Le Directeur général de la FAO s’adresse au 2ème Forum de l’ONUDI sur le développement industriel inclusif et durable
4 novembre 2014, Vienne - L'industrialisation peut être un outil important pour la réduction de la pauvreté et de la faim, mais cela ne doit pas se faire au détriment du développement agricole, a déclaré aujourd'hui à Vienne M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. "Le développement industriel et l'agriculture doivent se compléter mutuellement",
a-t-il ajouté à l'adresse des participants au deuxième Forum sur le développement industriel et inclusif durable (3 - 4 novembre 2014).
a-t-il ajouté à l'adresse des participants au deuxième Forum sur le développement industriel et inclusif durable (3 - 4 novembre 2014).
M. Graziano da Silva a souligné la nécessité de renforcer les liens entre l'agriculture et les autres secteurs de l'économie afin de bâtir des systèmes alimentaires durables.
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, qui prenait lui aussi la parole à cet événement organisé par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), a renchéri en notant que la promotion de la sécurité alimentaire devrait être une priorité pour le développement industriel.
Le soutien aux agriculteurs pour conférer de la valeur ajoutée à la chaîne alimentaire doit aller plus loin que les considérations monétaires relatives à l'augmentation des revenus, a noté M. Graziano da Silva. "Cela signifie des aliments plus sains et nutritifs produits de manière durable", a-t-il dit.
Il n'y a pas de formule passe-partout pour créer des économies industrielles inclusives et durables, a encore dit M. Graziano da Silva, en soulignant à cet égard le rôle dynamique de la FAO et de l'ONUDI auprès des pays en développement afin qu'ils trouvent leurs propres voies en s'inspirant des expériences réussies d'autres pays.
Les pays enclavés
Bâtir un secteur agroalimentaire fort et durable est d'une importance capitale pour les pays en développement sans littoral (PDSL) qui sont désavantagés par rapport à l'accès aux ressources, ont souvent moins de terres arables que leurs voisins dotés de zones côtières et souffrent d'une plus grande volatilité des prix alimentaires.
"Le fait d'être un pays en développement sans littoral ne doit pas vous condamner à l'insécurité alimentaire", a déclaré M. Graziano da Silva dans son discours à l'ouverture à Vienne d'un autre événement plus tôt dans la matinée, la Deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral (3-5 novembre). "Il y a toujours des voies pour aller de l'avant et des histoires à succès pour inspirer l'action", s'est-il exclamé.
A ce propos, le Directeur général de la FAO a fait remarquer qu'un certain nombre de pays enclavés dont le Kazakhstan et le Mali avaient non seulement réduit de moitié la proportion d'affamés mais également le nombre absolu de sous-alimentés et ce, indépendamment des contraintes structurelles.
Relever le défi du changement climatique
Le changement climatique reste le défi majeur à relever si l'on veut bâtir des industries agricoles solides dans les pays en développement sans littoral, car il exerce une pression supplémentaire sur l'agriculture et les ressources naturelles, ce qui nécessite le renforcement du facteur résilience dans les techniques locales de production agricole.
"Nous devons reconnaître que les systèmes agricoles sont très différents et diversement affectés par le changement climatique", a dit M. Graziano da Silva en indiquant qu'à l'heure actuelle la FAO s'activait dans les pays en développement sans littoral "pour améliorer la sécurité alimentaire, renforcer les systèmes alimentaires sains et durables et en accroître la résilience".
Tous ces efforts seront renforcés par l'Alliance mondiale de l'agriculture intelligente face au climat qui avait été lancée lors du Sommet de l'ONU sur le climat en septembre dernier et par la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2014 au siège de la FAO, à Rome. Organisée conjointement par la FAO et l'OMS, cette conférence doit susciter un engagement politique fort et concret au plus haut niveau en faveur de systèmes alimentaires améliorés et plus nutritifs pour tous.
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