Le remplacement permet aux agriculteurs de pouvoir vivre comme les autres catégories socio-professionnelles, s’absenter, se former, prendre des congés, s’investir dans les organisations professionnelles agricoles sans que cela remette en cause la pérennité de leur outil de travail. Le remplacement est un facteur essentiel pour favoriser l’installation et la transmission des exploitations.
A l’occasion de la journée de la femme, le 8 mars, faisons la connaissance d’Anne-Marie, agricultrice dans la Sarthe, de Jérôme, son conjoint également agriculteur, de Gabin, leur fils et de Sullivan, le remplaçant. Anne-Marie et Jérôme possèdent 60 vaches laitières, 70 vaches allaitantes sur une exploitation de 210 hectares. Anne-Marie est en congé maternité car elle vient de donner naissance à Gabin. Pour eux, il est tout naturel d’avoir fait appel au service de remplacement, cela leur permet de passer du temps avec leur fils et plus particulièrement pour Anne-Marie qui a choisi d’allaiter.Jeune mère de famille, elle envisage de recourir à nouveau au service de remplacement lors de prochaines vacances en famille car pour elle, il est nécessaire de concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
Créé en 1972, le service de remplacement repose sur un concept inédit, remplacer des non salariés par des salariés. L’objectif est de répondre à la recherche d’une meilleure qualité de vie, au besoin de sécurité et au souhait de s’ouvrir à la société exprimés par les agriculteurs. Le Service de Remplacement se distingue dans sa démarche par un esprit de solidarité entre agriculteurs car ce n’est pas une entreprise intérimaire ou commerciale. La finalité du service de remplacement est de permettre l’entraide entre agriculteurs pour assurer la pérennité de leur outil de travail en cas d’absences subies ou choisies qui entraîne une obligation d’assistance mutuelle. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire