guichet ouvert, de 100 à 500 kWc devrait bel et bien bénéficier de contrats tels que décrits dans l’article de janvier. C’est-à-dire d’un tarif à 9,8 centimes d’euro par kWh. Dès lors que Bruxelles aura donné son aval, ces tarifs seront publiés et seront valables pendant 6 mois avant d’être revus à la baisse chaque trimestre.
La valeur seuil indiquée de 1 150 heures pour la tranche 100-500 kWc, au-delà de laquelle le tarif chute de 9,8 à 4,0 centimes d’euro par kWh ne correspond pas au nombre brut d’heures d’ensoleillement. En effet les installations ne fonctionnent pas à 100 % de leur capacité dès qu’il y a du soleil.
Ce plafond se calcule en multipliant la puissance crête installée par 1 150. Cela correspond plus ou moins aux conditions d’ensoleillement de la ville de Tours. Des variations sont bien évidemment à prévoir d’une année sur l’autre et des frontières précises de dépassement de ce seuil ne peuvent pas être tracées précisément.
Le plafond de 1 600 heures pour les puissances inférieures à 100 kWc ne concernera que peu ou pas d’installations au vu des heures d’ensoleillement actuelles de la France métropolitaine.
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