La suspicion avait été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de
sécurité sanitaire (Anses) suite à des prélèvements réalisés sur l’animal à l’équarissage. La vache de race Salers, âgée de 5 ans, était morte prématurément dans l’élevage. Elle devait donc
subir obligatoirement un test comme tous les bovins âgés de plus de 4 ans envoyés à l’équarissage et tous les bovins de plus de 12 ans, selon les règles en vigueur depuis octobre 2014.
C’est le premier cas d’ESB de ce type détecté en
France depuis 2011. L’Hexagone avait retrouvé en mai 2015 son statut de pays
« à risque négligeable » pour l’ESB octroyé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Une décision qui avait permis la réouverture des portes de certains marchés pour l’exportation de bovins français, comme
Singapour, le
Vietnam, l’
Afrique du Sud, le
Canada ou l’
Arabie Saoudite.
Un cas d’ESB avait été détecté en 2015 en
Irlande. Il était resté isolé. Apparue dans les années 1980 au
Royaume-Uni, la maladie s’était étendue à de nombreux pays en
Europe et dans
le monde suite à l’utilisation de farines animales contaminées dans l’alimentation donnée aux bovins. Suspectée d’être à l’origine d’une variante de la maladie de Creutzfeld Jacob chez l’homme, elle avait suscité l’inquiétude des populations et une crise de la filière bovine. Elle avait conduit à l’interdiction des farines animales.
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