La
récente conférence organisée par La
Société Centrale d’Agriculture en partenariat avec CFM ‘Combattre la Faim et la
Malnutrition) à l’école des mines d’Albi/Carmaux
clôturait un cycle démarré en février 2012 à Rodez
Un petit plus pour cette
dernière, les intervenants et membres de la Société Centrale ont profité de l’évènement pour visiter les laboratoires de l’école des
mines en compagnie du directeur Mr Alain Louis SCMITT ! Ce dernier a d’ailleurs
souligné tout le sens et l’importance de la démarche entreprise par la Société
Centrale auquel il est heureux d’apporter la contribution de l’école des mines,
outil de l’état neutre et indépendant, mais ouvert au monde extérieur et dont
les travaux de recherche ont pour objectif l’innovation et l’accompagnement
d’un développement durable
Au
cours de cette année ce sont plus de 1500 personnes qui de Rodez, Toulouse
et Albi ont entendu l’analyse de
spécialistes de renommée mondiale. Ils ont pu également poser leurs questions à
l’occasion des tables rondes qui suivirent leurs exposés et notamment
à Albi avec prés de 400 personnes dont de nombreux responsables
professionnels agricoles, des représentants des organisations humanitaires et
la présence remarquée d’une forte délégation d’élèves des Lycées de Fonlabour et d’Amboise.
Synthèse de ces questions fondamentales pour
l’alimentation de l’humanité :
Cause des crises prospectives et enjeux géopolitiques ?
Pour Marcel MAZOYER Professeur
émérite Agro Tech Paris, même s’il est nécessaire d’aider les pays en voie de
développement à conserver et développer l’agriculture et le nombre de
paysans, le développement endémique
prendra beaucoup trop de temps et les résultats qu’ils obtiendront ne suffira
pas à fournir les besoins en calories nécessaires à une vie équilibrée .D’autre
part les prix de revient dans les pays souffrant de malnutrition seront extrêmement
élevés pendant de nombreuses années encore et mis à rude épreuve face à
l’agriculture aidée et compétitive des pays occidentaux qui exigeront de
trouver des solutions d’échange et de solidarités nouvelles .
Le Progrès de la science est il une aide à la régulation des disparités
agronomiques entre nations ?
Pour Philippe GARCIEN Directeur Général du
GNISS (Groupement National
Interprofessionnel des Semences et Plantes) la réponse est sans appel.
Au vu des progrès de toutes sortes obtenus par
l’humanité grâce à l’innovation scientifique (depuis les agronomes Perses) nous
sommes devant une étape fantastique de découvertes des possibilités de la
nature au service de l’homme.(réadapter
les milieux pédo climatiques difficiles ,sècheresse ,chaleur ,salinité des sols
,bio agresseurs ,chimie de synthèses comme insuline et tabac, biologie
moléculaire, liaisons aliment médicament ,génétique et vaccins etc… )
Et pour Rodez Mr VAN HAVERBECK
Directeur honoraire de l’école vétérinaire de Toulouse pour la partie animale abordée
lors de la conférence de Rodez ce fût la même réponse.
Peut-on espérer une amélioration des conditions des échanges pour un
meilleur partage des richesses alimentaires ?
Geneviève NGUYEN maitre de conférences
en sciences économiques INP-ENSA de Toulouse ne tergiverse pas …..
Oui, si l’on réunit deux
conditions : une gouvernance beaucoup mieux adaptée aux problèmes alimentaires et de paix
civile du monde comme une volonté des peuples riches à considérer les produits
de base alimentaire (riz blé, mais, sucre ….) non plus comme des produits
totalement marchands, mais des produits
de droit universel.
Après avoir entendu les trois intervenants,
Gilles HIRZEL ancien chargé d’information FAO bureau Europe a lancé un appel à
la solidarité planétaire tant au niveau individus, ONG, entreprises
industrielles et monde politique
La Société Centrale d’Agriculture
Aveyron Sud Massif Central se félicite
en son nom mais aussi au non de tous les
participants d’avoir lancé la réflexion, elle mesure toute la distance qui
reste à parcourir, mais confiante elle enregistre les performances lancés par
des Aveyronnais au Mali avec l’opération ZANBAL(opération de jardinage et
cultures sous abri végétal de foliacées intégrant la population locale ,les techniques
françaises et un financement français d’éco responsabilité carbone).
Idem pour un projet Tarnais de
maraichage en Zone Inter urbaine.
Devant l’importance du sujet,
nous espérons que cette réflexion
inspirera d’autres SCA nationales pour nous aider à booster la cause.
SCA et CFM un même combat pour accompagner l’agro-industrie
et ses recherches concernant l’aide à
l’équilibre alimentaire mondial. D’ailleurs un cycle de conférences est en cours de préparation dans d’autres
grandes villes de France !
Edouard FABRE et Claude CROS pour SCA Aveyron et CFM à partir des compte rendus et exposés le 04 03 2013
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