l La France va pouvoir planter 8.000 hectares supplémentaires en 2016.
l Un virage qui marque l’affrontement de deux visions de la viticulture.
Frank Niedercorn— Correspondant des ECHOS à Bordeaux
Mise en oeuvre à partir du 1er janvier, la suppression des droits de plantation va faire entrer laviticulture française dans une nouvelle ère. Dès 2016, le vignoble, qui n’avait cessé de perdre de la surface depuis des années, va repartir à la hausse. Voulue par Bruxelles soucieux de libéraliser le secteur, cette réforme a été âprement négociée par les pays producteurs, France en tête.
A l’arrivée, les textes qui limitaient le potentiel viticole sont supprimés. A leur place apparaît un
système d’autorisation de plantation plus ouvert,tout en restant très encadré. « Laviticulture reste le seul secteur agricole encore régulé », se félicite Bernard Farges, président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie à appellations d’origine contrôlées (Cnaoc).
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