La recharge 2023-2024 a été́ nettement excédentaire sur la quasi-totalité́ du territoire, ce qui se traduit par des niveaux actuels très majoritairement proches des normales mensuelles à très hauts, à l’exception du Languedoc et du Roussillon.
En mars, la situation s’améliore de nouveau par rapport au mois précédent. L’état des nappes est généralement satisfaisant : 27% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 15% sont comparables et 58% sont au-dessus, contre respectivement 36%, 18% et 46% en février. La situation est plus favorable que celle observée l’année dernière, en mars 2023, où 75% des niveaux étaient situés sous les normales. Tel est le bilan dressé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en date du 1er avril.
Le Roussillon et les Corbières dans le rouge
Ce constat général cache évidemment des situations particulières et c’est le cas notamment sur le pourtour méditerranéen. L’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières reste extrêmement dégradé selon le BRGM, avec des niveaux très bas, conséquence de déficits pluviométriques depuis plus d’un an. Certains points observent des niveaux en baisse continue depuis mai 2022 et atteignent des niveaux historiquement bas. En Corse, les niveaux sont bas à très bas sur les nappes du littoral nord et est et comparables aux normales mensuelles à modérément hauts sur le littoral ouest.
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