une association qui défend une autre forme de travail des sols.
Son parcours :
En 2008, à 24 ans elle est revenue, après ses études d'ingénieure agronome, reprendre l'exploitation familiale où elle cultive différentes cultures (triticale semences, dactyle porte graine, lin, blé, luzerne, pois, sarrasin, colza).
Sarah est devenue une personnalité forte de notre département, par sa motivation, sa formation et ses valeurs. Voir la video qui lui est consacrée et qui redonne de la fierté au monde agricole. Nous en avons bien besoin actuellement. Elle aime son métier par ses changements, la nécessité de se remettre en permanence en question et c'est ce qu'elle pratique tous les jours.
Du début de sa reprise, en parallèle à l'activité agricole, elle maintient l'activité de discothèque familiale qui apporte de l'animation sur le lac de Pareloup en période estivale. La nuit DJ et la journée sur les terres, ce n'était pas fréquent.
Elle bénéficie ensuite d'une bourse d'étude de la part de la Fondation britannique Nuffield Scholarship Trust. Une bourse française est attribuée chaque année à un(e) jeune agriculteur(trice) installé(e), souhaitant étudier à l’étranger un sujet de son choix, et parlant couramment anglais : 26 agriculteurs en ont déjà bénéficié.
L’objectif de la bourse est de donner au candidat retenu une "respiration" dans son parcours professionnel, en lui permettant d’acquérir une ouverture internationale grâce à un voyage d’étude de 4 mois dans différents pays. Il doit rédiger un rapport à l’issue de son parcours. Son étude portera sur les méthodes permettant d’articuler semis direct et diminution, voire suppression, de l’utilisation des produits phytosanitaires. C'est une belle expérience au point qu'elle est devenue la présidente de l'association pour la France.
La jeune agricultrice est une adepte «du semis direct sous couvert végétal», technique que son père Philippe fut un des premiers en France à pratiquer il y a plus de trente ans. «Le principe, c'est de remplacer le métal de la charrue par le végétal. On ne travaille pas la terre avec des outils métalliques mais avec les racines des plantes. Le principe est d’avoir un sol couvert en permanence avec des plantes vivantes», décrit cette «passionnée d’agriculture ». Un procédé qui évite aussi l'érosion des sols et la pollution des eaux, et qui est moins gourmand en gasoil donc moins coûteux. « Ces techniques ont pour objectif maintenir et d’accroître la production tout en assurant la rentabilité économique, en préservant l'environnement et en améliorant la qualité de vie des agriculteurs. Il s’agit d’un réel progrès en agriculture. » ajoute-t-elle.
Sarah Singla est également fondatrice de Clé de sol, association de vulgarisation des techniques de régénération du sol, qui a été baptisée ainsi «car le sol est la clé de voute de chaque exploitation». Voir en "site vitrine" son intervention lors d'un colloque de la fondation "Fondapol".
NB de Vivreaupays : Pff.... un sacré bol d'air que cette personne !
Capture écran 1 et 3 dailymotion - Photo 2 Eglise de Canet de Salars Sergesal wikipedia |
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