samedi 21 janvier 2012

Les flux d’azote liés aux élevages

Réduire les pertes, rétablir les équilibres source INRA

(19/01/2012)

Expertise scientifique collective sur les flux d'azote liés aux élevage
L’Inra a présenté les conclusions d’une expertise scientifique collective sur les flux d’azote liés aux élevages le 19 janvier 2012. À la demande des ministères en charge de l’Agriculture et de l’Écologie, elle fait le point des connaissances sur les transformations et transferts de l’azote, vus comme une cascade, depuis l’élevage vers les sols, les eaux et l’atmosphère.

En France, l’azote est souvent perçu comme source de pollution, par le nitrate, de l’eau potable et des milieux aquatiques. Or, il est à l’origine d’autres émissions de composés azotés qui participent, par différentes voies, à la dégradation de la qualité de l’air, à l’acidification, à l’eutrophisation et aux pertes de biodiversité des milieux naturels, à la destruction de la couche d’ozone stratosphérique et aux changements climatiques.

L’élevage tient une place centrale dans la "cascade de l’azote". Ses aliments, grains, tourteaux et fourrages, sont riches en azote et en partie produits avec des engrais minéraux azotés. Or, moins de la moitié de l’azote consommé se trouve transformé en lait, viande ou œufs. Le reste se retrouve dans les déjections des animaux et il est soit recyclé en agriculture, soit rejeté dans l’environnement.

L’expertise avait pour objectif de quantifier les flux d’azote vers l’environnement et d’identifier les leviers disponibles pour réduire la pression des émissions azotées et autres rejets liés à l’élevage et aux différents systèmes d’exploitation. En particulier, elle a évalué les différents indicateurs disponibles pour estimer les émissions azotées à différents niveaux, de l’animal au territoire, (tels que les bilans sol-surface ou les analyses de cycle de vie) et les différents outils économiques mobilisables (quotas, normes ou taxes).

Près de 20 chercheurs de l’Inra, de l’Irstea (Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement) et du CNRS ont été mobilisés, ainsi que trois experts étrangers (Centre de recherches de Wageningen, Pays-Bas et Agriculture Agroalimentaire Canada).
> Résumé, 8 p., PDF, (375 kO)
> Synthèse, 68 p., PDF, (4,7 MO)
Communiqué de presse

Contacts :
Pierre Cellier : pierre.cellier@grignon.inra.fr
Jean-Louis Peyraud : jean-louis.peyraud@rennes.inra.fr
Catherine Donnars : catherine.donnars@paris.inra.fr

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